Close
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

23454

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

Impact sur les francophones

23451
« Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera...
24477
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires

Le français, un atout de taille en affaires

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de...
18331
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
30985
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
22277
RSS
First567810121314Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1234567810Last

Actualité économique

Les Wilson, une famille résolument moderne
Arthur Béague

Les Wilson, une famille résolument moderne

Devant ce bal majestueux qui pousse des milliers d’oiseaux à venir passer l’été dans nos contrées, il en est une qui sort du lot, moderne et unique. Coup de projecteur sur une espèce animale matriarcale : les phalaropes de Wilson.

Le phalarope de Wilson (Phalaropus tricolor) est une espèce qui appartient au groupe des limicoles, c’est-à-dire des oiseaux de rivage. Il est friand des organismes présents dans l’eau basse, et ceux qui ont eu la chance de survoler la Saskatchewan auront très vite compris pourquoi cet animal y trouve son compte.

Ce n’est certainement pas les quelque 18 000 kilomètres qui freineront l’envie de cet oiseau de venir profiter des milliers d’étangs et de marais que la province a à lui offrir. Chaque année, aux alentours du mois de mai, les phalaropes, baluchons sur le dos, quittent les lacs salés des Andes pour rejoindre les Prairies canadiennes.

Pas de ça chez les Wilson !

Comme tout un chacun, à l’arrivée sur le lieu des vacances, on déplie ses bagages, on regarde le paysage et on file au buffet. C’est ici que les premières interactions naissent. On regarde ses voisins, on scrute leurs habitudes et on juge leur tenue vestimentaire.

C’est peu dire que les Wilson font rapidement jaser dans le paysage. Les regards sont soutenus, un brin moqueurs, mais surtout interrogatifs. Qui sont-ils et pourquoi font-ils tout différemment ?

Chez les oiseaux, les rôles sont bien souvent simples. À l’approche de la saison des amours, les mâles sortent leurs plus belles tenues et font la cour aux demoiselles, les éblouissant de leur plumage coloré et de mélodies soigneusement préparées. L’acte consommé, il est l’heure de trouver un nid où la femelle passera le plus clair de son temps. Couver, élever, telle est sa destinée.

Mais les phalaropes de Wilson ont une vision bien différente de la parentalité. Ici, ce sont les femelles qui font les avances. C’est elle qui prend la décision de choisir l’emplacement du nid que le mâle construira, bien caché dans les hautes herbes.

Bien qu’ayant toute la bonne volonté du monde, le mâle ne pond pas les œufs, mais il assume malgré tout sa paternité pleinement en les couvant. Tandis que monsieur s’occupe de l’élevage des jeunes, la femelle défend corps et âme le territoire.

Richardson, à jamais le premier

L’explorateur et médecin écossais John Richardson (1787-1865) a passé 8 ans à explorer les contrées canadiennes. Nous lui devons de nombreux ouvrages et travaux en histoire naturelle qui sont toujours des références 200 ans plus tard.

La petite histoire raconte qu’en tuant un phalarope de Wilson le 21 juin 1827 à Cumberland House sur la rivière Saskatchewan, il fut le premier Européen à reconnaître le phénomène de rôle sexuel inversé chez les phalaropes.

L’inversion des rôles des sexes se définit généralement par un investissement des mâles dans la reproduction et l’élevage des jeunes plus important que celui des femelles.

Lorsque c’est le cas, les futurs pères deviennent en revanche plus exigeants dans le choix de leur partenaire et c’est donc au tour des femelles de se parer d’ornements pour séduire les mâles. C’est ce qu’on appelle l’expression des caractères sexuels secondaires.

C’est grâce à une concentration particulièrement élevée en testostérone (une hormone généralement plus présente chez les mâles) que madame Wilson peut se mettre sur son 31. Opération séduction lancée pour l’été !

Print
3087

Arthur BéagueArthur Béague

Other posts by Arthur Béague
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top