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Impact sur les francophones

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Commission de vérité et réconciliation: notre apartheid à nous

Commission de vérité et réconciliation: notre apartheid à nous

Environ 150 000 enfants des Premières Nations, Inuits et Métis ont été enlevés à leur famille et forcés de vivre dans des pensionnats gouvernementaux, dont le dernier a été fermé en 1996. Plus de 6000 y auraient trouvé la mort. Le chiffre est approximatif, puisque le gouvernement fédéral a cessé d'enregistrer les décès dans les pensionnats indiens autour de 1920.

C'est ce qu'a révélé, entre autres, le Rapport de la Commission de vérité et réconciliation. Les dessous sordides de notre apartheid à nous. 

Nous sommes collectivement consternés devant la description de cet effort concerté pour "sortir l'indien de chaque enfant", comme disait le Père de la Confédération John A. Macdonald. Nous sommes atterrés par ce génocide culturel, même si certains préfèreront, à l'instar du Premier ministre Stephen Harper, parler "d'assimilation forcée".

Nous nous sentons tous concernés et pourtant, ça a duré pendant 120 ans. C'est qu'il en a fallu du monde pour faire ça, vider des villages, arracher des enfants (aussi jeunes que 3 ans) à leurs parents, leur couper les cheveux, les enfermer, leur interdire de parler leur langue, les battre, les violer, souvent, impunément. Pendant plus d'un siècle et on n'a rien vu. Ou pire, on a vu mais on n'a rien fait. Même quand les conséquences désastreuses de cette catastrophe sont devenues de plus en plus évidentes de génération en génération.

Nous nous sentons tous concernés par ce qu'on a fait subir aux Premières Nations  et pourtant, nous ne les connaissons pas.  Qui peut en nommer, comme ça sans réfléchir, 7 ou 8 ?  Moi, à la fin de mon cours classique, je connaissais par coeur les noms des rois de France depuis Charlemagne, celui des grands explorateurs qui avaient "découvert" l'Amérique, les Plaines d'Abraham, mais j'aurais été incapable de dire qui étaient les "indiens" qu'il m'arrivait (rarement) de croiser, quelle lanque ils parlaient, quelle était leur histoire. De l'école primaire me restait un vague souvenir des méchants Iroquois, des bons Hurons et des Saints martyrs canadiens.

Recommandations de la CVR

« Motivés par leur courage, les survivants des pensionnats indiens se sont mis en quête de justice et de reconnaissance de la part du Canada en s’adressant aux tribunaux qui ont pavé la voie à la vérité et à la réconciliation. (...) Au nom de l’Assemblée des Premières Nations, je remercie les commissaires pour la détermination, le courage et la sincérité dont ils et elles ont fait preuve en s’attelant à cette tâche importante de vérité et de réconciliation ». 

C'est par ces propos que le chef national de l'Assemblée des Premières Nations (APN), Perry Bellegarde, a accueilli les conclusions qu'a livrées la CVR au terme de travaux qui ont duré six ans.  Il a réitéré l'engagement de l'APN à la réconciliation, mais souligné que celle-ci prenait de nombreuses dimensions alors que les Premières Nations composent avec les séquelles du système des pensionnats indiens.  

Qu'on se le dise, les bonnes intentions ne suffiront pas. Pour qu'il y ait réconciliation, il doit y avoir connaissance de l'histoire de l'autre. On ne sera pas surpris si une grande partie des 94 recommandations du Rapport portent sur l'éducation, celle des Autochtones tout comme celle des Canadiens en général, ni que ces recommandations trouvent écho dans les propos du chef de l'APN: « L’éducation et la sensibilisation pavent d’abord la voie à la compréhension, puis à l’action, et finalement la réconciliation. Je maintiendrai mon appel en vue d’enseigner l’histoire des pensionnats indiens au Canada ».

Pour que la réconciliation commence

Il faut aller plus loin que ça. Dépasser les stéréotypes et les mythes. Regarder les choses telles qu'elles sont et mieux comprendre pourquoi elles sont comme ça.  Apprendre leur histoire qui commence bien avant qu'on ne les ait "découverts".  Réapprendre la nôtre. Inviter les Serge Bouchard de ce monde à faire des tournées dans les écoles. Offrir de la formation continue aux employeurs qui embauchent ou souhaitent embaucher des Autochtones. 

Les travaux et les conclusions de la CVR nous ont révélé dans toute son horreur l'histoire des pensionnats.  Qu'est-ce qu'on attend pour mettre sur pied une commission d'enquête publique sur les femmes autochtones disparues ou assassinées? (Voir La loi, l'ordre et les femmes autochtones –  Eau vive 28 août 2014). Il n'y a pas qu'au passé que les horreurs se produisent.

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Mychèle Fortin (EV)Mychèle Fortin

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