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Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme Un rapport du Fonds monétaire international met en doute certaines promesses Saturday, July 23, 2016 34848 Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques néolibérales ont accru les inégalités, mettant en péril une croissance durable."
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Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles... Wednesday, June 15, 2016 34797
Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées,... Saturday, June 4, 2016 23309
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre... Friday, May 13, 2016 28681
Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Livre blanc du RDÉE Canada sur le développement économique dans la... Le Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) Canada a rendu public le 21 mars un plan de... Thursday, May 5, 2016 24205
Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Thursday, April 7, 2016 Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone Les minorités francophones du pays applaudissent l’annonce du gouvernement fédéral qui rétablit des mesures facilitant l’immigration de travailleurs francophones.
Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Thursday, March 24, 2016 Un financement stable réclamé pour les médias en milieu minoritaire Les journaux et radios en milieu minoritaire sonnent l’alarme et réclament l'aide du gouvernement fédéral.
Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse / Tuesday, March 1, 2022 / Categories: ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, Cité universitaire francophone, Collège Mathieu, Éducation, Postsecondaire L’enseignement en français au cœur des débats Crédit : Brett Jordan / Unsplash Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au pays. Le Forum citoyen de l’Ouest pour l’éducation postsecondaire en français du 5 février visait justement à faire entendre la voix des citoyens quant à leurs réalités, besoins et aspirations. Peter Dorrington, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche à l’Université de Saint-Boniface à Winnipeg, animait la rencontre et a questionné les panélistes sur plusieurs enjeux : les barrières à l’éducation postsecondaire en français, ce qui fait que les jeunes choisissent d’étudier en français ou non, les problèmes à régler et les pistes de solutions. Il était aussi question de l’offre de programmes postsecondaires en français dans l’Ouest canadien, de la mobilité étudiante et de ses impacts sur les communautés, du lien entre les communautés et des institutions postsecondaires francophones, ainsi que de la collaboration interprovinciale au sein du secteur. Un fort attachement Andréa Perrault, originaire de Zenon Park et ancienne députée à l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), était l’une des panélistes. Fière de son identité, la jeune Fransaskoise souligne que la décision d’aller dans un établissement postsecondaire est cruciale dans la vie des jeunes. « C’est au secondaire qu’on forge son identité et que l’on décide si oui ou non on va continuer à étudier en français ou en anglais », affirme l’ancienne élève de l’école Notre-Dame-des-Vertus de Zenon Park qui a fait le choix d’étudier à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. « Être près de ma famille était l’un des points majeurs qui m’ont fait choisir d’étudier en français, en plus de tous les coûts qu’engendre un déménagement et les études dans une autre province », ajoute Andréa Perrault. Mais il n’en est pas de même pour tous : « J’ai des amis qui ont décidé d’aller étudier en anglais, car il n’y avait pas leur programme en français en Saskatchewan », déplore la jeune femme. « Souvent, les gens qui vont étudier ailleurs ne reviennent pas dans la province. Offrir de bons services au postsecondaire, c’est aider à la rétention des francophones dans la province », conclut-elle. Engagée, Andréa Perrault travaille comme coordinatrice de projets à l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) et reconnaît l’importance de s’impliquer et de contribuer à sa communauté. « C’est toujours important de montrer la vivacité de la communauté et de faire valoir nos besoins et insécurités. C’est sûr qu’il aurait été intéressant de voir plus de gens du gouvernement au Forum, mais c’est une première étape et on espère que ça va se rendre à ces instances. » Des sensibilités communes Pour la Franco-Manitobaine Chloé Freynet-Gagné, qui a étudié à l’Université de Saint-Boniface, l’université n’est pas seulement un lieu d’études, mais aussi une deuxième maison. « L’université est un lieu extraordinaire où on crée nos réseaux personnels et professionnels, et c’est là où on crée des liens qui vont durer pour toute notre vie », avance-t-elle. Sithara Naidoo, étudiante au Campus Saint-Jean à Edmonton, croit dans la valeur de l’éducation francophone. « Ce qui a motivé mon choix en tant qu’étudiante d’immersion, c’est que j’ai souvent été exposée à la communauté franco-albertaine et j’adore apprendre en français, c’est devenu ma zone de confort et j’ai une volonté d’améliorer mon français et de l’utiliser à plus grande capacité », témoigne-t-elle, rappelant au passage que le bilinguisme est un outil important, en particulier dans le monde professionnel. Le poids du sous-financement Selon Caroline Magnan, professeure de droit à l’Université d’Ottawa, originaire d’Edmonton et de Regina, le sous-financement est le défi majeur des établissements postsecondaires de l’Ouest canadien. « Le sous-financement engendre une panoplie de problèmes, tant au niveau de l’étendue et de la stabilité de la programmation qu’au niveau des lieux physiques inadéquats, sans parler du licenciement des professeurs, des chargés de cours et du personnel de soutien. Cela a un impact négatif sur les individus et au niveau de nos collectivités », soutient-elle. Toujours selon la directrice du Programme pancanadien de common law en français, la demande dépasserait largement l’offre dans les provinces de l’Ouest. « C’est une réalité qui est due à la croissance démographique du français dans nos provinces de l’Ouest. Nos institutions sont victimes de leur propre excellence. La demande est là, mais nous n’avons pas la capacité d’y répondre en raison d’un manque de ressources », déplore la juriste. Au Campus Saint-Jean, en Alberta, les inscriptions et la demande dépassent largement le quota accordé. « Il existe 24 places dans le programme de sciences infirmières bilingues, mais le Campus a reçu 172 demandes en 2019-2020 », donne pour exemple Caroline Magnan, soulignant l’énorme transformation sociale qui pourrait avoir lieu si l’institution parvenait à répondre à toutes les demandes. Le droit à l’éducation en français Surtout, la professeure de droit a rappelé que l’apprentissage était un droit. « Alors qu’il était ministre de la Justice en 1967, Pierre Trudeau a défini les droits linguistiques de manière très simple mais élégante selon moi. Il y a le droit d’apprendre et le droit d’utiliser. » Afin d’illustrer son propos, la spécialiste a évoqué le cas de l’affaire Mahé de 1983 : « Le droit d’apprendre est impératif, car tel qu’énoncé par la Cour suprême dans l’affaire Mahé, le jugement a reconnu aux parents appartenant à la minorité linguistique, lorsque le nombre le justifie, le droit de gérer leurs propres établissements d’enseignement. » Et d’ajouter : « Je ne peux pas m’empêcher de vous citer le juge en chef Richard Wagner dans la décision récente de la Cour suprême du Canada pour le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique : ‘Dans un pays comme le Canada où le système d’éducation est financé de façon adéquate, les parents sont en droit de s’attendre à une expérience éducative de qualité, et ce, peu importe la taille de l’école que leurs enfants fréquentent’. » Le forum s’est conclu sur des échanges en sous-groupes dans lesquels les participants pouvaient débattre entre eux de façon plus intime et témoigner des enjeux de leur région. Ce forum était présenté dans le cadre des États généraux sur le postsecondaire de langue française au Canada. Print 12175 Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez Other posts by Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse Contact author Comments are only visible to subscribers.