Fonds l'Eau vive banniere
Close
La lutte contre le sida en Saskatchewan toujours en retard

La lutte contre le sida en Saskatchewan toujours en retard

La mise en place de programmes contre le sida a toujours traîné dans la province. Un article de L’Eau vive publié le 2 juin 1992 estimait que cela prendrait seulement deux ans pour rattraper la norme canadienne. Force est de constater que ce n’est toujours pas le cas.

La Saskatchewan demeure la province avec les plus hauts taux de sida dans le pays. Des taux 2,4 fois plus élevés que la moyenne nationale.

En outre, depuis quelques années, les dépistages se font moins nombreux et il semble que le sida ne soit plus perçu comme une menace par les Saskatchewanais. 

Depuis la pandémie, le nombre de dépistages du sida dans la province a diminué de 93 832 tests en 2019 à 71 681 en 2021. D’où, sans doute, des taux réels de la maladie plus hauts que ceux enregistrés formellement.

Le sida, ou syndrome d’immunodéficience acquise, est un virus chronique irrémédiable qui attaque le système immunitaire du corps.

Depuis son apparition en Amérique du Nord dans les années 1980, les personnes diagnostiquées souffrent en plus de la maladie d’un stigma sociétal.

Le sida était à l’origine perçu comme une maladie concernant seulement les membres de la communauté LGBTQ+, mais on sait aujourd’hui que c’est un danger pour tout le monde, issu principalement de l’utilisation de drogues par voie intraveineuse et de rapports sexuels non protégés.

Dans l’article de 1992, on pouvait lire : « La Saskatchewan est à l’origine de l’assurance-maladie au Canada et elle continuera de fournir à ses habitants une protection sociale de qualité. »

Mais, avec les coupes budgétaires, la pénurie de travailleurs et le changement de gouvernement, la Saskatchewan est finalement soumise à des conditions de services sociaux similaires à celles du reste du pays.

La lenteur des services médicaux entraîne des retards dans les dépistages et les traitements du sida, même si ces derniers sont généralement couverts par les assurances médicales publiques.

Pourquoi les taux de sida continuent-ils de grimper en Saskatchewan ? La prévention auprès des plus jeunes fait défaut. Malheureusement, la Saskatchewan reste figée dans le temps et est réticente à l’ouverture à la sensibilisation dans le cadre de l’école.

Tout comme en 1992, les organisations communautaires poursuivent leurs efforts sur le terrain de la sensibilisation. Un travail sans relâche, surtout hors des grands centres urbains.

La coordinatrice provinciale de l’information sur le sida de l’époque, Nida Wurtz, disait que « les choses évolu[ai]ent doucement », que leur but était de parler « de safe sex ». Aujourd’hui, les messages restent les mêmes et l’emphase est toujours placée sur les jeunes.

L’effet Magic Johnson, après l’annonce en 1991 qu’il était lui-même atteint par le sida, a été révolutionnaire. Des programmes menés par AIDS Regina et des infirmières ont introduit des présentations sur le sida jusque dans les écoles.

Toutefois, après un incident dans une école secondaire à Lumsden, le gouvernement provincial a suspendu toutes les présentations relatives à l’éducation sexuelle dans les écoles.

Même si le ministère de l’Éducation a rendu obligatoire la diffusion d’information sur le sida à travers des cours d’hygiène en 1998, les perspectives restent conservatrices.

En Saskatchewan, les enseignants ont besoin de recevoir le consentement des parents avant d’aborder de tels sujets. Les parents ont ainsi le droit de retirer leurs enfants des leçons sur l’éducation sexuelle, ce qui comporte souvent des conversations sur la violence, les maladies et les relations saines.

Lien avec le reste du paragraphe? Essaies-tu de montrer un lien clair entre prévention et guérison?

Nouvelle loi d'il y a un mois non? Je mentionnerais le numéro de la loi (soit celle-ci soit celle de l'an dernier) pour ceux et celles qui veulent pousser la recherche.

Print
2478

Alyssa Parker – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Other posts by Alyssa Parker – IJL-Réseau.Presse
Contact author

Contact author

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

26713
GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie automatisée (Cardlock) à Gravelbourg le 11 juin.
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

33202

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
23666
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
23163
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

31147
RSS
First89101113151617Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top