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Agenda communautaire

Pour soumettre une activité : agenda@leau-vive.ca

«December 2024»
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Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation queer ambulante à Saskatoon

Installation d’art de l’artiste Sylvie Walker représentant différents éléments des drapeaux de la fierté au fil des ans.

Quand : 18 au 29 novembre 2024 (rencontre avec Sylvie le 25 novembre à 12 h)
Où : Pride center, room 104, Memorial Union Building, Place Riel Student Centre #1 Campus Drive - Saskatoon

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Soirée d'information avec la DAF à Prince Albert

Soirée d'information avec la DAF à Prince Albert

Présentation de la Direction des affaires francophones suivie d'une période de questions. 

Quand : 2 décembre 2024 à 15 h
Où : Société canadienne-française de Prince Albert - 29, 11e Rue est, Prince Albert

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LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

La Troupe du Jour présente le spectacle jeune public Petit Pois d'Agnès Limbos. 

Quand : 5 et 6 décembre 2024, 10 h 30 et 13 h 30
Où : 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon
Billets : www.latroupedujour.ca/petit-pois/
 

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LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

LTDJ présente Petit Pois pour les 3 à 7 ans

La Troupe du Jour présente le spectacle jeune public Petit Pois d'Agnès Limbos. 

Quand : 5 et 6 décembre 2024, 10 h 30 et 13 h 30
Où : 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon
Billets : www.latroupedujour.ca/petit-pois/
 

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Repas-partage pour le temps des Fêtes à Moose Jaw

Repas-partage pour le temps des Fêtes à Moose Jaw

La Communauté francophone accueillante de Moose Jaw/Gravelbourg vous invite à un repas-partage pour le Temps des Fêtes.

Quand : 7 décembre 2024 de 17 h à 20 h
Où : Gymnase de l'école Ducharme - 450, 3e Avenue Nord-Ouest, Moose Jaw

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Badmington à Regina

Badmington à Regina

L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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Atelier sur les droits des familles au Canada

Atelier sur les droits des familles au Canada

Atelier offert pour les nouveaux arrivants le Services d'accueil et d'inclusion francophone-SK, en collaboration avec l'AJEFS.

Quand : Jeudi 12 décembre à 18h30
Où : En ligne
Contacts : Golnoosh Sarlak (Saskatoon) – g.sarlak@saif-sk.ca / 306-992-0724
Ikram Houem (Regina)– i.houem@saif-sk.ca / 306-992-5426
Jean Pascal Niyigena (Prince Albert) – jp.niyigena@saif-sk.ca / 306-314-3565

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Soirée de Noël des écoles Mathieu et Beau Soleil de Gravelbourg

Soirée de Noël des écoles Mathieu et Beau Soleil de Gravelbourg

Pour les élèves, familles, amis et personnel des écoles Mathieu et Beau Soleil de Gravelbourg. Il y aura également une vente de patisseries.

Quand : 17 décembre 2024 à 19 h
Où : Auditorium

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Café-jasette pour les éducatrices à Regina

Café-jasette pour les éducatrices à Regina

Une invitation de l'Association des parents fransaskois. Une collation sera offerte. 

Quand : Vendredi 20 décembre 2024 de 17 h 30 à 19 h
Où : 3850, Hillsdale Regina

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Badmington à Regina

Badmington à Regina

L'Association communautaire de Regina organise des après-midi hebdomadaires de badmington.

Quand : Tous les dimanches de 12 h à 14 h à compter du 8 septembre 2024
Où : Gymnase de l'école Monseigneur de Laval - 3850, Hillsdale, Regina

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Quand iel doit se tourner vers l’anglais

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IJL (Ontario)  La langue anglaise permet aux personnes non-binaires d’utiliser un terme parapluie pour définir leur identité: they/them. En français, les pronoms neutres et inclusifs comme iels, saon, celleux tardent à s’implanter dans la culture populaire. Résultat : des francophones trans et non-binaires sont plusieurs à se tourner vers un mode de vie anglais.

