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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan Friday, October 3, 2014 22284 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... Thursday, October 2, 2014 41962
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... Thursday, September 4, 2014 25912
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... Saturday, August 23, 2014 28847
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... Saturday, July 26, 2014 28870
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... Thursday, June 19, 2014 40947
Square One Thursday, June 19, 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives Thursday, June 19, 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Leanne Treamblay / Thursday, October 24, 2024 / Categories: Arts et culture, Musique Alexis Normand à Paris pour faire lumière sur la réalité fransaskoise En octobre, l’auteure-compositrice-interprète Alexis Normand était de passage à Paris à l’occasion du Festival de la francophonie Refaire le monde. À travers le partage de sa musique et la projection de son documentaire Assez French, la Fransaskoise a porté l’identité francophone en milieu minoritaire au cœur des échanges. Pourquoi teniez-vous à assister à ce festival ? C’est un événement en marge du Sommet international de la francophonie. L’idée est de réfléchir à la place de la francophonie, à comment on peut changer le monde pour le meilleur. C’est vraiment une belle façon de regarder la francophonie sous de multiples facettes. Le Festival comprend de la musique, du théâtre, de l’art visuel et aussi des débats et des balados qui s’enregistrent en temps réel. Et il y a aussi une librairie avec des livres en français de partout dans le monde. Vous faisiez partie d’une délégation canadienne envoyée par l’Ambassade de France au Canada. Est-ce pour cette raison que votre film Assez French a été projeté lors du festival ? En fait, c'est le festival qui a choisi de le projeter et c’était une coïncidence que l'ambassade m’ait choisie ! C’est le Centre culturel canadien à Paris qui a organisé la projection. Ils ont coordonné une période de questions après la projection et ils m’ont aussi demandé de faire une entrevue en direct avec TV5 Monde durant le téléjournal. Votre court métrage raconte comment votre famille exogame transmet la langue et la culture francophones en Saskatchewan. Comment les Français ont-ils reçu le film ? Je pense que mon film a vraiment touché les gens. Quand j'ai sorti le film il y a deux ans, je savais que les thématiques parleraient beaucoup aux francophones, peu importe où on habite dans le monde. Il existe des enjeux francophones par rapport à la langue et on peut se retrouver là-dedans. La plupart des Français ne savent même pas qu'il y a des francophones dans l'Ouest canadien. C'est pour ça que l'Ambassade française voulait envoyer une petite délégation de la francophonie canadienne au festival : pour qu’on soit vus et entendus. Quelles questions vous ont été posées suivant la projection d’Assez French ? Il fallait vraiment que je donne du contexte aux gens pour qu'ils comprennent pourquoi mon père est aussi assimilé. Il fallait leur faire comprendre que c'était illégal d'enseigner dans n'importe quelle autre langue que l'anglais pendant une longue période au Canada, et c'est pour ça qu’au fil du temps mon père a perdu sa langue. C'est cette partie de l'histoire qui est peu connue par les francophones qui habitent en situation majoritaire, que ce soit en Europe ou en Afrique. Étiez-vous inquiète de la réception du public français ? J'ai plus peur des opinions divergentes au Canada ! [rires] Les Français, d’habitude, s’ils connaissent la francophonie canadienne, c'est quelque chose qui les intéresse et donc ils sont curieux de voir à quoi ça ressemble. Il y a des gens qui ont des idées super claires et peut-être étroites de ce qu’est la francophonie, et l'histoire de ma famille éclate souvent ces images. L'idée pour moi derrière le film était vraiment d’élargir la conversation. En plus de la France, vous vous êtes aussi rendue en Ontario cet automne. J’ai visité neuf écoles francophones secondaires en situation minoritaire en deux semaines dans le nord de l’Ontario pour animer des conférences. Je chante, bien sûr, et je raconte aussi mon cheminement identitaire personnel, y compris mes insécurités linguistiques. Je parle des nœuds qui ont été formés par mon malaise par rapport à mon identité francophone et à ma qualité de langue en français. J'explique comment j'ai réussi à défaire ces nœuds. Par exemple, auparavant, j'avais tellement honte de mon accent que je ne voulais même pas parler, surtout lors de mes spectacles en français. Mais il faut comprendre que chaque accent est un tunnel qui s'ouvre sur un vécu francophone qui mérite d'être célébré. Quand j'ai compris ça, je n'avais plus honte. Après la partie musicale, on écoute mon film Assez French. Après la projection, j'invite les élèves ainsi que les enseignants à faire part de leurs expériences personnelles par rapport à la langue et à l'identité. Et vous êtes de retour dans les Prairies… Oui, je suis en Alberta et en Saskatchewan pour des spectacles. J’étais à la soirée du 50e anniversaire du Conseil culturel fransaskois le 19 octobre. Que comptez-vous faire pendant l’hiver ? Je vais commencer à écrire mon prochain album en français ! Print 2458 Leanne TreamblayGhita Hanane Other posts by Leanne Treamblay Contact author Comments are only visible to subscribers.