Politique La Saskatchewan, une province qui s’oppose au fédéral Le Parti saskatchewanais du premier ministre sortant, Scott Moe, a remporté les élections provinciales avec 53 % des voix. Read more
Une créatrice au cœur sur la main, un chandail après l’autre Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Marie-Lou Bernatchez 9120 of views Tags santé mentale La Fransaskoise Rea Harbus, propriétaire de l’entreprise de vêtements pour femmes Amaranth Designs, basée à Regina, fait partie de ces entrepreneurs qui ne sont pas intéressés que par le profit. Depuis 2020, elle soutient Family Service Regina dans leur collecte de fonds pour les services en santé mentale des enfants, une initiative qui lui tient à cœur. La native de Gravelbourg participe pour la troisième année à la campagne annuelle Heart Sweater for Children’s Charity. Depuis 2020, au mois de mai, désigné comme Mois de la sensibilisation à la santé mentale, Rea Harbus conçoit ainsi une gamme de chandails avec des cœurs. « 100 % des profits sont remis à Family Service Regina », explique l’entrepreneure, mère de deux garçons de 13 et 15 ans. La vente de chandails et de boucles d’oreilles permet de récolter de l’argent pour la santé mentale des jeunes via l’organisme Family Service Regina. Crédit: Marie-Lou Bernatchez « C’est très important pour nous de savoir que mes enfants peuvent avoir des services pour la santé mentale en dehors de la famille et que des ressources sont disponibles pour tous les enfants », ajoute-t-elle. Family Service Regina est un organisme à but non lucratif qui offre des services aux familles afin de résoudre des problèmes comme le stress, l’anxiété, la dépression, mais aussi la violence relationnelle et familiale. Un sujet de moins en moins tabou Selon une étude menée au mois de mars par Saskatchewan Advocate for Children & Youth, 38 % des 500 jeunes participants ont confié que la pandémie avait gravement nui à leur santé mentale. Dans certains cas, la détérioration poussait à de l’automutilation, de la consommation de substances toxiques, voire à des tentatives de suicide et des suicides. « La conversation autour de la santé mentale semble devenir un peu plus facile et forte chaque fois que je participe à la collecte de fonds », indique la cheffe d’entreprise sur son site internet. « Souvent, ce dont ont le plus besoin nos proches qui traversent des difficultés, c’est quelqu’un qui les voit et qui les écoute. N’importe lequel d’entre nous peut être cette personne », souligne-t-elle. L’initiative a porté ses fruits depuis son lancement. « Nous avons eu beaucoup de soutien ces deux dernières années, certaines personnes ont déjà un, deux ou trois chandails ! L’année dernière, 3 200 dollars ont été récoltés », indique Rea Harbus. L’atelier de couture chez Amaranth Designs Crédit: Marie-Lou Bernatchez Une entrepreneure impliquée Par ailleurs, Rea Harbus s’est rendue le 26 mai à Ottawa pour participer à un gala qui souligne le travail des femmes entrepreneures francophones au Canada. La Fransaskoise était la seule dans la province à s’y rendre. « C’est vraiment un honneur de représenter les femmes entrepreneures francophones lors de cet événement », confie-t-elle. L’événement, lancé par le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada, était organisé conjointement avec Premières en affaires, un magazine d’actualité économique pour les femmes entrepreneures du Canada. Amaranth Designs propose deux modèles de chandails et des boucles d'oreilles dans le cadre de la levée de fonds. « Jusqu’à la fin du mois de mai, vous pouvez visiter notre site web pour faire une commande en ligne », encourage ainsi Rea Harbus. La santé mentale des jeunes éprouvée par la pandémie Données provenant de la Saskatchewan Alliance for Youth and Community Well-Being (2019) au sujet des jeunes de la 7e à la 12e année dans la province - 38,6 % affirment avoir observé des symptômes dépressifs dans la dernière année - 21,6 % affirment avoir déjà eu recours à l’automutilation au moins une fois dans leur vie, dont 66 % d’entre eux dans la dernière année - 23,4 % affirment avoir songé au suicide dans la dernière année, et 9,7 % d’entre eux ont déjà fait une tentative de suicide - 31,8 % ne savent pas où aller chercher de l’aide ou des ressources en santé mentale Imprimer Related articles École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves Les grands enjeux de santé mentale en français dans l'Ouest TAO Tel-Aide : venir en aide, un appel à la fois Prendre soin de sa santé mentale durant une pandémie Quand la pandémie pèse lourd sur notre moral Lumière sur les troubles anxieux : entretien avec Shawn Jobin Comments are only visible to subscribers.