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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan Friday, October 3, 2014 22813 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie... Thursday, October 2, 2014 29926
Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... Thursday, October 2, 2014 43041
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... Thursday, September 4, 2014 26363
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... Saturday, August 23, 2014 29336
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... Saturday, July 26, 2014 29365
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... Thursday, June 19, 2014 41434
Square One Thursday, June 19, 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives Thursday, June 19, 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Mychèle Fortin / Friday, August 19, 2022 / Categories: Société, Coup d'oeil sur le monde Kaboul : un an déjà L’humanité est volatile. À petite ou grande échelle, ça éclate toujours quelque part. Quand ça dure trop longtemps, on s’habitue, on oublie. La tragédie d’aujourd’hui chasse l’horreur d’hier. Cela a fait un an, le 15 août dernier, que les talibans sont entrés dans Kaboul. L’Afghanistan est désormais sous une chape de plomb. La crise alimentaire, le gel des avoirs et la sécheresse ont créé des conditions de famine. Plus de vingt millions de personnes, soit un habitant sur deux, souffrent de la faim. De nombreuses organisations et gouvernements refusent de parler aux talibans, ce qui leur conférerait une légitimité. Or, apporter une aide humanitaire sans parler aux autorités n’est pas facile. Le dilemme est réel, les obstacles nombreux. Le Canada continue de bloquer l’acheminement de nourriture et de médicaments. Un Joe Biden très fier annonçait récemment qu’Ayman al-Zawahiri, le successeur d’Oussama ben Laden à la tête d’Al-Qaïda, a été abattu en Afghanistan par un drone américain. La mort du djihadiste de 71 ans, chef sans charisme d’une organisation terroriste en perte de vitesse, assassiné dans un luxueux quartier de Kaboul, a fait la une partout dans le monde mais a provoqué peu d’émois. Pour les Afghans, ça ne change absolument rien. Pour les Afghanes non plus. Une répression suffocante Il faut savoir que bien avant le retour au pouvoir des talibans, l’immense majorité des Afghanes étaient déjà voilées, surtout dans les régions rurales, très conservatrices. Dans les villes, elles étaient nombreuses à porter le foulard ou le hijab. Mais elles allaient à l’école, travaillaient, étaient présentes dans l’espace public, circulaient librement. Plus maintenant. Les fondamentalistes islamistes, afin de soumettre les femmes à leur conception intégriste de l’islam, ont réduit à zéro les droits des filles et des femmes. De nouveau sous la burqa, elles se voient refuser le droit à l’éducation et au marché du travail. On leur déconseille de sortir, sauf accompagnées d’un homme de leur famille. En outre, le système de soutien aux femmes fuyant la violence conjugale a été démoli. Certaines trouvent le courage de résister, comme en témoignent les salles de classe clandestines qui ont vu le jour dans tout le pays lorsque les écoles secondaires ont été fermées en mars. Les jeunes femmes qui s’y faufilent le font à leurs risques et périls, en particulier celles qui ont des frères ou des pères islamistes. J’ai lu que certaines cachent leurs livres dans la cuisine, « là où les hommes ne vont jamais ». Mais tous les Afghans ne sont pas islamistes. En plus d’avoir faim, beaucoup craignent pour leur vie et celles de leurs proches, n’osant plus sortir. Comment ne pas penser à tous ces collaborateurs et collaboratrices que les pays de l’OTAN ont laissés derrière eux ? A-t-on oublié les images d’hommes désespérés qui s’accrochaient aux ailes des avions américains qui décollaient de Kaboul ? Et le Canada ? Depuis le retrait de nos troupes, il faut reconnaître que notre action auprès du peuple afghan n’a pas de quoi impressionner. Plusieurs interprètes afghans, qui ont risqué leur vie pour aider les forces canadiennes, ont été abandonnés à leur sort. Jusqu’à présent, 17 170 Afghans sont arrivés au Canada. L’objectif d’accueillir un total de 40 000 ressortissants semble de plus en plus fantaisiste. Sur le site de l’ambassade canadienne à Kaboul, on peut lire : ‘Suspension temporaire des activités’. Le Canada est résolu à soutenir les Ukrainiens. Et on s’en félicite. En cinq mois, il en a accueilli plus de 35 000. Si les Afghans avaient les cheveux blonds et les yeux bleus, nos portes leur seraient-elles plus ouvertes ? Il serait bon de se rappeler que le mouvement des talibans a pris naissance dans les années 1980 au Pakistan, dans des camps de réfugiés afghans qui fuyaient la guerre contre les Soviétiques et dont l’Occident ne voulait pas. Print 6999 Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Comments are only visible to subscribers.