Bon 36366
Close
Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

23257

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

L’après-pétrole dans l'Ouest canadien: entre déni et peur de l’inconnu

Impact sur les francophones

23264
« Le pétrole nous a donné une période de croissance économique mais il n’en reste rien, soutient la professeure retraitée de l’Université de Calgary, Dominique Perron. Les perceptions traditionnelles de l’économie ont à peu près trahi les Canadiens. Le...
Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera...
24307
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires

Le français, un atout de taille en affaires

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de...
18149
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
30622
La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
22025
RSS
First567810121314Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1234567810Last

Actualité économique

Le lièvre peut-il dormir sur ses deux oreilles ?
Arthur Béague

Le lièvre peut-il dormir sur ses deux oreilles ?

Dans chaque ruelle de Saskatoon, Regina ou Moose Jaw, ils sont là. Certains d’entre nous les tolèrent, d’autres les aiment et d’autres encore rêvent de les voir dans leur four à 250 degrés. Nous en avons tous déjà vu et nous sommes tous d’accord pour dire que leur population augmente, mais connaissons-nous vraiment bien notre voisin aux longues oreilles ?

Ces prochaines lignes vous permettront de briller en société et de prouver à tout le monde, s’il y avait encore des réticents, que vous êtes la Madame ou le Monsieur Culture de la famille. Il est temps de rétablir la vérité sur un sujet bien trop important ici en Saskatchewan.

Les animaux aux longues oreilles que nous observons dans nos arrière-cours, sur nos pelouses et à peu près dans tous les parcs de la ville sont des lièvres de Townsend, ou lepus townsendii, aussi connus sous le nom de lièvres des prairies.

Le lièvre de Townsend est présent dans tout le centre-ouest du Canada et des États-Unis. Il affectionne les prairies ouvertes, mais il prospère dans les pâturages et les champs en raison de sa vitesse et de sa capacité à échapper aux prédateurs. Ainsi le retrouve-t-on dans les plaines du centre et du sud de la Saskatchewan.

L’espèce est à ne pas confondre avec le lièvre d’Amérique, présent aussi dans la province mais qui est plus petit, plus discret et plus habitué au milieu forestier. Ne courons pas deux lièvres à la fois !

Vous l’aurez remarqué ces dernières semaines, le lièvre de Townsend change de couleur au fil des saisons. L’hiver arrivant, son pelage marron fait place à un magnifique pelage gris, puis blanc, lui permettant de ne faire qu’un avec la neige. Redoutable stratégie anti-prédatrice, ce camouflage lui permet de rester sagement à l’abri la journée durant pour ensuite sortir au crépuscule afin de se nourrir de bourgeons, de brindilles ou d’écorces.

Chez notre ami rongeur, le mois de février est attendu comme le messie puisqu’il sonne le début de la saison de reproduction. Une période qui verra chaque hase mature donner naissance à 4-5 levreaux en moyenne par portée. Un plaisir qui pourra se reproduire jusqu’à 4 fois par an ! Chaud lapin, le lièvre ! Au vu de ces chiffres et de la sécurité que les villes leur apportent, il est facile de comprendre que la population de lièvres augmente autant.

Bien qu’aucun programme de surveillance ne soit en place en Saskatchewan, nos aînés sont d’accord pour dire qu’il y en a plus qu’avant. Les dégâts dans les potagers ou sur les arbres et arbustes en hiver sont décriés, au point de pousser certaines municipalités, dont Regina, à adopter un programme de contrôle de la population.

En 2018, vingt-sept lièvres avaient ainsi été capturés, dont dix-sept euthanasiés. Un programme qui avait suscité de vives critiques et qui n’avait pas été reconduit, faute aussi de résultats convaincants. Néanmoins, certains arbres de la ville avaient été enveloppés pour les protéger des dents longues du rongeur. Une mesure qui a fait ses preuves et qui est toujours en vigueur à Saskatoon et Regina.

La solution ne serait-elle pas tout bonnement d’apprendre à vivre avec d’autres êtres vivants et de cesser de vouloir tout contrôler ? Une vision partagée par une grande majorité d’habitants, comme l’atteste le sondage lancé par un Saskatchewanais sur Facebook.

Print
13843

Arthur BéagueArthur Béague

Other posts by Arthur Béague
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top