Tous dans le même bateau
NDLR: Suivi de Marie-France Kenny à sa lettre Sommes-nous une menace à notre propre développement?
Ma récente lettre à l’Eau vive semble avoir soulevé beaucoup de réactions. Si plusieurs m’ont écrit, pour me remercier ou pour abonder dans le même sens que moi, il semblerait que d’autres se soient plaints à d’autres, qui se sont plaints à d’autres, qui eux, ont eu la bonté et l’intégrité de m’appeler eux-mêmes, pour me donner une critique constructive, plutôt que d’alimenter les rumeurs.
Certains auraient compris selon mes propos que je disais que les Burundais, les Ivoiriens, les blancs ou les musulmans étaient racistes. Ce n’était nullement mon intention, je tentais, tant bien que mal, d’illustrer que nous sommes tous et toutes dans le même lot, que l’on met davantage l’accent sur nos différences géographiques, notre couleur, notre religion, etc. plutôt que sur ce qui nous unit, notre langue, un développement communautaire sain et positif.
En fait, j'aurais pu dire des Français, des Québécois, des Chinois, des Congolais, des Fransaskois, des Sénégalais, des petits, des grands, des blonds, des roux, etc. puisque nous sommes tous dans le même bateau.
Si j’ai offusqué quiconque en identifiant certains groupes au hasard pour illustrer mon texte, ou si certains ont senti que je les accusais de racisme, je m’en excuse, ce n’était certainement pas mon intention.
En terminant, je nous invite tous et toutes à se parler directement, plutôt que de se plaindre à d’autres et d’alimenter des rumeurs. Rien de mieux que de parler à la bonne personne afin d’entretenir de bonnes communications ! On évitera ainsi les malentendus et on s’en portera tous et toutes mieux.
Marie-France Kenny
Regina
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