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Éduquer et inspirer : deux résolutions pour débuter le Mois de l’histoire des Noirs en 2025
Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse

Éduquer et inspirer : deux résolutions pour débuter le Mois de l’histoire des Noirs en 2025

C’est entre conférence, réflexion, partage et festivités que le lancement du Mois de l’histoire des Noirs s’est tenu le 1er février au Bistro du Carrefour des Plaines à Regina. La cérémonie a réuni des membres du gouvernement, des professionnels de l’éducation, mais aussi des familles et amis proches de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS).

Pour la CAFS, le Mois de l’histoire des Noirs représente une occasion en or pour travailler sur la vérité et l’unité dans la diversité, mais aussi pour sensibiliser le large public.

Dans son discours, Melchior Niyonkuru, directeur général de l’organisme, a ainsi tenu à rappeler l’importance de reconnaître, apprécier et même honorer la contribution des personnes noires à l’histoire du Canada.

« Pour hier comme pour aujourd’hui, nous invitons à faire comprendre que le Mois de l’histoire des Noirs n’est pas forcément uniforme, mais plutôt une riche mosaïque de cultures et d’histoires diverses. »

Plusieurs témoignages

Certaines personnes présentes lors de la cérémonie ont tenu à donner leur point de vue, à l’instar de Bertrand Ninteretse, connu sous son nom d’artiste Kaya Freedom.

« Le but de ce mois est de venir voir, écouter et parler avec les Noirs, venir partager la nourriture, la musique, pour comprendre les origines et pourquoi nous sommes venus ici. »

Avant d’ajouter : « Moi, je suis un artiste pour le changement positif des mentalités, c’est-à-dire pour l’unité dans la diversité. C’est le cœur de mon message. »

Souvent articulé autour d’une dualité entre passé et avenir, le Mois de l’histoire des Noirs 2025 ne déroge pas à la règle puisque le gouvernement du Canada a opté pour le thème L’héritage et le leadership des personnes noires : célébrer l’histoire canadienne et inspirer les générations futures.

Une thématique accueillie à demi-teinte par certains comme Bertrand Ninteretse : « On a toujours tendance à parler du passé, de l’esclavage, des révolutionnaires qui se sont battus pour les droits des Noirs. Moi, j’aimerais parler de l’excellence, du futur et de comment nous sommes en train d’avancer. »

À l’inverse, d’autres membres de la communauté comme Jean de Dieu Ndayahundwa estiment que la considération du passé est essentielle pour mieux progresser.

« L’esclavage a duré 400 ans, la colonisation une centaine d’années… Ça va prendre beaucoup de temps pour que ça change dans les esprits, pour qu’on puisse vivre en harmonie et pour que nos enfants puissent avoir confiance en eux-mêmes et porter le flambeau. »

Le porte-parole du Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) à Regina poursuit : « Au Canada, il y a des Noirs qui sont venus depuis plusieurs années et d’autres qui continuent de venir. C’est important de souligner leur contribution dans la société pour que finalement ce sentiment d’égalité puisse s’établir dans les esprits, mais aussi dans la conscience collective. »

Un message à faire passer

Un membre du gouvernement provincial s’était déplacé pour l’occasion en la personne de Kevin Weedmark, élu de la circonscription de Moosomin-Montmartre.

« Au nom de Scott Moe, je vous remercie de m’accueillir parmi vous aujourd’hui. La meilleure partie du travail de membre de l’Assemblée législative, c’est d’avoir l’occasion de rencontrer différents groupes de différentes cultures », a déclaré ce dernier.

L’homme politique a aussi tenu à remercier les nouveaux arrivants ainsi que toute la communauté francophone d'avoir choisi la Saskatchewan, une décision « qui valorise et diversifie la province ».

« Un jour, Martin Luther King a écrit I have a dream, et maintenant c’est possible. Il faut parler de comment on peut être fransaskois originaire d’Afrique, comment on peut faire de nos rêves des réalités », conclut pour sa part Kaya Freedom.

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