À l’heure où la francophonie recule à travers le pays selon les dernières données de Statistique Canada, la fransaskoisie s’interroge sur son devenir. L’écart entre nouveaux arrivants anglophones et francophones ne cesse de se creuser et l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) travaille à ce que le gouvernement provincial instaure une logique de quotas.
FRANCOPRESSE – Sans en faire officiellement l’annonce, Statistique Canada a changé sa manière de présenter les données du recensement qui concernent les francophones en milieu minoritaire. Le chiffre de 3,3 % qui a circulé dans les médias ne serait donc pas le bon d’après plusieurs acteurs du milieu. Les ministères concernés n’ont pas su dire quel chiffre ils utiliseront, une décision qui pourrait influencer le financement lié à la francophonie.
Bichonner, jardiner, flatter, entretenir, nettoyer ou désherber, à première vue cela ne ressemble en rien à des vacances. Et pourtant, le gardiennage de maison, ou house-sitting, est un choix que font des milliers de personnes à travers le monde, d’autant plus à l’ère du numérique.
Hugo Lambert, 24 ans, a entrepris le 19 juillet une traversée du Canada à vélo de Vancouver à Montréal. Sur près de 5 000 km, il pédale pour la bonne cause : collecter des fonds pour soutenir la recherche et les personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie qui a emporté sa mère il y a deux ans. Rencontre avec un jeune homme plein de sagesse qui émeut les Canadiens.
En plus d’aider les organismes à organiser des événements, le programme Bénétoilà, lancé par le Service d’accueil et d’inclusion francophone (SAIF-SK) fin avril, aide les nouveaux arrivants à mieux s’intégrer dans la communauté fransaskoise. Une initiative bienvenue alors que le manque de bénévoles se fait criant.
L’humanité est volatile. À petite ou grande échelle, ça éclate toujours quelque part. Quand ça dure trop longtemps, on s’habitue, on oublie. La tragédie d’aujourd’hui chasse l’horreur d’hier. Cela a fait un an, le 15 août dernier, que les talibans sont entrés dans Kaboul.
Du 8 au 13 août, cinquante jeunes ont pris part à la 6e édition du Forum des jeunes ambassadeurs de la francophonie des Amériques présenté à Ottawa. Parmi eux, Hélène Baillet, bénévole au poste d’agente en développement et participation citoyenne en milieu linguistique minoritaire au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) depuis près d’un an. La jeune femme revient sur son expérience.
FRANCOPRESSE – Le pape François a demandé pardon pour «le mal commis» aux peuples autochtones et «en particulier, pour la manière dont de nombreux membres de l’Église et des communautés religieuses ont coopéré» lors de son allocution à Maskwacis, en Alberta. Selon le doyen de la Faculté de théologie de l’Université Saint-Paul, Michel Andraos, les excuses du souverain pontife étaient justes, mais il craint que l’Église canadienne ne soit pas outillée pour poser des gestes concrets vers la réconciliation.
Sean Fraser, ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, a confirmé qu’un deuxième bureau des visas africain ouvrira dans la capitale du Cameroun, à Yaoundé. Avec cette annonce, le ministre répond ainsi à une demande de la communauté francophone canadienne.
FRANCOPRESSE – Avertissement – contenu sensible et potentiellement bouleversant - Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis l’annonce des premières découvertes de centaines de tombes sans sépulture près des sites d’anciens pensionnats autochtones. Les communautés de Tk'emlúps te Secwépemc et de Cowessess continuent leurs efforts pour identifier les enfants qui sont décédés dans les pensionnats de Kamloops en Colombie-Britannique et de Marieval en Saskatchewan et pour trouver les sites où ils pourraient être enterrés.
Originaire de l’Abitibi au Québec, Charles Marcoux réside en Saskatchewan depuis 1988. Fransaskois d’adoption, il a travaillé pendant près de 30 ans à Radio-Canada avant de prendre sa retraite. Une retraite au vert près du village de Pilot Butte, à l’est de Regina, entouré de son compagnon et de ses animaux.
