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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Sébastien Durand
/ Categories: 2020, Société, Voyages

Ciel gris pour les aéroports de la Saskatchewan

Ironie de l’histoire, le secteur aérien subit de plein fouet une pandémie qu’il aura involontairement contribué à propager. En Saskatchewan, les deux principaux aéroports de Regina et Saskatoon tournent au ralenti avec une chute de plus de 95 % du nombre de passagers en avril par rapport à 2019. Derrière cette statistique se cachent des centaines d’employés qui ont vu leur emploi disparaître ou évoluer pour permettre aux entreprises du secteur de survivre.

Il est loin le temps où les deux aéroports provinciaux voyaient défiler plus de 3 000 passagers par jour. Ils sont désormais seulement une cinquantaine à arpenter chaque jour les terminaux dont le silence troublant traduit le mal-être de toute une industrie. Le coup porté est d’autant plus dur que les premiers mois de l’année sont les plus fastes avec les vols internationaux saisonniers vers les destinations du Sud, notamment le Mexique et les États-Unis.

Si les compagnies aériennes sont les premières touchées par cette chute brutale de la fréquentation, les acteurs sont nombreux à en subir les conséquences indirectes : aéroports, sûreté du transport aérien, services au sol, restauration, ravitaillement en carburant, services de transports et navettes, sociétés de maintenance, etc. Tous ont été contraints de mettre en place des stratégies de réduction des coûts. Et quand le travail s’amoindrit, la masse salariale devient la première variable d’ajustement.

Du chômage temporaire…

Adrienne Duke est une agente de piste saisonnière à l’aéroport de Regina. Elle travaillait pour Strategic Aviation, un sous-traitant pour Sunwing Airlines, dont les vols au départ de Regina sont tous internationaux. Lorsque les frontières ont été fermées, la compagnie aérienne a dû mettre « fin à la saison d’affrètement six semaines plus tôt que d’habitude », explique-t-elle. Pire, cette femme d’expérience était promise à une mission à l’aéroport de Vancouver pour l’été, mais là encore « un travail supplémentaire n'était plus une option ».

Avec la baisse du trafic aérien, les demandes de ravitaillement en carburant sont également devenues sporadiques. Chase Angus était un nouvel employé du ravitailleur Executive Flight Centre, implanté en Saskatchewan en novembre 2019 et reprenant les activités de Shell à l’aéroport de Regina. « Il y avait un ralentissement du nombre de passagers ainsi que des avions privés. (…) Finalement, moi et environ vingt collègues avons perdu notre emploi », déplore-t-il.

Et beaucoup de nostalgie

Si certains voient dans le chômage un temps pour réfléchir à de nouvelles opportunités de carrière, les employés de l’aviation sont souvent des passionnés et attendent avec impatience la relance économique pour reprendre leur travail. C’est le cas de Tristen Jean Duchak, ancienne responsable des opérations chez WestJet. Cette jeune femme dynamique et pleine d’empathie reconnaît que « ça [lui] manque vraiment d’être au travail et d’aider les voyageurs à l'aéroport ». Pour elle, il n’y a aucun doute : « Si tout était résolu demain et si mon employeur m’invite à revenir, ma réponse est facilement oui ! »

Adrienne lui emboîterait le pas volontiers si les portes du terminal rouvraient en grand : « Je suis prête à retourner à mon poste car c'était le travail le plus gratifiant que j'ai eu. Mes collègues, y compris ceux d'autres compagnies aériennes, faisaient de leur arrivée au travail un plaisir. »

Travailler différemment

Ceux qui ont la chance d’avoir conservé leur emploi doivent désormais se plier à de nouvelles règles sanitaires strictes. Ricardo Katz, un francophone travaillant pour l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), décrit son nouveau quotidien : « On doit porter un masque qui couvre le nez et la bouche à chaque fois qu'on voit une personne et porter des gants. Une fois que les personnes sont parties, on doit se laver les mains et les bras avec de l’alcool. »

À l’aéroport de Saskatoon, surnommé Skyxe, les agents de nettoyage ont également vu leur fiche de poste évoluer. « Nous avons mis en place un plan de nettoyage qui fait appel à des produits de qualité supérieure et à des mesures améliorées, notamment une meilleure désinfection des points de contact […] tels que les mains courantes, les kiosques et les accoudoirs, indique le vice-président de l’aéroport CJ Dushinski. [Ce plan] quadruple nos protocoles de nettoyage standard. » [Traduction de l’anglais]

Une reprise incertaine

Nombre d’observateurs se perdent en conjectures lorsqu’il s’agit de donner une date pour la reprise du trafic aérien. Chase Angus, lui, reste prudent : « Ça va prendre beaucoup de temps, environ 2 ou 3 ans pour revenir à la normale. Il y a trop de dégâts économiques. Pour les gens, les voyages ne sont pas une priorité. »

Cette perspective est partagée par de nombreux professionnels du secteur, dont le vice-président de l’aéroport de Saskatoon : « La plupart des prévisions prévoient une fenêtre de récupération de 18 à 24 mois, au mieux. Skyxe ne prévoit pas de reprise significative avant au moins la fin 2021, mais probablement 2022. »

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