Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 23607 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les francophones pris entre les colonnes Thursday, February 27, 2014 34957 Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... Sunday, February 23, 2014 26274
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... Thursday, February 20, 2014 38612
Francine Proulx-Kenzle / Sunday, March 31, 2019 / Categories: 2019, Société, Santé La santé mentale et les préjugés La santé mentale et les préjugés Illustration : Francine Proulx-Kenzle Imaginez un trouble de santé mentale qui dit ceci : « L’âge, le sexe, le genre, l’ethnie, ça m’importe peu… j’excelle à créer la confusion, à diviser les familles, les couples. À faire vivre les pires émotions : la honte, la tristesse, l’humiliation. Le plus beau dans tout ça : la plupart du temps, les gens font comme si je n’existais pas. » Voilà qui explique ma motivation et ma passion pour briser les tabous reliés aux problèmes de santé mentale. Je crois qu’il est possible de faire face à cette réalité dans notre société. Avec un peu de courage et beaucoup de volonté, nous pouvons choisir de nous outiller pour mieux comprendre et enrayer les stéréotypes sur les problèmes de santé mentale. Le scientifique Albert Einstein, comme il l’a dit si bien : « Quelle triste époque où il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. » Comment alors désintégrer ces préjugés ? Comment défaire les fausses croyances et les incompréhensions ? Tout commence par la sensibilisation et l’éducation. En janvier dernier, j’ai participé à la campagne de sensibilisation « Cultiver la résilience » par Financement agricole Canada1. À l’occasion de la cérémonie d’ouverture, j’ai été très touchée par le témoignage d’un agriculteur. Durant une session d’information sur la prévention du suicide avec un panel d’experts, cet homme a eu le courage de se lever pour prendre la parole devant plus de 200 personnes. Il a exprimé sa profonde appréciation pour ce nouveau paradigme dans le monde de l’agriculture, où un homme comme lui pouvait oser dire qu’il était surpassé par les pressions de temps et d’argent et par d’autres éléments hors de son contrôle. Avec beaucoup d’émotions, il a partagé comment son jeune frère n’avait pas pu tenir le coup, et s’était suicidé deux ans auparavant. On ne pourra jamais calculer exactement le nombre de vies sauvées avec un programme de sensibilisation tel que « Cultiver la résilience ». Cependant, nous pouvons être assurés que l’éducation et la sensibilisation peuvent combattre les préjugés sur la maladie mentale. Il y a encore du travail à faire, tout n’est pas gagné. Encore aujourd’hui, nous pouvons entendre des idées basées sur de fausses croyances, telles que : • Une personne atteinte d’un trouble psychotique (schizophrénie) est violente • Une personne atteinte d’un trouble de l’humeur (dépression) manque de volonté • Une personne atteinte d’un trouble anxieux a une faible personnalité Pensez-y, oseriez-vous dire les phrases suivantes : • Une personne atteinte d’un cancer veut simplement de l’attention • Une personne atteinte d’une maladie du cœur : une autre excuse pour ne pas travailler Bien sûr que non ! Nous ne blâmons pas une personne pour avoir un cancer, ou une maladie de cœur. Au contraire, nous ressentons beaucoup de compassion et espérons le mieux pour la personne. Pourquoi ne pas naturellement avoir cet esprit de bienveillance et d’empathie pour quelqu’un qui est atteint d’un trouble de santé mentale ? Je nous mets au défi ! Nous pouvons tous agir pour combattre les préjugés qui mènent à la stigmatisation et à la discrimination. Intervenons auprès des gens qui font des commentaires déplacés. Parlons fort pour exprimer des opinions positives au sujet des personnes atteintes de troubles de santé mentale. Appuyons les initiatives qui se présentent dans votre milieu pour sensibiliser et réduire la stigmatisation. Finalement, pour vous, si vous êtes atteint d’un trouble de santé mentale, gardez courage. Si ce n’est pas déjà fait, je vous encourage à obtenir de l’aide professionnelle et faite de la recherche pour du soutien supplémentaire. Faites grandir votre confiance en vous en développant vos connaissances et votre compréhension sur la santé mentale. Sources : 1. https://www.fcc-fac.ca/fr/ag-knowledge/wellness.html 2. https://www.mhfa.ca/fr/vue-densemble Print 30482 Bonnes résolutions Le bonheur Francine Proulx-Kenzle Aucun être humain n'est une île Francine Proulx-Kenzle Mythes et réalité autour de la santé mentale 13 raisons de vivre 11 mai 2017 safeTalk Shanti Photo: Francine Proulx-Kenzle Journée mondiale de la prévention du suicide Photo : Francine Proulx-Kenzle (2017) Nos relations et notre sentiment d’appartenance : facteurs pour une santé mentale positive Image: Francine Proulx-Kenzle Deux grands pas en avant, un petit pas en arrière Hymne au printemps : Et les crapauds chantent la liberté Dessin : Francine Proulx-Kenzle Arc-en-ciel Photo : Francine Proulx-Kenzle Load next 12 media item(s) (14 left)Loading... Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle Other posts by Francine Proulx-Kenzle Contact author Comments are only visible to subscribers.