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CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor MOOSE JAW - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan... Friday, June 23, 2017 35055
Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Ottawa veut faciliter l'immigration économique francophone Les candidats à l'"immigration économique" au Canada obtiendront davantage de points s'ils maîtrisent bien le français... Tuesday, June 6, 2017 29529
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours... Wednesday, May 3, 2017 36441
Corridor : un projet historique à saveur francophone! Corridor : un projet historique à saveur francophone! REGINA - Les festivités du 150e du Canada battent leur plein. Un projet pancanadien à l'enseigne du patrimoine, de la... Saturday, April 29, 2017 37213
Un budget qui fait mal Un budget qui fait mal Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse... Thursday, March 30, 2017 34248
L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie veut se redéfinir L’Office national de l’énergie (ONE) a débuté sa tournée nationale de consultation avec un premier... Wednesday, February 15, 2017 28438
Et pourquoi pas un salaire maximum! Thursday, January 19, 2017 Et pourquoi pas un salaire maximum! Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017? À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Tuesday, January 3, 2017 Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Lucas Pilleri / Monday, September 13, 2021 / Categories: AJEFS - Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan, Société, Juridique Le combat d'André Poulin-Denis pour la survivance du français hors Québec Des bancs de l’École canadienne-française de Saskatoon à ceux de la Cour suprême du Canada, l’avocat André Poulin-Denis a toujours gardé la fransaskoisie à cœur et dans la tête. Aujourd’hui conseiller juridique au Bureau du commissaire aux langues officielles à Ottawa, le Fransaskois fait de la défense des droits linguistiques sa mission. Né à Saskatoon, André Poulin-Denis a démarré sa carrière en 2006 à Radio-Canada où il a occupé les postes de vidéaste et réalisateur de l’émission jeunesse Oniva ! jusqu’en 2009. « C’était vraiment une expérience incroyable, se souvient-il. Même si j’ai grandi en Saskatchewan, ça m’a permis de visiter toute la province et de mieux connaître la réalité des jeunes Fransaskois. » Puis, André Poulin-Denis entreprend un doctorat en droit à l’Université d’Ottawa, diplôme qu’il obtiendra en 2012. « J’avais le goût de nouveaux défis. Je cherchais comment contribuer différemment à la société et je voyais le droit comme une façon de changer les choses », indique l’avocat âgé aujourd’hui de 39 ans. C’est le programme de common law en français qui attire à l’époque le Saskatoonais tout juste trentenaire. « Des membres de la faculté ont un intérêt important pour les droits linguistiques, donc la justice sociale », souligne-t-il. La poursuite d’un fil rouge André Poulin-Denis a été membre du conseil d’administration de l’Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan (AJEFS) entre 2014 et 2016. Crédits : Courtoisie Les droits linguistiques sont dans la tête du Fransaskois dès les débuts. « Je l’ai vécu dans mon enfance, dit-il. Je me souviens des luttes pour la gestion scolaire dans lesquelles mes parents étaient impliqués, les conseils scolaires qui réclamaient du financement adéquat et des installations qui permettent d’obtenir le même niveau d’éducation qu’à la majorité anglophone. » Ainsi le fruit n’est pas tombé loin de l’arbre, le père d’André Poulin-Denis n’étant autre que Wilfrid Denis, sociologue et professeur à l'Université de la Saskatchewan qui œuvre dans la fransaskoisie depuis plus de quarante ans. « C’est comme imbriqué dans mon vécu, dans mon enfance. Faire partie d’une communauté linguistique en milieu minoritaire, c’est quelque chose de merveilleux, même si ça peut parfois être frustrant. Ça crée un sentiment d’appartenance à quelque chose de plus large que soi », commente le juriste. André Poulin-Denis fait ses premiers pas dans le monde de la justice auprès d’un autre Fransaskois de renom : Roger Lepage. Ce dernier, aujourd’hui président de la Fondation fransaskoise, prend sous son aile le jeune diplômé de Saskatoon et le forme au rôle d’avocat sociétaire dans son cabinet Miller Thomson LLP. Une formation qui durera trois ans, entre 2013 et 2016 : « C’était mon mentor, se remémore l’ancien apprenti. Il [Roger Lepage] a tellement d’expérience et d’expertise, non seulement en droits linguistiques, mais aussi en litiges. Il était très généreux avec son temps pour m’aider à développer mes compétences. » C’est à la même période qu’André Poulin-Denis s’engage bénévolement au sein de la fransaskoisie. De 2012 à 2016, il occupe notamment les postes de vice-président puis président de la Coopérative des publications fransaskoises (CPF), détentrice du journal L’Eau vive. « Après Radio-Canada, je comprenais l’importance d’avoir un média francophone à saveur plus locale et communautaire. L’Eau vive est une institution qu’il faut conserver et qui apporte beaucoup à la communauté. Plusieurs bénévoles et employés se sont beaucoup impliqués pour assurer sa pérennité », note l’ancien président. Une carrière dans la capitale André Poulin-Denis à la Cour suprême du Canada avec Roger Lepage (au centre) et Francis Poulin (à gauche) Crédits : Courtoisie Fort de son expérience fransaskoise, André Poulin-Denis part en 2016 s’installer à Ottawa. Il y devient conseiller juridique pour la Société protectrice des infirmières et infirmiers du Canada, puis avocat en droit du travail, de l’emploi et de la personne chez Gowling WLG, l’un des plus gros cabinets juridiques au pays. Depuis juillet 2021, le Saskatchewanais occupe le poste de conseiller juridique au Bureau du commissaire aux langues officielles. Un travail complexe qui touche souvent à la Constitution, « mais qui parle aussi de services concrets offerts aux Canadiens : quand on va au bureau de poste, quand on inscrit ses enfants à l’école, quand on essaie de trouver une place en garderie en français », illustre ce dernier. « Le commissariat, c’est le chien de garde des droits linguistiques au Canada, résume André Poulin-Denis. Pour moi, c’est un privilège et une belle opportunité de pouvoir appuyer les initiatives du Commissariat pour faire valoir et respecter les droits linguistiques. » Pour preuve, André Poulin-Denis a aussi été membre du panel d’experts du Programme de contestation judiciaire du Canada de 2018 à 2021, un dispositif qui vise à faire avancer les droits linguistiques au Canada. L’homme de loi parle ainsi de « continuum » pour qualifier sa carrière. « J’étais actif auprès de l’AJEFS, je suis membre des juristes d’expression française en Ontario, je suis les conférences et la formation continue professionnelle qui touche les droits linguistiques ou les services en français. Fournir des services juridiques linguistiques en français a toujours été important pour moi », explique-t-il. Depuis Ottawa, malgré tous ses engagements, André Poulin-Denis garde toujours un œil sur la fransaskoisie : « Je suis les nouvelles de L’Eau vive ou de Radio-Canada, et j’ai encore beaucoup d’amis qui sont en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien. Je maintiens ces liens-là. La fransaskoisie fera toujours partie de mon identité », exprime-t-il, fier de se présenter comme Fransaskois auprès des Ottaviens. Print 16065 Lucas PilleriLucas Pilleri Other posts by Lucas Pilleri Contact author Comments are only visible to subscribers.