En quelques mots La culture et la guerre On ne voit pas nécessairement le lien qui existe entre la guerre et la culture, et pourtant il existe bel et bien. Read more
Un Saskatchewannais poursuit sa course autour du monde Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 30544 of views Vivre dans un espace restreint Selon Don Peterson, l’obstacle à surmonter au cours de la course d’un an n’est pas au niveau des intempéries ni encore moins les vagues, mais il s’agit plutôt de la difficulté psychologique de partager un espace restreint avec ses co-équipiers. Photo: Don Peterson L’aventurier saskatchewannais Don Peterson poursuit sa course autour de la planète. Son voyage a commencé en Angleterre le 20 août et il vient de traverser l’océan Atlantique en voilier. Par contre, la traversée a exigé une intervention de la marine portugaise suite à une urgence médicale. Dans l’édition de l’Eau vive du 17 août, j’ai partagé avec vous l’histoire de Don Peterson, l’homme de Maple Creek âgé de 51 ans, qui entame une course de 343 jours. Il participe au « Clipper Round the World » dont le point de départ et d’arrivée est la ville de Liverpool, en Angleterre. La course comprend douze yachts qui comptent chacun 15 à 20 équipiers, qui ont à franchir 40 000 miles ou 64 000 km. Don Peterson est membre de l’équipe Greenings, nommée d’après la firme de ressources humaines qui en est le parrain. L’équipe a gagné le premier volet de la course, soit entre Liverpool et la ville de Punta del Este, en Uruguay. Leur victoire est certainement à noter, compte tenu des difficultés qu’ils ont surmontées. J’ai rattrapé Don Peterson en Uruguay et il a décrit la traversée exigeante entre l’Angleterre et l’Amérique du Sud. « Le septième jour, nous avons du faire un arrêt d’urgence à Porto, Portugal afin de ramasser notre nouveau capitaine. Deux jours auparavant, notre capitaine a subi une blessure grave à la main ce qui a exigé une évacuation médicale par hélicoptère par la marine portugaise, » explique Don Peterson. Le premier capitaine, David Hartshorn, a faillit perdre son pouce. Les détails sont à confirmer, mais la blessure sérieuse s’est produite quand le capitaine Hartshorn tenait une corde dans la main. La corde était attachée à la voile. Un coup de vent robuste aurait fait gonfler la voile en même temps que la corde s’est enroulée autour de son pouce gauche. La corde aurait tiré avec suffisamment de force pour lui arracher le pouce. D’abord, l’équipage craignait que le pouce du capitaine se soit séparé de sa main. Un des matelots aurait examiné de plus près et a constaté que non. La paume capitaine Hartshorn était déchirée. Son pouce n’était plus connecté à sa main, mais restait attaché à son poignet. Suite à l’évacuation par hélicoptère, le capitaine a subi une opération. Le chirurgien s’est servi de fil métallique pour reconnecter les nerfs. Don Peterson laisse savoir que l’urgence a forgé la dynamique de groupe à bord du navire, « En faisant face à cette adversité, l’équipe s’est unie et a démontré sa force en combattant et en luttant fort afin de gagner la course. C’est tout un sentiment de faire partie d’une équipe forte qui goûte au succès. » L’équipe Greenings a fini la course de 6 200 miles ou 10 000 km entre Liverpool et Punta del Este en première place, ce qui lui a valu 12 points dans le classement général. De plus, l'équipe a gagné une bannière pour son esprit d’équipe. Tous les participants de la course ont voté et l’équipe Greenings a remporté 41 pourcent des votes. Don Peterson et son équipe ont quitté Punta del Este le 4 octobre en direction de Le Cap, en Afrique du Sud. Leur traversée de l’océan Atlantique comprend une distance de 4 000 miles ou 6 300 km. Ils comptent y arriver vers le 19 octobre. La fin du voyage est prévue pour le 28 juillet 2018, à Liverpool. Chaque yacht est doté d’un GPS qui permet de voir