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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan Friday, October 3, 2014 22822 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie... Thursday, October 2, 2014 29935
Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... Thursday, October 2, 2014 43055
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... Thursday, September 4, 2014 26365
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... Saturday, August 23, 2014 29387
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... Saturday, July 26, 2014 29386
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... Thursday, June 19, 2014 41458
Square One Thursday, June 19, 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives Thursday, June 19, 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Anonym / Thursday, August 27, 2015 / Categories: Archives, 2015, Économie L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu Impact sur les francophones Dominique Perron L’analyste du discours de l’énergie, Dominique Perron, cite le philosophe Jean-Pierre Dupuy : « Nous ne croyons pas ce que nous savons. » Elle ajoute : « On sait qu’il faut arrêter, mais on ne le fait pas. » Photo : Fédération des sciences humaines Le baril stagne à 60 $, les sables bitumineux risquent le rejet, des milliers de postes sont coupés et des milliards d’investissements en suspens. Le changement climatique s’impose comme priorité mondiale. Et maintenant ? « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le discours marginal sur le climat était ridiculisé et contesté mais il est maintenant devenu central. « L’Alberta n’est pas en très bonne position, note la chercheure indépendante. Avant, elle ne tenait même pas compte du climat et maintenant elle est obligée de se défendre. Piégée par la faiblesse de son économie, elle n’a rien sur lequel établir de prévisions. Les directions à prendre sont inconnaissables et invérifiables. Ce qui est assez effrayant. » L’auteure de L’Alberta autophage : identités, mythes et discours du pétrole dans l’Ouest canadien (1) a remporté en mai le prestigieux Prix du Canada 2015 en sciences sociales. Dominique Perron a dressé dans cette œuvre le portrait d’une société qui se mange elle-même, exploitant ses ressources naturelles et humaines jusqu’à la destruction. « J’ai un doctorat en littérature, sourit-elle, et je lis les portefeuilles en investissement. » Elle veut savoir comment se portent les pétrolières et quels sont leurs appuis gouvernementaux. Elle trouve le discours politique plutôt schizophrénique. « On ne peut pas d’une main vendre du pétrole et de l’autre réduire les émissions de carbone, propose la chercheure. On est peut-être en train de parier sur un cheval déjà mort. » Elle donne l’exemple du Québec, qui « a investi plus que toutes les autres provinces réunies dans le pétrole albertain avec la Caisse de dépôt et de placement. » En effet, la Caisse affiche sur l’indice Nasdaq des investissements de 1,49 milliard dans la société Enbridge, 522 millions auprès de Exxon Mobil (2) et 514 millions chez Suncor, entre autres (3). Il y a déjà des pertes, selon Dominique Perron, et la société gestionnaire de 32 régimes de retraite et d’assurance au Québec va reculer doucement. Le premier ministre Philippe Couillard « jure par ses grands dieux qu’on va réduire le carbone. Mais le gouvernement a mis tellement d’argent dans les pipelines qu’il ne dit pas tout aux Québécois. Le discours public est extrêmement ambigu. « Le Canada, l’Alberta, le Québec, on est à un carrefour, explique-t-elle. Malgré les grandes promesses, la situation ne s’améliore pas. On est en train de gérer des incertitudes – c’est une situation mondiale. Une décroissance est très possible et on sera obligé d’être très innovateurs. Mais nos gouvernements sont-ils capables d’innover ? » Écoles francophones en croissance À Edmonton, Henri Lemire a l’impression que la vie continue. Le directeur général du Conseil scolaire Centre-Nord, qui compte une école française à Fort McMurray, prévoit une hausse de 300 inscriptions pour septembre prochain. À l’échelle provinciale, une hausse de 12 000 élèves est attendue. « Si beaucoup de monde partait, le ministère le saurait. » Même son de cloche en Saskatchewan, où le Conseil des écoles fransaskoises prévoit une légère hausse des inscriptions. Le relationniste Claude-Jean Harel ne croit pas « que la chute du pétrole affecte dans l’ensemble les inscriptions. » Selon les estimations de Statistique Canada au 31 mars, l'Alberta demeure la province avec la croissance de population la plus élevée, malgré les déboires du pétrole. Le développement ne ralentit pas encore, selon Henri Lemire. « Cet été en Alberta, il y a énormément de construction à cause de fonds engagés depuis deux ou trois ans. À Edmonton, ce sera l’été le plus occupé dans l’histoire de la ville. Mais il y a une grande inquiétude pour l’an prochain. » Il reconnaît que la crise du pétrole s’amplifie. Dominique Perron est prête à tout. « Si on m’avait prédit que le NPD allait emporter les élections en Alberta, je serais tombée sur le dos. Je pense que les Canadiens sont prêts à entendre d’autres discours et à concevoir un autre type de gouvernement. Les sondages montrent que les gens veulent essayer autre chose. » La résidente de Nelson (CB) est encouragée par la récente encyclique Loué sois-tu du pape François. « Le chef religieux le plus puissant du moment a reconnu qu’il y a de graves injustices environnementales sur la planète. Il consacre la place centrale et difficilement discutable de la problématique du changement climatique. On ne peut plus écarter ce discours du revers de la main. » Elle s’attend à des élections fédérales captivantes en octobre. « Comme tous les vieux gouvernements, les conservateurs cherchent à s’accrocher. Ils sont prêts à dire n’importe quoi. J’ai l’impression que leur discours ne trouve plus d’écho dans la population. » Mais la chercheure demeure pessimiste. « J’ai étudié attentivement depuis des années les lobbys du pétrole et ils sont encore très puissants. » En effet, à l’échelle globale, les investissements gouvernementaux dans l’industrie en 2015 totalisent 5,300 milliards US, selon le Fonds monétaire international. « Ça montre à quel point on est incapable de penser clairement à ce qui nous arrive. » Notes (1) University of Calgary Press, 2013. (2) Le plus important des 2 135 investisseurs chez Exxon Mobil est le Vanguard Group, avec 21,3 milliards. (3) Données du 26 juin 2015 Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Print 26112 Comments are only visible to subscribers.