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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan Friday, October 3, 2014 22666 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie... Thursday, October 2, 2014 29734
Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... Thursday, October 2, 2014 42494
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... Thursday, September 4, 2014 26105
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... Saturday, August 23, 2014 29288
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... Saturday, July 26, 2014 29071
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... Thursday, June 19, 2014 41362
Square One Thursday, June 19, 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives Thursday, June 19, 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Mychèle Fortin / Sunday, December 11, 2016 / Categories: Coup d'oeil sur le monde, Politique Cesar, mon ami cubain Fidel Castro (1926-2016) Photo: AFP Il y a quelques années, mon ami cubain, Cesar, a été envoyé en Hollande pour participer à une conférence. Lui qui n'avait jamais quitté l'île, il était tout excité à l'idée de ce voyage. Il a été bien déçu. « Il y a tout ici, m'écrivait-il. Les marchés, les épiceries sont pleines à craquer. Les rues sont propres. Les gens devraient être heureux et pourtant... personne ne sourit, personne ne dit bonjour. C'est triste ». Lui, qui disait « travailler comme un chien et être payé comme un chat », qui travaillait 14 heures par jour pour faire vivre sa famille, qui avait construit de ses mains, de peine et de misère, la petite maison dans laquelle il vivait avec sa femme, son fils cadet, sa mère, sa sœur et son frère, s'ennuyait de son île et du sourire de ses habitants. Il était fier d'être Cubain, fier de cette révolution grâce à laquelle Cuba était un véritable pays et non une succursale des USA, fier de l'éducation qu'il avait reçue et que recevaient ses enfants. Et pourtant, lorsque je voulais amener la discussion sur le terrain politique, lorsque je lui posais des question sur le régime castriste, il s'exprimait peu et à voix basse, en jetant des regards inquiets autour de lui. Là-bas, j'ai compris qu'être Cubain, ce n'est pas simple. L'école est gratuite (plus de 99% des Cubains ont complété leurs études secondaires) mais c'est toute une histoire que de vêtir correctement les enfants pour y aller. Les soins médicaux sont gratuits mais les étagères des pharmacies sont souvent vides. Le taux de mortalité infantile est inférieur à celui des États-Unis et l'espérance de vie parmi les plus longues en Amérique latine, mais pour beaucoup, c'est tout un contrat que de se nourrir. Les transports en commun coûtent trois fois rien mais on peut attendre des heures avant que ne se pointe un autobus. Le prix des denrées dans les magasins d'État est presque dérisoire mais là aussi, les étagères sont peu garnies. Je n'oublierai pas de sitôt la femme de chambre à laquelle j'ai donné 20$ en quittant l'hôtel et qui m'est tombée dans les bras, en larmes, la somme représentant l'équivalent d'un mois de salaire. Bien sûr, la situation était infiniment meilleure avant l’effondrement de l’Union soviétique vers laquelle Castro avait dû se tourner devant l'hostilité et une fin de non recevoir des États-Unis. S'en souvient-on? Lorsque Fidel s'est rendu aux États-Unis en avril 1959, le président Eisenhower a préféré jouer au golf plutôt que de le recevoir. A-t-on oublié que Washington a fait des pressions sur le Canada et les nations européennes sollicitées par Cuba dans le but d'obliger Castro à se tourner vers l'URSS et justifier ainsi sa politique hostile vis-à-vis la Havane? El comandante est décédé le 25 novembre dernier, soixante ans jour pour jour après avoir quitté le port de Tuxpán au Mexique à bord du Granma avec 81 hommes, parmi lesquels son frère Raúl et Ernesto Guevara. À peine débarqués sur l’île, ils furent accueillis par les tirs de 2000 soldats. Seulement 12 hommes survécurent. Et pourtant, 25 mois plus tard, le 1er janvier 1959, malgré le soutien des États-Unis, le général Fulgencio Batista prenait la fuite et les « barbudos » faisaient une entrée triomphale à La Havane. Fidel a défié 11 présidents américains et survécu à 638 complots pour l’assassiner (selon le Livre des records Guinness). On l'a accusé, avec raison, d'avoir supprimé les libertés économiques et politiques des Cubains. Malgré cela, ils étaient nombreux à craindre qu'après sa mort, Cuba ne retourne à l'époque de Batista, que les Cubains de Floride ne débarquent avec leur argent et leur arrogance pour s'approprier des kilomètres de plages et y construire hôtels et casinos. Comme dans les années 50 alors que, sous l’œil bienveillant des États-Unis, La Havane était un bordel à ciel ouvert et un haut-lieu de corruption et de blanchiment d'argent. On n'a pas fini de décortiquer l'héritage du Lider Máximo qui demeurera comme l’une des figures les plus controversées du XXe siècle. Mais il faudra être de bien mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’il a fait de Cuba une nation souveraine, indépendante et fière. Print 35196 Tags: Cuba Mychèle FortinMychèle Fortin Other posts by Mychèle Fortin Contact author Related articles Cuba : une catastrophe humanitaire au nom de la démocratie Cuba, l'île abandonnée au temps de la Covid-19 Cuba au temps de la COVID-19 À quand une visite de Justin Trudeau à Cuba? Le président cubain Raul Castro a formulé certaines demandes aux États Unis CUBA à l'heure des rapprochements Comments are only visible to subscribers.