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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan Friday, October 3, 2014 22676 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... Thursday, October 2, 2014 42594
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... Thursday, September 4, 2014 26122
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... Saturday, August 23, 2014 29299
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... Saturday, July 26, 2014 29072
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... Thursday, June 19, 2014 41368
Square One Thursday, June 19, 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives Thursday, June 19, 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Arnaud Barbet (Le Franco) / Wednesday, December 9, 2020 / Categories: Arts et culture, Musique Cristian De La Luna, une corde « sensible » Lorsqu’il arrive, il ne parlait pas un mot de français, se souvient-il. Néanmoins, il se rappelle la gentillesse de ceux qui l’ont reçu. « Un homme nous offre de la nourriture et nous propose du gâteau ! Persuadé que j’allais manger du chat (gato en espagnol), je me suis demandé où l’on avait atterri », rit-il encore après toutes ces années. Il passe 12 ans au Saguenay, y rencontre son épouse, Leslie, elle aussi d’origine colombienne. Bercé par les rythmes latino de son enfance, artiste aux multiples talents, il profite de cette nouvelle vie pour mettre en musique son exil et ses racines. « J’ai dans mes bagages la musique latine traditionnelle, celle qui est dans mon sang. Une musique entraînante que j’ai plaisir à fusionner, à faire évoluer. » Au Québec, il préfère s’exprimer en espagnol dans les textes qu’il compose, « des textes où j’évoque l’exil, le déracinement, parfois la mélancolie ». Il n’ose toutefois se lancer dans la « langue de Molière », de peur de l’écorcher, comme un profane poursuivi par l’humilité. Auteur-compositeur et musicien, il se joue des rythmes et des influences pour apporter à sa musique des sonorités contemporaines comme le rock, le funk et le folk. La francophonie albertaine pour alliée Il quitte finalement la région du Saguenay avec sa femme et son premier enfant. Un nouvel exil, vers la « terre promise ». « Il fallait tourner une page. Mes parents sont restés au Québec, nous sommes partis. L’Alberta, c’était le boom ! » À Edmonton, il découvre la francophonie albertaine. « C’était juste incroyable. Ils (les francophones) m’ont ouvert leurs portes ; j’ai commencé à écrire en français », évoque-t-il avec émotion. « Dans cette belle communauté francophone », il prend une nouvelle dimension. Encore « apprenti » compositeur, comme il dit, il ne cesse jamais d’apprendre. « Il n’y a rien de plus enrichissant que de partager avec d’autres artistes, de vivre l’effervescence qui caractérise le milieu. Tout évolue, il faut t’adapter ! » « Aujourd’hui, cette communauté, c’est ma maison ! » Il évoque cette grande famille d’artistes, le soutien de Ronald Tremblay et beaucoup d’autres. « Je voudrais tous les nommer, mais je ne voudrais pas en oublier… » Il cite aussi Polyfonik, un tremplin incroyable en Alberta, mais aussi dans tout le pays. Finalement, il n’hésite pas à sourire de ces petits plaisirs au coin d’une table au Café Bicyclette. « J’avais ma carte de fidélité, un… deux petits cafés et la gentillesse des gens autour. » Aujourd’hui, c’est un peu différent : il dit en souriant avoir investi dans une machine à café et « profiter d’un petit producteur de Colombie qui m’envoie quelques sacs de café de l’avion dès qu’il passe au-dessus de la maison ». Pied de nez aux stéréotypes ? Peut-être bien… Quoi qu’il en soit, il continue de s’y rendre, « l’énergie y est belle ». L’injustice, sa corde sensible Lorsque l’on évoque #blacklivesmatter, Cristian De La Luna y voit une bataille parmi beaucoup d’autres. « Je suis très sensible à l’injustice. Lorsque l’on vient d’un pays qui a connu la guerre civile, la souffrance des gens, je ne peux avoir que de l’empathie. J’espère ainsi que mes chansons donnent une voix à ceux qui n’en ont pas. » Il insiste : « l’injustice est un fléau. » Lorsqu’il énumère les maux de la vie, il y en a un qu’il porte en triste étendard. « Le cancer, c’est la solitude. Un état extrêmement difficile à vivre auquel je peux aisément m’identifier. La solitude n’a ni couleur, ni religion. » Il la tient d’ailleurs responsable de nombreuses problématiques dans nos sociétés d’aujourd’hui et encore plus pendant cette pandémie. Un temps pour les proches et l’espoir Optimiste, il se rappelle tous les jours ces petits moments où il peut rejoindre ceux qu’il aime. « Les moments difficiles comme cette pandémie nous rapprochent, on est solidaire, on va à l’essentiel. Ceux qu’on aime ! » Conscient que la pandémie nous affecte tous, il positive. « J’ai des amis, des gens autour de moi qui frôlent la dépression, qui deviennent susceptibles. C’est difficile à verbaliser, difficile à traiter, mais nous devons être là pour eux », insiste-t-il. Il avoue qu’il lui arrive aussi d’avoir des matins un peu moins faciles, mais qu’il garde espoir. « Ce que j’ai vécu en Colombie m’a endurci. Je relativise… » Il voit la vie d’une autre façon, une petite lorgnette de bonheur, celle des petits moments avec ses trois enfants et son épouse. Des fois, il maugrée discrètement, « certains médias matraquent les mauvaises nouvelles ! À nous de voir la vie plus belle. Si une bombe fait plus de bruit, pour chaque bombe qui tombe dans le monde, il y a des millions de caresses qui nourrissent la vie, ne l’oublions pas ». Un message qu’il espère continuer de propager sur les ondes dans son 2e album solo prévu en début d’année prochaine. Un album à deux visages, l’un souriant, enjoué, et joyeux ; l’autre, plus nostalgique, pour se rappeler ses racines, son voyage… Source : Le Franco Print 14163 Tags: Cristian de la Luna Arnaud Barbet (Le Franco)Le Franco (journal franco-albertain) Other posts by Arnaud Barbet (Le Franco) Contact author Related articles Une tournée convaincante pour Cristian De La Luna Effervescence musicale dans les Prairies Comments are only visible to subscribers.