son emplacement sur l’Internet. Si vous désirez suivre le trajet de l’équipe Greenings, ou pour lire les biographies des équipiers, consultez le clipperroundtheworld.com/race/standings. Imprimer Galerie de photos Arrêts en Chine La course comprend deux arrêts en Chine. Le premier dans le sud du pays au mois de février 2018 et le deuxième le mois suivant dans le nord-est. Par ensuite, le voyage se poursuit avec une traversée de l’océan Pacifique. Photo : Dominique LIboiron Course entre Sydney et Hobart Pendant son tour du monde, Don Peterson participera à la fameuse course de yacht entre Sydney et Hobart, la ville capitale de la Tasmanie. Le vent redoutable de la Tasmanie et sa mer capricieuse font de la course une des plus redoutables au monde. Photo : Julia Fry Le tour du monde en 343 jours Le Saskatchewannais Don Peterson de Maple Creek entame une course autour du monde dès le 20 août. Il quittera l’Angleterre en yacht et au cours des prochains 343 jours prendra part à une aventure de 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo : Dominique LIboiron Terre en vue Tout au cours du premier mois de la course, Don Peterson et son équipe seront en plein océan Atlantique sans aucune vue de la terre ferme. La distance à franchir lors des premiers 30 jours entre l’Angleterre et l’Uruguay est de 6000 miles ou 9600 kms. Photo : Dominique LIboiron Le tour du monde en 343 jours New York compte parmi les destinations lors du tour du monde. Les participants de la course estiment arriver là à la mi-juin, 2018. A partir de New York, ils traverseront l’océan Atlantique avant de terminer leur périple en Angleterre au mois de juillet. Photo : Tania Liboiron* Les yachts La compétition compte 12 yachts. Ils sont tous identiques et mesurent 70 pieds ou 21 mètres en longueur. Dépendant du vent et du voile, ces yachts peuvent atteindre une vitesse de 35 noeuds, c’est-à-dire 40 mph ou 65 km/h. Photo : OnEdition Vers la terre ferme Don Peterson est présentement au milieu de l’océan Atlantique, mais il devrait être en mesure de voir la terre ferme vers le 17 octobre. Son équipe et lui ont quitté l’Amérique du Sud le 4 octobre et ils estiment arriver à Le Cap en Afrique du Sud autour du 19. Photo : Dominique Liboiron Vivre dans un espace restreint Selon Don Peterson, l’obstacle à surmonter au cours de la course d’un an n’est pas au niveau des intempéries ni encore moins les vagues, mais il s’agit plutôt de la difficulté psychologique de partager un espace restreint avec ses co-équipiers. Photo: Don Peterson Des oiseaux à 1 000 kilomètres de la côte Lors de sa croisée entre l’Angleterre et l’Uruguay, Don Peterson se trouvait à un millier de kilomètres de la côte, mais il lui arrivait quand même de voir des oiseaux, un phénomène qu’il trouve intéressant. Photo : Dominique Liboiron Le mouvement des vagues Après 31 jours à bord d'un navire, Don Peterson s’était habitué au mouvement continu des vagues. Par contre, lors de son séjour sur terre en Uruguay il lui arrivait d’avoir le sentiment que la pièce bougeait, la conséquence d’un mal de mer inverse. Photo : Dominique Liboiron Course Clipper Round the World Originaire de Maple Creek, le Saskatchewannais Don Peterson entame une course de 343 jours. Il participe au « Clipper Round the World » dont le point de départ et d’arrivé est la ville de Liverpool en Angleterre. La course met en compétition 12 yachts qui comptent chacun un équipage de 15 à 20 personnes. Les participants ont à franchir 40 000 miles ou 64 000 kms. Photo: Dominique Liboiron Don Peterson et son équipe naviguaient à destination de Sydney en Australie, mais leur voyage a pris fin le 31 octobre sur la côte d’Afrique du Sud lorsqu’ils ont frappé un récif. Leur arrivé à Sydney était prévue autour du 15 décembre. Photo : Dominique Liboiron Load last 2 media item(s)Loading... Comments are only visible to subscribers.