Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Un outil économique pour nos communautés

23706

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.

Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

« On voit maintenant l’impact de l’économie francophone ». – Mariette Mulaire

32240

WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.


Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

32350
En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
32607
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir...
24433
RSS
First678911131415Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
123456789Last

Actualité économique

Réjean Paulin

La francophonie canadienne en 2020 : De l’indignation à l’espoir

Deux-mille-vingt a commencé sur une note un peu sèche. La Bibliothèque municipale de Toronto voulait retirer des dizaines de milliers de titres en français de ses rayons. Le livre est pourtant un des plus importants fondements matériels d’une culture.

La mauvaise nouvelle s’est vite répandue dans l’actualité. Le quotidien Le Devoir l’a dénoncée. Livres Hebdo, en France, a fait de même tandis que TV5 Monde l’a publiée à l’intention de la francophonie planétaire.

Le milieu politique s’en est mêlé. Les ministres Mélanie Joly à Ottawa et Caroline Mulroney à Toronto, les deux responsables des questions francophones dans leur gouvernement respectif, ont protesté.

Indignation aussi chez les francophones; l’Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto (ACFO-Toronto) et la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) ont sonné les clairons.

Étonnée par l’ampleur du mouvement, la bibliothécaire en chef de Toronto, Vickery Bowles, s’est finalement confondue en excuses. Elle va ajouter 20 000 titres à la collection.

Cette fausse note faisait suite aux échos du Jeudi noir de l’automne 2018, l’œuvre du premier ministre ontarien, Doug Ford. L’Université de l’Ontario français était mise en dormance puis le Commissaire aux services en français disparaissait.

Tourmente par la suite, les protestations ont fusé de partout au pays avec de bons résultats. L’Ontario a maintenant une nouvelle commissaire aux services en français puis l’Université de l’Ontario français, toujours en projet, est remise sur les rails.

Les voltes-faces sont rares en politique. La règle habituelle veut qu’un décideur ne se trompe pas. Ce qui est fait est fait, et le restera, mais pas cette fois. L’erreur n’a pas résisté au poids de l’opinion. On a l’impression que le Canada que l’on dit «anglais» a testé ses limites.

La force de l’opinion

Que l’annonce de la suppression de livres en bibliothèque fasse le tour du monde, personne ne s’y attendait. Que le Jeudi noir soulève une déferlante d’un océan à l’autre, Doug Ford ne l’avait certainement pas prévu.


« L’opinion publique serait-elle maintenant un atout dans la défense de la langue française au Canada? »

Ce serait bien parce qu’il y a encore beaucoup à faire comme en témoigne le mandat de a ministre fédérale responsable des Langues officielles, Mélanie Joly. Voici quelques éléments.

Elle doit moderniser la Loi sur les langues officielles, renforcer le rôle de Radio-Canada auprès des minorités, veiller à ce que Air Canada offre désormais un service bilingue, et affirmer davantage les pouvoirs du commissaire aux langues officielles. On lui demande aussi de mieux compter les élèves qui ont besoin d’écoles françaises tout en investissant généreusement dans les infrastructures et programmes pour mieux soutenir les minorités. La liste est longue.

Les augures semblent bons au Parlement. Tous les partis qui ont fait élire des députés veulent moderniser la Loi sur les langues officielles. S’ils sont tous fidèles à leurs promesses, le travail en sera grandement facilité. La confrontation, souvent fréquente entre députés, fera place à la collaboration.

La requête du président de la FCFA, Jean Johnson, sera entendue, du moins, espérons-le. «J’appelle tous les parlementaires à se mettre avec nous au travail pour enclencher avant la fin de l’année, le processus de modernisation de la Loi», avait-il déclaré au lendemain des dernières élections.

Enfin, on attend le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, qui rassemblera toute la famille francophone, Québécois compris. Il aura lieu dans la Vieille capitale en juin. Trois-cents leadeurs de la francophonie vont y participer. La ministre québécoise responsable de la Francophonie canadienne, Sonia LeBel, et le président de la FCFA s’entendent sur l’objectif, soit collaborer pour bâtir «ensemble» l’avenir du français au Canada.

Les jalons semblent en place pour que 2020 soit prospère. Mais de la parole aux actes, c’est parfois comme de la coupe aux lèvres, il y a loin. Pourquoi pas une petite pointe d’humour? Loin de la soupe au lièvre, avec un grain de sel…

Print
25834

Réjean PaulinRéjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top