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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

Les chiffres dévoilés par Statistique Canada viennent confirmer ce qu’exprime la communauté scolaire fransaskoise depuis plusieurs années : le nombre d’enfants ayant droit à l’école en français est bien supérieur à la capacité d’accueil des écoles fransaskoises.

La demande dépassant l’offre, bien des établissements scolaires fransaskois sont débordés et ne peuvent faire face aux besoins grandissants.

Des données bienvenues

Ce chiffre a pu être obtenu après que des associations de défense des droits des francophones à travers le pays ont fait pression auprès de l’organe fédéral de la statistique. Et ce, afin que le formulaire de recensement de 2021 soit amendé et inclue des questions sur la langue d’instruction des parents et des enfants.

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Jean de Dieu Ndayahundwa, porte-parole du Comité des parents inquiets et préoccupés (CPIP) de Regina Crédit : Courtoisie

En effet, depuis 1986, aucune question ne permettait d’identifier les parents d’enfants qui ont droit à l'éducation en français ou en anglais en milieu minoritaire. Le nombre d’ayants droit restait alors flou et le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) devait faire appel à des instituts de recherches démographiques pour faire valoir les besoins en éducation francophone.

« Plusieurs études réalisées pour le compte du CÉF par le passé laissaient entrevoir qu'il y avait un bassin important d'ayants droit en Saskatchewan », souligne Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF).

Et d’ajouter : « Les chiffres publiés par Statistique Canada le 30 novembre confirment cela d'une manière éclatante. Nos arguments auprès du ministère de l'Éducation sont maintenant fondés sur des chiffres objectifs. »

Ainsi, en collaboration avec le CÉF et l’Association des parents fransaskois (APF), l’ACF compte travailler sur une stratégie commune pour réclamer davantage de financement en éducation francophone de la part du gouvernement provincial.

Des besoins flagrants

« Environ 12,5 % des ayants droit potentiels fréquentent les quinze écoles fransaskoises », estime Denis Simard. Malgré ce faible pourcentage, la plupart des établissements fonctionnent déjà à plein régime : « Il y a urgence à augmenter immédiatement la capacité des écoles fransaskoises à Saskatoon, à Prince Albert et à Regina », lance le chef de file.

Le gouvernement de la Saskatchewan avait promis d’annoncer l’édification de trois écoles francophones dans ces trois centres urbains avant 2025. C’est chose faite pour la capitale provinciale, puisqu’une nouvelle école est sur le point d’être construite dans le nord-ouest de Regina.

La première pierre de l’établissement devrait être posée en avril 2023. Selon Jean de Dieu Ndayahundwa, porte-parole du Comité des parents inquiets et préoccupés (CPIP) de Regina, les travaux devraient être achevés en juin 2024 pour une première rentrée dès septembre la même année.

Même après l’ouverture de la nouvelle école, Jean de Dieu Ndayahundwa insiste sur l’importance de conserver l’école du Parc, dont les locaux ont été prêtés au CÉF par la Division des écoles catholiques de Regina pour faire face à la demande. « La Division voulait vendre ces bâtiments et nous avons pu empêcher cette vente. Il faut garder l’école du Parc de façon permanente », juge-t-il.

Il faut dire que, parmi les 16 000 jeunes ayants droit à l’instruction en français dans la province, plus de 3 900 se trouvent dans la capitale. « Or, seulement 840 élèves sont inscrits dans les trois écoles francophones de Regina », fait valoir Jean de Dieu Ndayahundwa.

Selon ce dernier, il y aurait besoin d’au moins cinq écoles primaires francophones, « juste pour commencer », dans les quatre coins de la ville de Regina.

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Bien que l’école du Parc à Regina soit une solution temporaire pour faire face à l’augmentation du nombre d’élèves, plusieurs voix demandent à ce qu’elle devienne permanente. Crédit : Page Facebook de l’école du Parc

Car en plus d’augmenter la capacité d’accueil, l’objectif de la communauté scolaire fransaskoise est aussi d’aller chercher les francophones éparpillés dans les écoles anglophones et de les inciter à intégrer le système de langue française.

« Parmi les parents des milliers d’enfants ayants droit, plusieurs ne sont pas nécessairement au courant des avantages de fréquenter une école francophone », regrette Denis Simard. Pourtant, le président de l’ACF met en avant la meilleure réussite scolaire, l’assurance d’un bilinguisme fonctionnel et la diminution de l’insécurité linguistique.

Fort de ces nouvelles données, le CPIP compte bien poursuivre la défense de son approche axée sur la multiplication d’écoles de proximité de taille moyenne. L’association promet d’être proactive en 2023 et encourage la communauté fransaskoise à ne ménager aucun effort pour faire valoir ses droits au sein des affaires municipales.

 

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Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez

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