L’ACF reçoit avec consternation la nouvelle d’une enième compression à CBC/Radio-Canada

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) ne connait pas encore le détail des impacts de cette annonce pour la région de l’Ouest ni pour la station de Regina ou du bureau de Saskatoon, mais nous déplorons avec véhémence cette tendance qui oblige le diffuseur public à perdre, au cours des années, sa capacité de faire son travail à travers le pays. Une chose est certaine, les services en français seront de plus en plus affectés et nous craignons le pire.

Nous sommes présentement en train de subir les effets des dernières compressions, les services de Radio-Canada en région sont déjà touchés et cette érosion fragilise de plus en plus nos communautés.

Lors de notre comparution devant le Comité sénatorial permanent sur les langues officielles en février 2013, nous avions déjà partagé nos craintes vis-à-vis du financement régulièrement réduit du diffuseur public. Nous avions alors identifié que c’était le facteur principal qui limitait la capacité de la SRC à assumer pleinement son mandat. Cette compression combinée à la compression du gouvernement fédéral de 115 millions de dollars et la perte du Fond pour l’amélioration de la programmation local (FAPL), ne fait qu’aggraver la situation.

« Nous participerons à la consultation populaire de l’Ouest avec Radio-Canada prévue à partir d’Edmonton le 29 avril prochain et nous encourageons le public à y participer aussi,» a annoncé la présidente de l’ACF, madame Françoise Sigur-Cloutier. «Ce sera l’occasion d’y partager nos préoccupations et d’y exprimer nos craintes. Nous aborderons aussi la question lors de la Table des élu.e.s qui se tiendra à Regina le 12 avril. Lors des prochaines rencontres nationales, nous allons dégager des pistes stratégiques pour exprimer notre opposition à l’érosion continue de notre diffuseur public auprès des instances appropriées.»

L’Assemblée communautaire fransaskoise est un organisme provincial voué au développement de l’ensemble de la communauté fransaskoise. À l’image d’un gouvernement, elle défend les droits et les intérêts des francophones de la Saskatchewan.