Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 24152 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les francophones pris entre les colonnes Thursday, February 27, 2014 35637 Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... Sunday, February 23, 2014 26890
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... Thursday, February 20, 2014 39568
Jean-Marie Michaud (EV) / Monday, April 20, 2015 / Categories: 2015, La Troupe du jour, Arts et culture, Théâtre La Raccourcie : un échange père-fils au fond des émotions Gary Boudreault et David Granger nous entraînent dans un huis clos troublant. Photo: acomultimedia.com Jeudi soir dernier (16 avril), nombreux étaient les fidèles spectateurs de la Troupe du jour (LTDJ) à venir assister à la première de sa nouvelle production printanière, La Raccourcie, de Jean-Rock Gaudreault. La pièce, créée en 1997, est la sixième œuvre dramatique de cet auteur. Elle donne lieu à des échanges remarquables entre un fils et son père dans un huit clos perdu au fond des bois. David Granger, dans le rôle du fils abandonné depuis l’enfance par un père fuyant ses responsabilités, frisonne beaucoup dans sa quête pour trouver réponses aux démons qui l’habitent. Sa vulnérabilité contraste avec la détermination dont il fait montre pour retrouver au fond des bois le père absent qui le hante depuis toujours. Gary Boudreault, dans le rôle du père misanthrope, incarne un être asocial, sauvage et farouche, jusqu’à ce que ses propres faiblesses nous révèlent les douleurs enfouies au fond de son cœur incompris. Les échanges auxquels on assiste sont forcément tendus et chargés d’émotions. Il ne s’agit pas ici d’une traversée du désert en douceur. Bien au contraire. On se bat, on se débat, on s’enlise... On n’y survivrait pas sans les moments de grâce prenant naissance dans la beauté des mots échangés. L’environnement sonore et musical de Gilles Zolty, souvent d’une grande finesse, nous amène ailleurs, dans les contrées lointaines des âmes égarées. La riche patine et l’élégance de la conception scénique réalisée avec soin par Jenna Maren est à l’égal du dévouement de toute son équipe. Denis Rouleau à la mise en scène réalisait un rêve en nous offrant cette production théâtrale inattendue. Nous lui en sommes tous reconnaissants. Olivier Ferapie, à la régie, nous confiait son plaisir à savourer la profondeur des mots échangés entre ces deux intenses personnages – un plaisir renouvelé à chaque nouvelle écoute. Cette opportunité nous est offerte de nouveau - du 23 au 26 avril – pour quatre représentations supplémentaires. Allez y! Trouvez le détour qui mène à La Raccourcie. L’éclat de ses eaux cristallines pourrait bien vous illuminer vous aussi. Print 23648 Tags: La Raccourcie Jean-Marie Michaud (EV)Jean-Marie Michaud Other posts by Jean-Marie Michaud (EV) Contact author Related articles Une belle leçon d’humanité Comments are only visible to subscribers.