Réactions au budget fédéral 2018 Réactions au budget fédéral 2018 Tuesday, February 27, 2018 33107 Réactions de divers organismes francophones au budget fédéral
Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Orchestrer les différences culturelles au sein d’une équipe Atelier du CÉCS sur la diversité culturelle en milieu de travail Thursday, February 15, 2018 39713 REGINA - Quand on se retrouve avec différents bagages culturels au sein d'une équipe, il faut souvent du doigté pour réussir à maintenir la cohésion et éviter les malentendus.
CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan... Friday, June 23, 2017 35255
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français... Tuesday, June 6, 2017 29601
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours... Wednesday, May 3, 2017 36654
Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone! REGINA - Les festivités du 150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien à l'enseigne du patrimoine, de la... Saturday, April 29, 2017 37818
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse... Thursday, March 30, 2017 34460
L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie (ONE) a débuté sa tournée nationale de consultation avec un premier... Wednesday, February 15, 2017 28626
Et pourquoi pas un salaire maximum! Thursday, January 19, 2017 Et pourquoi pas un salaire maximum! Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017? À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Tuesday, January 3, 2017 Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse / Monday, March 3, 2025 / Categories: Société, Portraits et entretiens, Science et technologie Laurie Rousseau-Nepton, la tête dans les étoiles Laurie Rousseau-Nepton est la première astrophysicienne du Canada avec des origines innues. La femme de science était de passage le 28 février à Regina pour l’événement Star Stories Night 2025, une soirée de découverte du ciel étoilé, mais aussi pour plusieurs séances de contes autochtones à la bibliothèque municipale Albert au Centre mâmawêyatitân. Membre de la communauté des Mashteuiatsh, Laurie Rousseau-Nepton a grandi à Québec où elle a étudié l’astrophysique à l’Université Laval. Aujourd’hui installée à Toronto avec sa famille, elle est professeure adjointe à l'Institut Dunlap pour l'astronomie et l'astrophysique à l’Université de Toronto. Après avoir obtenu son doctorat en astrophysique, elle a commencé à travailler à l’Observatoire Canada-France-Hawaï situé près du sommet Mauna Kea à Hawaï. Là-bas, loin du Canada, elle a trouvé sa passion pour l’astronomie autochtone. « C’est un système de savoir très différent parce qu’il est souvent transmis par la tradition orale, donc à travers des histoires. C’est artistique mais aussi scientifique », souligne-t-elle. Un système qui imprègne plusieurs facettes de la culture autochtone : « Quand on parle de l’astronomie, on parle aussi du climat, de la biologie, de plein de sciences. Il y en a énormément dans les contes autochtones traditionnels, et souvent les gens qui les écoutent ne s’en rendent pas compte. » Science et culture La scientifique en fait la démonstration avec la lecture de contes autochtones, prévue le 28 février à Regina. Une lecture agrémentée d’explications scientifiques afin de « montrer toute la physique qui se cache derrière ». Selon l’astronome, on ne considère souvent pas la culture dans les sciences fondamentales, ce qu’elle trouve « un peu dommage ». « Nos études visent à comprendre d’où l’on vient et où l’on va. Ce sont des questions quasiment philosophiques qui, dans le fond, sont souvent traitées par la culture. Comment on se voit et comment on se perçoit dans l’environnement, ça dépend aussi de notre culture. Les sciences et la culture vont de pair, main dans la main. Je pense que le moment est venu pour qu’elles se retrouvent. » Le projet SIGNALS Présentement, la chercheuse et ses étudiants se concentrent sur le projet SIGNALS, une étude de la formation des étoiles dans les galaxies proches de la Voie lactée. « Si on remonte au début, les premières étoiles se sont formées dans les 300 millions d’années suivant le Big Bang. Avant ces étoiles, l’univers était très simple avec seulement de l’hydrogène et de l’hélium, et un petit peu de lithium. Progressivement, à travers les générations d’étoiles et les éléments qu’elles ont créés, le système solaire s’est formé avec les planètes. » La composition des étoiles change selon leur taille et leur position dans l’espace. Le projet SIGNALS vise à comprendre dans quelle proportion existent les étoiles massives dans la galaxie et à quoi ressemble leur composition chimique. Inspirer les autres… La carrière d’astronome était une évidence pour Laurie Rousseau-Nepton : « Avec mon père, on allait regarder les aurores boréales, les étoiles filantes. J’étais curieuse et je posais plein de questions sur les animaux, la météo, le système solaire, les étoiles à neutrons, le Big Bang… » En outre, deux femmes, sa mère et sa directrice de thèse de doctorat, l’ont aussi guidée dans sa carrière : « C’étaient des modèles pour moi. Ça a été important pour moi qu’une autre femme soit là dans mon domaine. » À son tour, la scientifique perçoit les effets de sa présence sur son entourage. « Si je peux aider les jeunes femmes et les Autochtones à se reconnaître eux aussi dans des carrières scientifiques, je suis très heureuse. Ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir un modèle comme ça. » L’astrophysicienne encourage ainsi à « vraiment suivre son instinct, surtout si on est passionné dans un domaine. Il ne faut pas lâcher, même si parfois c’est plus tard dans la vie qu’on prend le chemin de sa passion. » …et transmettre Depuis 2016, l'Institut Dunlap où travaille Laurie Rousseau-Nepton collabore avec l’organisme À la découverte de l’univers, un programme de formation en astronomie offert par des astronomes canadiens pour aider les éducateurs à mieux partager leur science. « On a reçu des subventions pour aider des éducateurs à créer du matériel pour les écoles pour enseigner du contenu autochtone en astronomie et en physique », explique-t-elle. Le projet s’intitule For A Better World. « Nous, les astronomes, on a plein d’outils qui nous permettent de créer des images de ciels étoilés et plein d’autres ressources pour rendre l’astronomie intéressante auprès des élèves. En plus, on peut le faire en français ! » Pour communiquer avec Laurie Rousseau-Nepton au sujet d’histoires autochtones qui portent sur la physique et l’astronomie, la chercheuse peut être rejointe par courriel à laurie.rousseau.nepton@utoronto.ca. Print 3624 Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Other posts by Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse Contact author Comments are only visible to subscribers.