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Aventure et plein air

Dans les coulisses du Festival du film de Régina

Rencontre avec Naila Yoh, bénévole

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Naila Yoh

Naila Yoh

Photo : Marie-Lou Bernatchez (2019)
REGINA - L’organisation de grands évènements requiert de nombreuses heures de travail et la mobilisation d’un nombre étonnant de personnes, dont le public ne voit que le produit final. Mais que se passe-t-il en coulisse ? Naila Yoh, coordonnatrice bénévole, 18 ans, travaille au festival depuis le mois de mai. Passionnée de cinéma et de planification d’événements, elle nous livre l’envers du décor.

Quel est ton rôle en tant que coordonnatrice du festival ?

Je dois parler avec plusieurs directeurs de film et recevoir de l’information sur leur film. Je me suis aussi beaucoup occupée des réseaux sociaux. J’ai travaillé pour faire connaître davantage le festival au public. Beaucoup de gens ne le connaissent pas. Même moi qui viens de Régina, je n’étais pas au courant qu’il existait avant d’appliquer sur le poste.

Un des points qu’on a beaucoup travaillé cette année est la publicité. Les années précédentes, il y avait beaucoup de directeurs de film et peu de public, même si l’événement a toujours été ouvert à tous.

Est-ce que tu fais des études en cinéma ?

Non. J’ai toujours été intéressée par les films, mais ça n’a aucun lien avec mon domaine d’études. J’étudie en français à l’Université d’Ottawa en sciences médicales avec une mineure en anthropologie.

Comment es-tu devenue bénévole et d’où vient ton intérêt pour le Festival du film de Régina ?

J’ai appliqué sur le site Jeunesse Canada au Travail et j’ai été choisie. J’ai toujours aimé tout ce qui a un rapport avec le marketing et l’évènementiel. J’aime la planification d’événements. Le monde ne se rend souvent pas compte du nombre d’heures et des efforts, du temps et de l’attention qu’il faut pour mettre en œuvre un festival. C’était une chance pour moi de venir faire de la planification d’évènements et j’aimerais continuer à travailler pour le festival dans les années à venir.

Quel est ton plus grand défi en tant que coordonnatrice ?

L’un des défis était de récolter toutes les informations de la part des directeurs de film. C’est un événement international donc ils ne viennent pas tous du Canada. C’est parfois complexe de réussir à les rejoindre. Aussi, puisque c’est ma première année pour le festival, j’ai dû m’adapter à la dynamique. Ce n’était pas trop difficile, mais il y a eu une période d’ajustement.

Que penses-tu de la programmation cette année ?

Je n’ai pas vu tous les films, mais ce qui est intéressant cette année c’est que la programmation a été restructurée afin de rejoindre les gens par catégories linguistiques ou culturelles. La programmation francophone comportait neuf représentations du Canada, de la Belgique, de la France et de la République tchèque. Depuis qu’il y a le bloc de films francophones, les gens ont un nouvel intérêt, comme s’ils voulaient venir encourager. Les gens sont curieux et la programmation francophone a aussi suscité l’intérêt des médias.

En tant que cinéphile, quel est ton film préféré ?

Forrest Gump ! C’est un classique super intéressant. Je peux le regarder mille fois et je ne me tannerai pas.

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