«J’avais le besoin de connecter avec d’autres personnes trans et non-binaires, et ces ressources-là, je les ai trouvées en anglais», explique Aimé Majeau Beauchamp, qui a fait son coming-out en anglais avant de le faire en français.

Même à Toronto, l’une des villes les plus favorables aux queers du Canada, Aimé Majeau Beauchamp n’a pas été en mesure de trouver les ressources dont iel avait besoin dans sa langue maternelle.

Exil

«C’était beaucoup plus facile d’explorer en anglais, d’abord parce que les ressources sont plus présentes, mais aussi parce que la langue le permet beaucoup plus.»

Ce manque de ressources pour les personnes trans et non-binaires francophones existe un peu partout au Canada. 

C’est ce qu’ont constaté les Franco-Albertains Émanuel Dubbeldam et Emmett Lamache, tous deux membres fondateurs du comité franco-queer de l’Ouest, le premier groupe de l’Ouest canadien qui traite de ce sujet.

«La majorité d’entre nous a dû quitter la communauté francophone avant de réaliser qu’on faisait partie de la communauté 2SLGBTQ+», raconte le jeune homme trans Émanuel Dubbeldam.

À ses dires, plusieurs francophones font un «exil personnel» vers des communautés anglophones pour faire leur coming-out. Certains font un retour éventuel vers leurs cercles francophones, et d’autres, non.

Saon collègue Emmett Lamache note que le comité franco-queer de l’Ouest existe justement pour offrir aux queers francophones «des ressources intersectionnelles encadrant l’identité linguistique et culturelle et l’identité de genre et sexuelle». 

Choisir son identité

Au même titre que l’orientation sexuelle, l’identité de genre n’est pas un choix. Pourtant, de nombreuses personnes trans et non-binaires francophones ressentent le besoin de choisir un genre. 

Aimé Majeau Beauchamp réalise actuellement une série de balados sur la langue française dont un épisode parle des défis des personnes trans et non-binaires francophones. 

«Pour des questions de santé mentale, si tu dois corriger les gens parce qu’ils n’utilisent pas les bons pronoms, parfois, tu n’as pas la force. Quand c’est trop lourd, tu vas vers ce qui est le moins pire. Ce n’est peut-être pas la solution, mais ça fait moins mal. Moi-même, je me pose ces questions. Je veux utiliser iel, mais parfois je me dis que je serais plus heureux en utilisant des pronoms masculins.»

Lorsqu’iel participe à des conversations en anglais, les pronoms d’Emmett Lamache sont «they/them», de même que tous les autres pronoms confondus. En français, iel offre à son interlocuteur de choisir. «Moi, j’utilise tous les pronoms, alors ça facilite les choses.»

Mais cette personne engagée au sein de la communauté 2SLGBTQ+ n’a pas l’intention «d’imposer» le pronom iel à personne.

«L’utilisation du pronom iel serait fondamentalement difficile pour ma famille. Ce serait beaucoup plus compliqué à expliquer, donc je préfère ne pas essayer.»

Les trois intervenants jugent qu’il est «plus facile» de vivre en anglais lorsqu’on est non-binaire, puisque le langage est moins genré. Mais se faire «mégenrer» blesse autant dans les deux langues. 

«L’acceptation et l’utilisation des pronoms ne sont pas la même chose, relativise Émanuel Dubbeldam. Tu peux avoir quelqu’un qui se trompe souvent, mais qui t’accepte et qui fait un effort.»

«Quand quelqu’un utilise les bons pronoms, ça donne de l’énergie positive, ça te fait te sentir bien, ça te valide, estime Aimé Majeau Beauchamp. Quand les gens ne l’utilisent pas, ça fait l’inverse. En anglais, vu qu’il n’y a pas autant d’occasions d’utiliser les mots genrés, quand ils utilisent les mauvais pronoms, ça fait encore plus mal. En français, on s’y attend.» 

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