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Aventure et plein air

Fin de voyage tragique pour Don Peterson

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Une fois en Australie, Don Peterson et les autres les participants du « Clipper Round the World » devaient participer à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la capitale de la Tasmanie.

Une fois en Australie, Don Peterson et les autres les participants du « Clipper Round the World » devaient participer à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la capitale de la Tasmanie.

Photo : Tania Liboiron 

Don Peterson dormait à bord du voilier avec lequel il participait à une course autour du monde lorsque l’impact l’a réveillé. Un bruit « terriblement fort, » dit-il, suivi par des « vibrations intenses qui réverbéraient à travers le bateau. » Son navire venait de frapper un récif.

Si vous lisez régulièrement ma chronique, l’aventure de Don Peterson vous est familière. Depuis le mois d’août, j’ai écrit deux fois au sujet de ce Saskatchewannais, originaire de Maple Creek, qui s’était inscrit au « Clipper Round the World », une course maritime d’une durée de près de 12 mois. Malheureusement, sa course a connu une fin tragique sur la côte d’Afrique du Sud, le 31 octobre dernier.

Selon Don Peterson, l’impact avec le récif était comme un accident d’auto, mais au ralenti et d’une plus longue durée. Au cours d’une heure et demie, les vagues et le vent continuaient de gruger le bateau et de le traîner sur les roches. Le bruit et les vibrations devenaient de plus en plus forts et intenses.

Suite à la collision, Don Peterson a mis ses combinaisons étanches et son gilet de sauvetage. Ensuite, il a pris charge du système de communication satellite afin de signaler l’opération de secours. C’était seulement une question de temps avant que le bateau ne coule, indique l’homme de 51 ans.

Sa course avait commencé à Liverpool, en Angleterre, le 20 août. La compétition comptait douze yachts, tous identiques, et un équipage de 15 à 20 participants par bateau. Le trajet à franchir s’étale sur plus de 40 000 miles ou 64 000 km.

Don Peterson se dit « très déçu et frustré » par la situation parce que son équipe venait d’établir de nouveaux records, entre autre un record de vitesse pour ce type de bateau. Ce faisant, l’équipe Greenings avait une forte chance de gagner la course. L’équipe était au deuxième rang dans le classement de la course autour du monde, qui devait se terminer au mois de juillet 2018.

Membres de l’équipe Greenings, une firme de ressources humaines qui parrainait le groupe, Don Peterson et ses coéquipiers avaient déjà traversé l’océan Atlantique deux fois, d’abord entre leur point de départ et l’Uruguay et ensuite entre l’Uruguay et Le Cap en Afrique du Sud.

Un simple manque d’attention aurait causé l’impact, ce qui ajoute au désarroi de Don Peterson. « Évidemment, cet accident est le résultat d’erreur humaine et aurait pu être évité très facilement si plusieurs membres de l’équipage et le capitaine par intérim s’étaient occupés de leurs responsabilités. » affirme-t-il.

L’équipe Greenings était dotée d’un capitaine par intérim suite à une blessure du capitaine principal.

Mais Don Peterson ne lâche pas son but de compléter le tour du monde en voilier.

« J’ai choisi l’option de remettre ça à la prochaine course qui commencera en 2019 et se terminera en 2020. Ça me permettra de compléter tout le tour du monde et de le faire en tant que membre d’une seule équipe au lieu d’être placé dans d’autres équipes. »

Les membres de l’équipe Greenings, qui participent seulement à des segments de la course, seront placés dans d’autres équipes. Les équipiers qui faisaient le tour du monde peuvent participer en 2019, mais Don Peterson fait savoir que plusieurs des autres participants ne peuvent pas se libérer à ce moment-là. Toutefois, le cœur de l’équipe, dont le capitaine principal, le maître d’équipage et le coordonnateur, restera le même et Don Peterson pense que ceux-ci pourront former un groupe compétitif.

Suite à l’opération de secours, le vent et les vagues ont poussé le yacht environ 400 mètres plus loin sur une plage. Selon Clipper, la compagnie britannique qui organise la course, le bateau ne pourra pas être réparé, à cause du trou dans la coque. Clipper doit récupérer le voilier, qui porte le sobriquet Polly, mais la tâche se complique par le fait que la plage est située dans une réserve faunique. Par conséquent, la machinerie lourde n’a pas le droit d’accéder au site du naufrage. Clipper négocie présentement une solution avec les autorités.

Pour lire davantage au sujet du voyage de Don Peterson, consultez les éditions de l’Eau vive du 17 août et du 12 octobre.


 

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