COVID-19 : les entreprises payent l’addition COVID-19 : les entreprises payent l’addition Thursday, October 29, 2020 16750 Comment les entrepreneurs et chefs d’entreprise font-ils face à cette crise sanitaire devenue économique ? Et quelles leçons ont-ils pu tirer de ces événements ?
Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan Friday, October 9, 2020 22285 En Saskatchewan, le président et directeur général de l’Association Hôtel et Hospitalité, Jim Bence, a confirmé une saison touristique estivale 2020 catastrophique pour la province.
Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Les revenus pétroliers de l’Ouest contribuent-ils directement aux paiements de péréquation que reçoivent les provinces de l’Est. Saturday, October 3, 2020 12548
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques.... Friday, August 7, 2020 22447
Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Vente accrues de farine : les producteurs ne font pas plus d’argent Les ventes de farine plus importantes des derniers mois n’ont pas rapporté plus aux producteurs de farine et de blé. Sunday, June 7, 2020 24959
La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de... Saturday, April 25, 2020 28471
Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Emploi et immigration : Échange de dossiers entre l’ACF et le CÉCS Depuis le début du mois d’avril, les services d’emplois sont désormais assurés par le Conseil économique et coopératif de la... Saturday, April 18, 2020 38486
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 25351
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Sunday, March 15, 2020 Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon soutiennent le développement du tout premier circuit touristique francophone de la province.
La Saskatchewan accueille son premier économusée Friday, October 18, 2019 La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the Hill Orchards and Winery.
Marine Ernoult – Francopresse / Wednesday, January 15, 2025 / Categories: Société, Francophonie, Santé Santé mentale : une nouvelle plateforme pour aider les étudiants étrangers francophones Choc culturel, défi d’intégration, difficultés financières, barrière linguistique : de nombreux facteurs fragilisent la santé mentale des étudiants étrangers francophones au Canada. Pour mieux répondre à leurs besoins, une équipe de chercheurs veut créer des ressources adaptées à leurs réalités. Un nouveau portail, Projet Santé Mentale Étudiants (SME), rassemble désormais des ressources d’aide pour prévenir et contrôler les détresses psychologiques des étudiants étrangers francophones inscrits dans les universités canadiennes. Les personnes intéressées peuvent aussi remplir un questionnaire d’évaluation. Actuellement disponible sur le site Web de l’Université Laval, la plateforme devrait, à terme, être accessible via les sites de l’Université d’Ottawa et du Campus Saint-Jean, en Alberta. Quelque 12 balados doivent être également réalisés afin de donner la parole à des étudiants, des professeurs et des professionnels de la santé mentale. L’occasion pour eux de partager leurs vécus et les stratégies qu’ils ont utilisées pour s’en sortir. Ces nouvelles ressources s’inscrivent dans le cadre d’un projet de recherche sur la santé mentale des étudiants étrangers francophones dans des universités de l’Ontario, de l’Alberta et du Québec. L’objectif des chercheurs est de pallier le manque de prise en charge adaptée. Car, quelles que soient leurs difficultés, les jeunes en souffrance ont rarement accès aux ressources existantes. Le «tabou» des maladies mentales «Ils ont de la misère à rentrer dans le système, ils ne peuvent pas toujours bénéficier des soins de santé publics, relève le professeur adjoint à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa et coauteur du projet de recherche, Idrissa Beogo. Et ils ont peur, peur de l’inconnu, peur d’être victimes de racisme.» Selon le doctorant en psychoéducation à l’Université Laval au Québec et coordinateur du projet de recherche, Claude Dakuyo, les maladies mentales demeurent également «un tabou» persistant : «Les étudiants internationaux, originaires d’Afrique, ne sont pas très à l’aise à l’idée de parler de santé mentale. Il y a encore beaucoup de préjugés et de clichés autour de ces questions.» «Plusieurs étudiants m’ont dit qu’ils souffraient en silence, car ils n’étaient pas habitués à en parler, encore moins à un psychologue», ajoute-t-il. Face à la difficulté de certains jeunes à exprimer leur malêtre, il considère que les ressources offertes dans les universités canadiennes ne sont pas toujours adaptées. Il y a pourtant urgence devant l’ampleur des besoins, en particulier depuis la pandémie de COVID-19. «Aujourd’hui, ils rentrent chez eux avec une santé mentale meurtrie. Les universités ne prennent pas le temps de les accompagner», confirme Idrissa Beogo. «Discours accusateur» «Ils sont loin de chez eux, de leur culture d’origine, de leur cercle social et familial, ça les rend plus vulnérables», poursuit le professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, coauteur du projet, Jean Ramdé. Ce dernier parle d’«acculturation» : «Ils doivent s’adapter à un nouvel environnement, acquérir une nouvelle culture, apprivoiser un nouveau système d’enseignement. C’est loin d’être évident et ça affecte leur santé mentale.» Aux yeux du psychologue, le «discours accusateur» des derniers mois a par ailleurs pesé sur une jeunesse étudiante déjà fragilisée : «Les étudiants étrangers ont été pointés du doigt pour tous les problèmes que vivent les Canadiens, le manque de logement notamment, ça n’aide pas.» À cela s’ajoute pour beaucoup d’entre eux la précarité financière, qui les oblige à travailler durant leurs études et à vivre dans des logements exigus. «Ils ont la pression de réussir, car leurs proches restés au pays ont souvent consenti de lourds investissements financiers pour qu’ils puissent venir au Canada et payer les frais de scolarité très élevés», observe Jean Ramdé. Dans les communautés francophones en situation minoritaire, la maitrise de l’anglais constitue une «autre couche de défi», remarque Idrissa Beogo. «Les étudiants parlent peu l’anglais, ça limite leurs interactions sociales à l’extérieur de l’université. C’est source d’isolement et ça peut être un obstacle à leur réussite.» Print 3666 Marine Ernoult – FrancopresseGhita Hanane Other posts by Marine Ernoult – Francopresse Contact author Comments are only visible to subscribers.