Une virée à Maple Creek
J’avais depuis un certain temps le goût de visiter ce village pittoresque du sud-ouest de la Saskatchewan. J’y suis allé au début du mois de juin, à la fois pour saluer des amis et voir le splendide paysage des collines des Cyprès qui se trouvent au sud.
C’était une belle soirée d’été sans vent et avec une température d’environ 23 degrés Celsius. Les conditions étaient superbes pour une promenade en campagne et, grâce à la pluie, l’herbe et les feuilles étaient vertes et fraîches.
J’aime les collines de Cyprès en raison de leur beauté. Selon moi, c’est l’endroit le plus remarquable de la Saskatchewan.
Pour m’y rendre, j’ai suivi un chemin que je n’avais jamais emprunté auparavant, question de voir du nouveau pays et d’explorer le coin.
Je suis passé par de vieux cimetières de pionniers, ainsi que devant une vieille école de campagne maintenant rénovée et convertie en maison. C’est ce genre de découvertes qui me motive à explorer des chemins inconnus.
Les collines de Cyprès chevauchent la frontière entre l’Alberta et la Saskatchewan. Le côté albertain du parc s’appelle Elkwater. Du côté saskatchewanais, il y a deux parties : une partie collée contre la frontière qui s’appelle West Block, et une partie plus connue au sud qui est le parc des collines de Cyprès. C’est là où on trouve le plus de choses intéressantes, comme de nombreux terrains de camping, une plage, ou des restaurants.
Le West Block est plus rustique. Il y a quelques terrains de camping, mais sans électricité. Par contre, le paysage est plus dramatique et cela m’amène à préférer le West Block. C’est là où je me suis rendu lors de mon excursion.
Je suis parti d’Elkwater et j’ai suivi le chemin principal qui passe par le lac Reesor avant de traverser la frontière et d’arriver au West Block. Le paysage est trop splendide pour ne pas le partager avec d’autres. Aussi, je vous encourage à visiter le parc cet été.
J’ai travaillé pendant quatre saisons comme guide touristique tout près du West Block et j’ai fait beaucoup de chasse et de camping à cet endroit. Pourtant, je ne me lasse jamais du coin. Lors de ma tournée la plus récente, je me suis senti comme à la maison.
J’ai profité des longues journées du mois de juin pour me promener autant que possible avant le coucher de soleil. Ensuite, je rebroussé chemin chez moi et, avant la noirceur, j’ai vu cinq wapitis et un certain nombre de chevreuils, dont un que j’ai vu de beaucoup trop près lorsqu’il a traversé devant mon camion et que j’ai dû freiner subitement pour ne pas le percuter. Néanmoins, le plaisir de voir la nature m’interpelle et je ne serais pas étonné si je retournais à Maple Creek une nouvelle fois au cours de l’été.
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