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Dave Turcotte / Thursday, July 7, 2016 / Categories: Horizons - Chronique littéraire exile][elixe (Ode à la Retirada) Inspiration : À l’automne 2015, de passage à Turin en Italie, j’ai été ébranlé par ma rencontre avec des réfugiés Syriens, installés dans un campement précaire, sur le terrain de vestiges d’une forteresse romaine, au beau milieu de millier de touristes en vacances. Par la suite, la découverte du phénomène de “La Retirada” en Espagne de 1939, cet exode des troupes républicaines à la fin de la guerre civile , m’a longuement fait réfléchir sur la souffrance que provoquent les grands conflits. Selon l’Organisation des Nations-Unies, nous avons atteint des sommets inégalés dans notre histoire, quant au nombre d’individus décimés dans leur existence. Dave Turcotte Svp, voir ces liens : https://fr.wikipedia.org/wiki/Retirada http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2016/06/23/016-refugies-migration-migrants-demande-asile-carte-weekend.shtml exile][elixe (Ode à la Retirada) Je respire plus librement maintenant, oui Et je dors aussi… Oui Et on me dit que c’est mieux comme ça Que d’autres lendemains seront possibles Qu’avec le temps, tout deviendra plus facile Oui… C’est peut-être vrai Mais moi, encore, j’en ai mal à crier Devant l’inévitable, tout est tellement clair! Alors oui, il a bien fallu que je comprenne Alors oui, il a bien fallu que j’accepte Alors oui, il a bien fallu que je me retire Pero… Ces autres lendemains, que sont-ils sans vous? De sa robe de frimas, l’hiver qui arrive sur le camp Subjugue tout à son rythme funèbre Il me paralyse Mon cœur s’enlise Dans ce chagrin sans fond Les secondes ne sont plus des secondes, mais des heures Les minutes ne sont plus des minutes, mais des jours Les mois de ces lendemains passent Ou sont-ce des années déjà? Sans vous, je ne suis plus! Mon cœur à mal à l’âme, mon âme au cœur Ce déchirement est torture et me tue Pero, volver es morir Tambien… je vous ferais souffrir Et vous causerais les plus grandes difficultés Pero, j’entends cette voix qui me répète sans cesse « Rester ici, c’est cesser d’exister » Rester ici, c’est mourir aussi! Cette agonie draine lentement mon désir de vivre Pero, je trouve réconfort enfin En ce baume Que la distance, le temps et l’oubli Caresseront sur vos cœurs meurtris Print 18723 Dave TurcotteDave Turcotte Other posts by Dave Turcotte Contact author Comments are only visible to subscribers.