Arrivant de Patrimoine Canadien, Frédérique Baudemont remplacera Danielle Raymond à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF), à partir du 1er septembre.
« C’est une sorte de retour aux sources », explique Frédérique Baudemont. Coordonnatrice régionale de la concertation interministérielle pour le compte de Patrimoine Canada, cette fransaskoise d’adoption d’origine française, retourne travailler au sein de la communauté.
Le 1er septembre elle prendra la direction de l’APF, une organisation spécialisée dans l’accueil et l’accompagnement des familles ayant des enfants de 0 à 22 ans. « J’ai aidé les organismes à trouver des partenariats et des subventions. Ce choix représente une continuité dans ma carrière. Et puis il semble que j’aime bien changer de poste tous les 10 ans ! », confie Frédérique Baudemont en riant.
Malgré son parcours expérimenté, elle estime toutefois avoir encore des choses à apprendre. « Une fonction de directrice générale représente un beau défi dans un secteur où les besoins augmentent », indique-t-elle. En effet, si Frédérique Baudemont a déjà travaillé à l’APF dans le passé, les bénéficiaires ont bien changé depuis. « La Saskatchewan accueille sans cesse de nouveaux arrivants. Il est nécessaire de permettre à ces parents d’accéder à des outils en français. L’APF a un rôle d’accompagnement qui m’intéresse beaucoup », explique-t-elle.
Plus de 2000 membres
Aujourd’hui l’APF compte plus de 2000 membres. L’association gère trois Centres d’appuis à la famille et l’enfance (CAFE). Un quatrième ouvrira d’ailleurs en septembre à Prince Albert. L’organisation s’occupe également de trois Centres de ressources éducatifs à la petite enfance (CREPE). Après trois ans en poste, sa directrice actuelle, elle, s’apprête à retourner en classe. « Je vais passer un diplôme de bibliothéconomie à distance, afin de me spécialiser dans la gestion de ce type d’établissements. C’est un domaine qui revient souvent dans ma carrière, alors j’ai décidé de l’approfondir », explique Danielle Raymond. Après son départ, elle estime que l’APF devra continuer à rester à l’écoute des attentes parentales, tout en leur fournissant une expertise. « Nous devons nous assurer qu’ils peuvent accéder à des services en français », conclue-t-elle.