Saskatoon Paroisse Saints-Martyrs-Canadiens : de juteuses tourtières Depuis 2014, la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens organise une vente annuelle de tourtières pour financer ses projets. Read more
Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » Read more
Fin de voyage tragique pour Don Peterson Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 35355 of views Une fois en Australie, Don Peterson et les autres les participants du « Clipper Round the World » devaient participer à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la capitale de la Tasmanie. Photo : Tania Liboiron Don Peterson dormait à bord du voilier avec lequel il participait à une course autour du monde lorsque l’impact l’a réveillé. Un bruit « terriblement fort, » dit-il, suivi par des « vibrations intenses qui réverbéraient à travers le bateau. » Son navire venait de frapper un récif. Si vous lisez régulièrement ma chronique, l’aventure de Don Peterson vous est familière. Depuis le mois d’août, j’ai écrit deux fois au sujet de ce Saskatchewannais, originaire de Maple Creek, qui s’était inscrit au « Clipper Round the World », une course maritime d’une durée de près de 12 mois. Malheureusement, sa course a connu une fin tragique sur la côte d’Afrique du Sud, le 31 octobre dernier. Selon Don Peterson, l’impact avec le récif était comme un accident d’auto, mais au ralenti et d’une plus longue durée. Au cours d’une heure et demie, les vagues et le vent continuaient de gruger le bateau et de le traîner sur les roches. Le bruit et les vibrations devenaient de plus en plus forts et intenses. Suite à la collision, Don Peterson a mis ses combinaisons étanches et son gilet de sauvetage. Ensuite, il a pris charge du système de communication satellite afin de signaler l’opération de secours. C’était seulement une question de temps avant que le bateau ne coule, indique l’homme de 51 ans. Sa course avait commencé à Liverpool, en Angleterre, le 20 août. La compétition comptait douze yachts, tous identiques, et un équipage de 15 à 20 participants par bateau. Le trajet à franchir s’étale sur plus de 40 000 miles ou 64 000 km. Don Peterson se dit « très déçu et frustré » par la situation parce que son équipe venait d’établir de nouveaux records, entre autre un record de vitesse pour ce type de bateau. Ce faisant, l’équipe Greenings avait une forte chance de gagner la course. L’équipe était au deuxième rang dans le classement de la course autour du monde, qui devait se terminer au mois de juillet 2018. Membres de l’équipe Greenings, une firme de ressources humaines qui parrainait le groupe, Don Peterson et ses coéquipiers avaient déjà traversé l’océan Atlantique deux fois, d’abord entre leur point de départ et l’Uruguay et ensuite entre l’Uruguay et Le Cap en Afrique du Sud. Un simple manque d’attention aurait causé l’impact, ce qui ajoute au désarroi de Don Peterson. « Évidemment, cet accident est le résultat d’erreur humaine et aurait pu être évité très facilement si plusieurs membres de l’équipage et le capitaine par intérim s’étaient occupés de leurs responsabilités. » affirme-t-il. L’équipe Greenings était dotée d’un capitaine par intérim suite à une blessure du capitaine principal. Mais Don Peterson ne lâche pas son but de compléter le tour du monde en voilier. « J’ai choisi l’option de remettre ça à la prochaine course qui commencera en 2019 et se terminera en 2020. Ça me permettra de compléter tout le tour du monde et de le faire en tant que membre d’une seule équipe au lieu d’être placé dans d’autres équipes. » Les membres de l’équipe Greenings, qui participent seulement à des segments de la course, seront placés dans d’autres équipes. Les équipiers qui faisaient le tour du monde peuvent participer en 2019, mais Don Peterson fait savoir que plusieurs des autres participants ne peuvent pas se libérer à ce moment-là. Toutefois, le cœur de l’équipe, dont le capitaine principal, le maître d’équipage et le coordonnateur, restera le même et Don Peterson pense que ceux-ci pourront former un groupe compétitif. Suite à l’opération de secours, le vent et les vagues ont poussé le yacht environ 400 mètres plus loin sur une plage. Selon Clipper, la compagnie britannique