Bon 36366
Close
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage, gagnant de la 5e édition du Bravo Bénévoles !

30311

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles s'est déroulé le samedi 11 juin dernier, à l’hôtel Delta Bessborough à Saskatoon.

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

19916
Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives,...
Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre...
24672
Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
16490
RSS
First34568101112Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
123456810Last

Actualité économique

Réjean Paulin
/ Categories: 2016, Réjean Paulin

Le village global francophone entre trois océans

C’est le printemps, le temps de l’année où on commence à penser à ce qu’on peut semer pour embellir le paysage et nourrir le village. Il est beaucoup question du paysage médiatique francophone par les temps qui courent.

Le monde des médias écrits traverse une crise sans précédent, pas seulement ici  mis partout dans le monde. De grands journaux comme le New York Times ou  Le Monde perdent des lecteurs et des profits. Le papier disparaît pour faire place à la tablette et à la lecture en ligne.

Nos médias communautaires n’échappent pas à cette crise planétaire. Ils  sont obligés de réduire leurs dépenses en supprimant des pages d’information. Certains sont au bord du naufrage. L’hebdomadaire fransaskois, l’Eau vive, a dû interrompre fin octobre dernier sa publication papier faute de moyens. Il a pu la relancer en mars, grâce à une campagne de sauvetage qui lui a rapporté 48 000 $, à laquelle Zachary Richard a participé en offrant un concert bénéfice, et au prix d'importantes coupures au niveau des ressources humaines.

Leur  principal pourvoyeur de fonds les délaisse pour acheter de la publicité sur le Web. Ce grand pourvoyeur est nul autre que le gouvernement fédéral.

Quant à la radio et à la télévision, Radio-Canada a vu ses ressources décliner constamment depuis le milieu des années 80. La production locale en a souffert. Les radios communautaires ne roulent pas sur l’or non plus.

Décidément, l’aridité est dans le paysage.  Que se cache-t-il derrière l’horizon? Du soleil, mais pas trop? De la pluie, mais pas un déluge? L’espoir est permis.

Le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes a consacré quelques semaines à l’étude du financement de la presse communautaire. Il n’a pas pu que constater les dommages que les éditeurs ont exposés.

Quant à Radio-Canada, lumière au bout du tunnel, elle bénéficiera de 675 millions de dollars en nouveaux crédits d’ici cinq ans.

Il faudra quand même attendre pour la fête champêtre. Les  intentions sont bonnes mais on sait tous que le chemin de l’enfer en est pavé. Cela dit, quelqu’un semble vouloir s’en occuper.

C'est simple, les journaux ont besoin de vendre de la publicité. Ottawa n’aurait qu’à reprendre ses bonnes vieilles habitudes  et faire connaître ses services et programmes comme il le faisait auparavant, auprès des lecteurs des journaux communautaires. Après tout, cette publicité est davantage de l’information citoyenne qu’une incitation à consommer.

Du côté de Radio-Canada, il y aura fort à faire pour que toutes les régions profitent de la nouvelle manne, tant elle est attendue. On salive partout dans le réseau et dans tous les services rongés jusqu’à l’os par des années de privation.

L’enjeu consiste à  bâtir une contrée où les francophones pourront se connaître et se reconnaître.

Ils sont plus d’un million. Ensemble, ils pourraient bâtir une société, mais ils sont dispersés sur la largeur d’un continent. Il est impossible d’étirer une toile à ce point sans qu’elle ne perce ni ne se déchire, à moins que le formidable pouvoir des communications soit mis à contribution.

Le village global existerait à l’échelle planétaire. Il s’agit d’une idée lancée dans les années 60 par un philosophe canadien, Marshall McLuhan. Les communications allaient devenir tellement efficaces qu’elles allaient effacer les distances pour faire évoluer le monde à la manière d’un village. 

De ragot en conversations honnêtes, les villageois finissent par se connaître pour acquérir la certitude d’appartenir à une société qui leur soit propre. Ce qui était possible à partir du perron d’église le serait à l’échelle planétaire.

McLuhan était un visionnaire. Les moyens de communication existent. Il ne faudrait que la volonté de l’État pour édifier ce qui pourrait être le village global francophone dans notre paysage, à l’échelle canadienne.


Print
11823

Réjean PaulinRéjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top