Au Canada, les différentes orientations sexuelles et identités de genre sont reconnues et protégées par la loi. Un héritage qui permet aux jeunes concernés plus de liberté que leurs prédécesseurs. Mais qu’en est-il, justement, des aînés LGBT?
Si les premières stations de radio sont apparues en Saskatchewan il y a près de 100 ans, les francophones de la province ont dû faire preuve de détermination et de patience pour faire entendre leurs voix sur les ondes. C'est le 1er juin 1952, il y a 70 ans, que la première station francophone en Saskatchewan voit le jour : CFRG.
La joie de vivre était palpable dans le centre-ville de Regina à l’occasion du Défilé de la fierté organisé le 11 juin. Plusieurs milliers de participants pour le moins éclectiques ont déambulé de la 15e avenue jusqu’au palais législatif, et les francophones étaient de la partie.
Partis d’un Paris printanier début avril, atterris à Vancouver sous le ciel couvert, Marine Tirollet et son fils Nathan âgé de 9 ans ont entamé une traversée épique à vélo de 16 mois qui les mènera d’un bout à l’autre du Canada jusqu’à La Nouvelle-Orléans.
Les 27 et 28 mai, la santé était à l’honneur en Saskatchewan avec la tenue du Forum Santé Vitalité 2022 organisé à Saskatoon par le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) et Vitalité 55+. Les deux organismes, dont les assemblées générales annuelles ont eu lieu au cours des rencontres, ont joint leurs efforts pour présenter un grand livre blanc sur le vieillissement des aînés fransaskois.
Le 4e module de la formation sur le mieux-vivre communautaire du Partenariat provincial interculturel (PPI) lancé en octobre 2020 a abordé le concept de l’appropriation culturelle. Un thème controversé qui mérite discussion.
De Montréal à Prud'homme ; Deux semaines à parcourir la Saskatchewan.
Plusieurs associations étudiantes de collèges et universités du pays ont remarqué une baisse de la participation étudiante aux activités démocratiques au cours des dernières années. Bien que personne ne sache en identifier la cause exacte, le coût de la vie et la hausse des droits de scolarité sont montrés du doigt.
Sur les trois jours de leur périple au Canada, le Prince Charles et son épouse Camilla, Duchesse de Cornouailles, ont consacré une journée dans la capitale fédérale. Si la raison de leur visite était d’honorer le Jubilé de Platine de la Reine Elizabeth II, la réconciliation avec les Premières Nations, deux mois avant la venue du pape, s’est invitée dans leur visite ottavienne.
Malgré la fin des restrictions sanitaires, l’implication au sein des organismes fransaskois ne décolle pas. Conseils d’administration difficiles à remplir, retrait des activités communautaires, désintérêt pour la gestion des organismes. Trois chefs de file analysent la situation.
La Fransaskoise Rea Harbus, propriétaire de l’entreprise de vêtements pour femmes Amaranth Designs, basée à Regina, fait partie de ces entrepreneurs qui ne sont pas intéressés que par le profit. Depuis 2020, elle soutient Family Service Regina dans leur collecte de fonds pour les services en santé mentale des enfants, une initiative qui lui tient à cœur.
Avec le printemps qui s’installe et l’approche du Mois de la Fierté en juin, les paysages des villes canadiennes s’apprêtent à reprendre des couleurs. Cette année, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) dévoile une nouvelle initiative, En toute fierté !, pour favoriser la représentation et le bien-être des francophones de la communauté LGBTQ+.
Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.
Grand vainqueur du quatrième épisode de la série culinaire Wall of Bakers diffusée le 18 avril sur la chaîne Food Network, Ludovic Piejos, chef pâtissier de Saskatoon, a remporté un prix de 10 000 dollars pour ses créations gourmandes. C’était la toute première participation à une compétition culinaire pour le Fransaskois. Une compétition dans laquelle les pâtissiers amateurs s'affrontent en trois tours en essayant d'impressionner un panel de juges avec leurs créations. L’Eau vive a rencontré le talentueux cuisinier.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.