qui organise la course, le bateau ne pourra pas être réparé, à cause du trou dans la coque. Clipper doit récupérer le voilier, qui porte le sobriquet Polly, mais la tâche se complique par le fait que la plage est située dans une réserve faunique. Par conséquent, la machinerie lourde n’a pas le droit d’accéder au site du naufrage. Clipper négocie présentement une solution avec les autorités. Pour lire davantage au sujet du voyage de Don Peterson, consultez les éditions de l’Eau vive du 17 août et du 12 octobre. Imprimer Galerie de photos Arrêts en Chine La course comprend deux arrêts en Chine. Le premier dans le sud du pays au mois de février 2018 et le deuxième le mois suivant dans le nord-est. Par ensuite, le voyage se poursuit avec une traversée de l’océan Pacifique. Photo : Dominique LIboiron Course entre Sydney et Hobart Pendant son tour du monde, Don Peterson participera à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la ville capitale de la Tasmanie. Le vent redoutable de la Tasmanie et sa mer capricieuse font de la course une des plus redoutables au monde. Photo : Julia Fry Le tour du monde en 343 jours Le Saskatchewannais Don Peterson de Maple Creek entame une course autour du monde dès le 20 août. Il quittera l’Angleterre en yacht et au cours des prochains 343 jours prendra part à une aventure de 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo : Dominique LIboiron Terre en vue Tout au cours du premier mois de la course, Don Peterson et son équipe seront en plein océan Atlantique sans aucune vue de la terre ferme. La distance à franchir lors des premiers 30 jours entre l’Angleterre et l’Uruguay est de 6000 miles ou 9600 kms. Photo : Dominique LIboiron Le tour du monde en 343 jours New York compte parmi les destinations lors du tour du monde. Les participants de la course estiment arriver là à la mi-juin, 2018. A partir de New York, ils traverseront l’océan Atlantique avant de terminer leur périple en Angleterre au mois de juillet. Photo : Tania Liboiron* Les yachts La compétition compte 12 yachts. Ils sont tous identiques et mesurent 70 pieds ou 21 mètres en longueur. Dépendant du vent et du voile, ces yachts peuvent atteindre une vitesse de 35 noeuds, c’est-à-dire 40 mph ou 65 km/h. Photo : OnEdition Vers la terre ferme Don Peterson est présentement au milieu de l’océan Atlantique, mais il devrait être en mesure de voir la terre ferme vers le 17 octobre. Son équipe et lui ont quitté l’Amérique du Sud le 4 octobre et ils estiment arriver à Le Cap en Afrique du Sud autour du 19. Photo : Dominique Liboiron Vivre dans un espace restreint Selon Don Peterson, l’obstacle à surmonter au cours de la course d’un an n’est pas au niveau des intempéries ni encore moins les vagues, mais il s’agit plutôt de la difficulté psychologique de partager un espace restreint avec ses co-équipiers. Photo: Don Peterson Des oiseaux à 1 000 kilomètres de la côte Lors de sa croisée entre l’Angleterre et l’Uruguay, Don Peterson se trouvait à un millier de kilomètres de la côte, mais il lui arrivait quand même de voir des oiseaux, un phénomène qu’il trouve intéressant. Photo : Dominique Liboiron Le mouvement des vagues Après 31 jours à bord d'un navire, Don Peterson s’était habitué au mouvement continu des vagues. Par contre, lors de son séjour sur terre en Uruguay il lui arrivait d’avoir le sentiment que la pièce bougeait, la conséquence d’un mal de mer inverse. Photo : Dominique Liboiron Course Clipper Round the World Originaire de Maple Creek, le Saskatchewannais Don Peterson entame une course de 343 jours. Il participe au « Clipper Round the World » dont le point de départ et d’arrivé est la ville de Liverpool en Angleterre. La course met en compétition 12 yachts qui comptent chacun un équipage de 15 à 20 personnes. Les participants ont à franchir 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo: Dominique Liboiron Don Peterson et son équipe naviguaient à destination de Sydney en Australie, mais leur voyage a pris fin le 31 octobre sur la côte d’Afrique du Sud lorsqu’ils ont frappé un récif. Leur arrivé à Sydney était prévue autour du 15 décembre. Photo : Dominique Liboiron Load last 2 media item(s)Loading... Comments are only visible to subscribers.