Santé Pénurie de médecins francophones : un mal incurable? D’un bout à l’autre du pays, les communautés francophones en situation minoritaire souffrent d’un manque criant de médecins de famille. Read more
Autochtones / Métis «Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine Read more
Autochtones / Métis Entre Métis et Canadiens français, des relations ambivalentes depuis deux siècles Read more
Camping insolite Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Webmestre 24454 of views Camping insolite Voici ma tente sur le toit d’un bloc appartement à Manhattan. Entouré de gratte-ciel sur lesquels réverbérait le vacarme incessant de New York le sommeil n’était pas vraiment au rendez-vous. Le camping se fait plus ou moins bien dans une ville de cette grandeur. Photo: Dominique Liboiron La longue fin de semaine du mois de mai s’approche. Pour les amateurs de plein air, la fête de la Reine représente le début de la saison de camping. En honneur de cet événement important, je me suis demandé quelles sont les places les plus bizarres où j’ai campé. D’abord, j’ai passé quelque temps à faire l’inventaire de mes souvenirs. Ensuite, j’ai regardé de vieilles photos pour me rappeler les endroits les plus uniques et surprenants où j’ai installé ma tente. C’est en regardant ma collection de photos que je me suis souvenu de la place où j’ai passé la nuit qui, sans aucun doute, était le plus hors du commun. Proprement dit, je n’ai pas fait de camping cette fois-là, mais je vais toutefois partager l’histoire avec vous. Bon nombre d’entre vous avez sûrement visité l’endroit en question. C’était l’été de 2002. J’avais une moto et une soif d’aventure. Sur le coup, j’ai décidé de partir en fin de semaine pour visiter Drumheller. Je voulais quitter le plus vite possible. À la hâte, j’ai rempli les sacoches de selle de ma Honda Shadow 750 avec un manteau, une couverte, du pain, du miel et une bouteille d’eau. Après mon arrivé à Drumheller, j’ai exploré les coulées arides, mais majestueuses des Badlands. Comme le soleil se couchait, j’ai fait le tour du village et de la campagne afin de trouver une place où passer la nuit. Compte tenu de mes provisions limitées, une conséquence de mon impatience à partir, mes options étaient relativement restreintes. C’est à ce moment-là qu’une brillante idée m’a saisit. Au cours de la journée, j’avais vu une toute petite église blanche près d’un chemin qui mène au musée de dinosaures. Un attrait touristique, elle peut accueillir six personnes et ressemble plutôt à une décoration de terrain de mini golf. J’ai fait le tour du village plusieurs fois afin de m’assurer que tous les touristes étaient couchés. Il faisait noir quand je me suis installé sur ma couverte, fier comme un pape, entre les six petits bancs d’église; trois de chaque bord. Ne vous en faites pas, je ne crois pas que l’église soit consacrée. Le soir d’après, j’ai dormi, si vous me permettez l’expression, dans un buggy devant le musée des pionniers. A vrai dire, les moustiques m’ont dévoré et c’est à peine si j’ai pu dormir une heure. Mes gîtes à Drumheller, si j’ose les nommer ainsi, étaient mieux qu’une boite en carton, mais pas tout à fait aussi glorieux que les wagons de train où dormaient les vagabonds durant la Grande dépression. Dans le sens strict du terme, je n’ai pas fait de camping à Drumheller. En l’absence d’une tente, c’était plutôt du vagabondage. Lorsqu’il s’agit de la place la plus bizarre où j’ai installé une tente, je tends à dire que c’est sur le toit d’un bloc appartement à Manhattan. Je rougis quelque peu en vous le disant et j’ai le goût de feindre que c’était lors de mon jeune temps, mais en réalité c’était en 2015 et j’avais plus de 30 ans. J’étais en visite chez une amie et son appartement est très petit. De plus, et surtout, je déteste son chum qui vit avec elle dans l’appartement studio alors j’étais content d’avoir ma tente avec moi. J’ai mieux dormi que devant le musée des pionniers à Drumheller, mais New York gronde jour et nuit, même aux plus petites heures du matin. Sirènes, autos, camions; la mégapole américaine n’arrête jamais. Je vous souhaite bonne longue fin de semaine, bonne saison de camping, mais surtout bonne aventure. Imprimer À l abelle étoile J’aime parfois dormir à la belle étoile. Telle était une des ces occasions sur une plage contre le lac Sakakawea au Dakota du Nord en 2012. Photo: Dominique Liboiron Sur un quai Malgré le peu d’espace, ce quai dans l’état du Missouri représentait toutefois un bon emplacement pour le camping. Sa proximité de la rivière faisait en sorte qu’il m’était très facile de décharger mon canot et d’y ériger un camp. Photo: Dominique Liboiron À l'abri de l'orage Suite à des prévisions météorologiques qui annonçaient des tornades, je me suis installé sous cette cabine dans le but de me protéger des arbres qui risquaient tomber à cause du vent. Compte tenu sa proximité du fleuve Mississippi, cette cabine dans l’état du Arkansas a été construite sur des pilotis. Photo: Dominique Liboiron Camping insolite La longue fin de semaine du mois de mai marque le début de la saison de camping chez les Canadiens. En honneur de l’occasion, je me suis fait une liste des places les plus bizarres où j’ai érigé une tente. Photo: Dominique Liboiron Camping insolite Voici ma tente sur le toit d’un bloc appartement à Manhattan. Entouré de gratte-ciel sur lesquels réverbérait le vacarme incessant de New York le sommeil n’était pas vraiment au rendez-vous. Le camping se fait plus ou moins bien dans une ville de cette grandeur. Photo: Dominique Liboiron Comments are only visible to subscribers.