Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Tuesday, June 6, 2017 27071 Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français ou s'ils ont déjà un frère ou une soeur au pays.
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration Wednesday, May 3, 2017 33744 Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours des derniers mois.
Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone! REGINA - Les festivités du 150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien à l'enseigne du patrimoine, de la... Saturday, April 29, 2017 33296
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse... Thursday, March 30, 2017 31036
L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie (ONE) a débuté sa tournée nationale de consultation avec un premier... Wednesday, February 15, 2017 26247
Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum! Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017? À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs... Thursday, January 19, 2017 37106
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux... Tuesday, January 3, 2017 23680
L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels L’importance des plans d’épargne enregistrés individuels Dans les deux dernières décennies, on a beaucoup entendu parler de l’importance des plans d’épargne enregistrés individuels et la... Thursday, September 15, 2016 38134
Accès carrière : favoriser l’employabilité des jeunes via l’expérience professionnelle Monday, August 1, 2016 Accès carrière : favoriser l’employabilité des jeunes via l’expérience professionnelle L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) offre le programme Accès carrière qui permet aux jeunes de démarrer leur carrière d’un bon pied en intégrant un emploi dans leur domaine d’études.
Saturday, July 23, 2016 Grandeurs et misères du néolibéralisme Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques néolibérales ont accru les inégalités, mettant en péril une croissance durable."
Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse / Friday, May 13, 2022 / Categories: Organisme, ACFB - Association communautaire francophone de Bellegarde, Bellegarde, Écoles fransaskoises, Société, Francophonie Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon. C’est en famille, avec sa femme, son fils le plus âgé et sa belle-fille que Joseph Poirier a reçu cet honneur lors d’une cérémonie à Rideau Hall le 21 avril. « C’était un beau séjour, on en a profité pour aller voir de la famille, ma famille est très fière que j’aie reçu cet honneur, commente-t-il. Ça a été toute une surprise. Je pensais que c’était pour souligner mon implication comme conseiller scolaire, mais quand j’ai reçu cette médaille, ça m’a comme réveillé, je suis content de tout ce que j’ai accompli. » Depuis quarante-cinq ans, le Fransaskois s’implique au niveau du conseil scolaire de l’école de Bellegarde en plus d’avoir donné beaucoup de son temps aux différentes associations et causes fransaskoises. Le conseiller d'école Joseph Poirier lauréat de la Médaille du souverain pour les bénévoles. Crédit: Gouverneur général du Canada Être francophone, un combat de tous les jours Joseph Poirier a notamment été président de l’Association canadienne-française de Bellegarde, village situé au sud-est de la province, à quelques kilomètres de la frontière avec le Manitoba. Il y est resté pendant 20 ans après avoir aidé à remettre sur pied l’organisme en 1987. On a dû faire beaucoup de sacrifices en tant que francophones L’homme, fier de sa langue première, concède qu’être francophone en milieu minoritaire est parfois ardu et que ce n’est pas par hasard si, à près de 80 ans, il parle encore couramment la langue de Molière. « Ça a été très difficile, on a dû faire beaucoup de sacrifices en tant que francophones », souligne-t-il. Il évoque ici le gouvernement saskatchewanais de James Thomas Milton Anderson qui, en 1930-1931, a aboli le droit à l’enseignement de la première année en français et a interdit les symboles religieux dans les écoles publiques. Joseph Poirier se souvient ainsi de ses premières années sur les bancs d’école, alors que l’enseignement du français et de la religion catholique était prohibé, deux pans essentiels de son identité. « On continuait quand même et on apprenait le français une demi-heure après les heures de classes régulières. Il y avait toujours un élève mandaté pour aller enlever le crucifix sur le mur si un inspecteur des écoles arrivait. Et les enseignantes cachaient leur crucifix dans leur robe », se remémore-t-il. Joseph Poirier le dit : c’est grâce à l’école de Bellegarde, qui comptait jusqu’à 270 élèves à une époque, ainsi qu’à la religion catholique si le français a su tenir le coup dans cette région de la province. « C’est un cadeau du ciel que je parle encore le français aujourd’hui », s’exclame-t-il. C’est un cadeau du ciel que je parle encore le français aujourd’hui Joseph Poirier le dit : c’est grâce à l’école de Bellegarde, qui comptait jusqu’à 270 élèves à une époque, ainsi qu’à la religion catholique si le français a su tenir le coup dans cette région de la province. « C’est un cadeau du ciel que je parle encore le français aujourd’hui », s’exclame-t-il. Une perte de vitesse Père de neuf enfants et grand-père de vingt-quatre petits-enfants, Joseph Poirier est fier que ses descendants continuent à parler le français, tout comme ses parents le lui ont enseigné. « Mon père Rosario Poirier est arrivé dans la région en 1910 avec ses deux oncles curés qui partaient en mission. Il a été orphelin très jeune », dit-il. Aujourd’hui, celui qui a rencontré son épouse Irène, elle aussi fransaskoise, à l’Université de Regina observe et déplore un déclin de la langue française dans son village. « Le français perd des plumes, on a perdu les sœurs et les frères pour la religion et aussi il y a de plus en plus de mariages bilingues, ce qui n’aide pas à la cause. Je pense que c’est en déclin, je ne sais pas si ça va remonter la pente. » Malgré tout, Joseph Poirier continuera de s’impliquer à l’école de Bellegarde pour au moins trois ans. « Ça m’intéresse encore de m’engager, je n’ai pas envie que le français meure. » L’homme qui travaille également pour la ferme familiale prévoit de ralentir le rythme et songe à la retraite. « J’ai aimé l’enseignement, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est la ferme. J’adore la ferme, c’est là qu’on a été élevés. Je vais m’y consacrer davantage quand l’un de mes fils va venir m’aider prochainement. » Je n’ai pas envie que le français meure Une médaille riche de sens La Médaille du souverain pour les bénévoles souligne les engagements bénévoles exceptionnels de Canadiens partout au pays. Cette distinction honorifique remplace le Prix du gouverneur général pour l’entraide et vise à rendre hommage au dévouement et à l’implication des bénévoles. Elle est remise par la Fondation Rideau Hall dont l’objectif est de constituer un fonds de dotation de 5 millions de dollars. Ce fonds permettra au Bureau du gouverneur général d’honorer tous les ans de nombreux bénévoles à travers le pays. Print 8322 Tags: Joseph Poirier Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez Other posts by Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse Contact author Comments are only visible to subscribers.