Conseil d'administration du Centre de la francophonie des Amériques - 2016
Voici 13 des 15 membres du Conseil d’administration du Centre de la francophonie des Amériques en 2016. Derrière, à droite, le PDG Denis Desgagné. L’organisme est propulsé entre autres par un modèle électoral novateur.
Photo: gracieuseté CFA (2017)
Aucun autre organisme ne s’est donné un modèle de gouvernance comme celui du Centre de la francophonie des Amériques. Alors que huit dirigeants sont nommés par le gouvernement du Québec, sept administrateurs représentant les communautés des Amériques sont élus virtuellement par une assemblée générale. En 2017, il compte 30 900 membres.
Le Centre a inscrit près de 10 000 membres corporatifs, explique le PDG Denis Desgagné : des écoles, organismes, entreprises et villes. « C’est une augmentation exponentielle. On a trop de membres à gérer pour la capacité de notre Carnet de la francophonie », un répertoire géospatial.
Les élections sont le moyen par excellence de l’organisme pour stimuler l’adhésion. Chaque année, de nouveaux candidats mènent des campagnes continentales. Ils ciblent d’abord leurs familles, amis et connaissances. Mais comment font-ils pour joindre l’ensemble de l’électorat des Amériques ?
« C’est complexe, note Denis Desgagné. Chacun des élus représente tous les membres et les candidats ne sont jamais certains d’avoir rejoint les gens des autres régions. On ne peut pas leur donner accès à la liste des membres. Alors on réfléchit à comment on peut les aider. Le Comité des élections nous a demandé cette année d’organiser un webinaire pour présenter les candidats. »
L’an dernier, le scrutin pour la région de l’Ouest canadien a généré la mobilisation d’un record de 1072 membres, précise le PDG. « Il y avait cinq candidats et Carole Freynet-Gagné a remporté les élections avec plus de 500 votes. Lors d’élections à l’extérieur du Canada, on a une quinzaine de candidats et ça vote beaucoup. »
Le modèle établi lors de la fondation du CFA en 2007 prévoit l’élection de sept administrateurs de partout en Amérique. Voici les représentants de 2016 :
- Trèva Cousineau (Ontario)
- Luc Doucet (Nouveau-Brunswick)
- Carole Gagné-Freynet (Ouest et territoires)
- Janaina Nazzari Gomez (Brésil)
- Yves Rumbold (Haïti)
- Annie Desnoyers (Québec)
- Sylviane Lanthier (organismes nationaux)
Selon le processus électoral en cours, on peut devenir membre (gratuitement) en adhérant en ligne jusqu’au 2 octobre. Un appel des candidatures sera ensuite lancé auprès des membres. Les candidatures seront annoncées et la votation aura lieu du 1er au 11 décembre.
Cette année, deux postes sont à combler : le siège des organismes nationaux et celui de l’Ontario, où la candidate ne se représente pas. « Trèva Cousineau avait été réélue sans opposition, rappelle Denis Desgagné. Les gens vont s’intéresser et plusieurs vont se présenter. »
Les organismes nationaux devront se prononcer suivant le départ de la présidente de la FCFA du Canada, Sylviane Lanthier. Par le passé, les organismes ont toujours cédé la place au porte-parole de la FCFA, mais la situation pourrait changer cette année, selon le gestionnaire. « Le président Jean Johnson est très intéressé mais d’autres organismes veulent présenter leur candidat. »
Les élections ne sont pas les seules activités qui génèrent des membres. Un nombre s’intéresse à la Bibliothèque virtuelle, à l’Université d’été ou au Réseau des villes et d’autres au Forum des jeunes, avec ses 500 demandes chaque année pour les 50 postes.
Denis Desgagné conclut : « On n’a pas de choix que de travailler avec les nouvelles technologies. »