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L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu Impact sur les francophones Thursday, August 27, 2015 23238 « Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
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Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... Friday, June 26, 2015 18102
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... Thursday, June 18, 2015 28736
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... Thursday, June 18, 2015 24559
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La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer... Tuesday, June 16, 2015 21994
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Wednesday, May 20, 2015 Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.
Dominique Liboiron / Wednesday, March 2, 2022 / Categories: Aventure et plein air, Politique Une aventure politique aux barricades de Coutts Crédits : Dominique Liboiron 30 janvier 2022. Sud de l’Alberta. La Gendarmerie royale du Canada bloque mon chemin. J’arrête la voiture et je descends la fenêtre. Le policier me demande où je m’en vais… « À Coutts », lui dis-je. Je m’attends à être bombardé de questions et à devoir présenter ma pièce d’identité. À la place, le policier sourit et dit que j’ai l’air endormi. En effet, c’est de bonne heure le matin. La GRC me laisse passer. Je suis surpris par le ton amical et la bonhomie de mon interlocuteur. Cela confirme mes soupçons : le policier manque d’information précise au sujet de la situation à Coutts. Hier, on m’a dit que la police ne laissait pas les automobilistes passer. Doutant que les médias traditionnels décrivent honnêtement la situation, je me suis décidé à me rendre moi-même à Coutts pour voir de mes propres yeux ce qui se passait. Le village albertain de Coutts se situe littéralement à la frontière avec le Montana. Le village agricole compte environ 200 résidents. Malgré sa petite taille, Coutts détient l’une des douanes les plus importantes au Canada au niveau de la valeur de la marchandise qui y passe, soit 6 milliards de dollars par an. Le Convoi de la liberté a déclenché des manifestations dans la plupart des villes canadiennes majeures. Crédits : Dominique Liboiron Juste avant d’arriver à Coutts, je vois des dizaines de camions-remorques stationnés sur l’autoroute. Ils sont décorés de drapeaux canadiens qui claquent au vent. Les camions sont bloqués par d’autres camions qui empêchent la circulation vers les douanes. Les médias ont dit que les camionneurs avaient bloqué l’accès au village et que personne ne pouvait entrer ni sortir de Coutts. Cette information n’est pas tout à fait vraie. Oui, l’intersection de l’autoroute où l’on tourne normalement pour entrer à Coutts est bourrée de véhicules, mais il y a un chemin de gravier près de l’autoroute qui mène au village. Je fais le détour facilement. Il n’y a que le fossé entre l’autoroute et le chemin de gravier. Arrivé à Coutts, je stationne près de la barricade de camions où je parle avec des manifestants. En marchant autour, je lis les bannières politiques affichées sur les camions et je parle avec des organisateurs, des manifestants, des bénévoles et des camionneurs. En somme, ils revendiquent la liberté, la fin des mandats et la démission de Justin Trudeau. Je ne vois aucun symbole raciste, misogyne ou de haine. Plutôt, je trouve un esprit d’entraide et de but commun. Des bénévoles des communautés environnantes sont là pour préparer des repas. Les gens veulent juste que la vie retourne à la normale. Vers midi, je m’arrête au restaurant, le seul du village. La salle est pleine et les clients doivent s’asseoir avec des personnes qu’ils ne connaissent pas. Mais cela ne fait qu’encourager la discussion. À l’unisson, tout le monde parle de la COVID et de politique. Print 5593 Dominique LiboironDominique Liboiron Other posts by Dominique Liboiron Contact author Comments are only visible to subscribers.