Après sa pause estivale, l’Eau vive reprend du service. Et pour ce premier numéro de la rentrée, Stephen Harper a choisi de lancer le pays dans un marathon électoral de 78 jours.
C’est une Eau vive en mutation qui suivra cette course de fond. Florent Bilodeau a cédé sa place de directeur. Qu’il soit remercié pour tout le travail accompli durant cet intérim plus long qu’il ne l’avait prévu, équivalent à trois fois la campagne électorale voulue par le Premier ministre.
Votre journal a donc depuis mercredi dernier un nouveau directeur. Quel plaisir pour moi, dès ce premier numéro d’entrée en fonction, de toucher du doigt l’opinion des Fransaskois envers ces élections, de voir s’exprimer dans nos pages les avis, souhaits, critiques de la communauté.
Journaliste en France depuis une douzaine d’années, j’ai commencé ma carrière en presse écrite. J’ai travaillé pour des journaux régionaux tels que Toutes Les Nouvelles, l’Echo Républicain, puis nationaux comme Le Parisien. Je me suis ensuite orienté vers la radio en collaborant avec des stations telles que Yvelines Radio, MFM, Radio J, avant de rejoindre le service Afrique de Radio France Internationale (RFI). Tour à tour présentateur, animateur, rédacteur, j’ai été plusieurs fois envoyé spécial notamment au Burundi, en Tunisie, au Bénin, en République démocratique du Congo, au Burkina Faso, au Mali, etc. Dernièrement j’ai couvert pour RFI l’épidémie d’Ebola en me rendant à plusieurs reprises au Liberia.
Mais assez parlé de moi. Comme les électeurs allant aux urnes, l’Eau vive entame elle aussi une marche en avant avec une seule ambition : mieux vous satisfaire. Comme un jour de vote, le journal sera face à des choix. Dans un contexte de diminution des recettes notamment publicitaires, de changement des habitudes des lecteurs, d’une importance toujours plus grandissante du numérique, l’Eau vive doit s’adapter et faire face à ce défi pour continuer à bien informer les Fransaskois, refléter leurs intérêts et leur réalité.
Le virage numérique entamé devra se poursuivre, nos correspondants à travers la province seront soutenus pour qu’ils puissent vous livrer une information de qualité. La présentation du journal devra évoluer vers une présentation plus claire, plus structurée, sans perturber les habitudes de lectures.
Mais pour ce faire, le journal doit trouver de nouvelles sources de revenus. Et il compte aussi sur ses lecteurs. Notre hebdomadaire constitue une source d’information sur les francophones unique dans la province. Il entend le rester. Ainsi, cet automne, nous lancerons une campagne de financement. Nous espérons que ceux pour qui ce journal est utile et nécessaire au bien de la communauté soutiendront l’Eau vive dans sa course d’obstacles.