En quelques mots La culture et la guerre On ne voit pas nécessairement le lien qui existe entre la guerre et la culture, et pourtant il existe bel et bien. Read more
Le musée Notukeu de Ponteix: entre héritage et passion Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 12039 of views Notre série sur le tourisme en Saskatchewan se poursuit avec le musée Notukeu de Ponteix. Ce dernier souligne la passion d’Henri Liboiron, un fermier qui a rassemblé l’une des plus grandes collections d’artéfacts des Premières Nations de l’Ouest. Comme l’indique son nom de famille, je suis parent avec Henri Liboiron. Mais même si je ne l’étais pas, j’aurais eu le même plaisir à vous faire part de son histoire fascinante. Henri Liboiron est né à Ponteix le 27 mars 1929. Jeune garçon, il passait son temps libre à chercher dans la campagne des pointes de flèche. Puisque son père les vendait à un homme de Regina, le jeune Henri s’est rendu compte que les pointes de flèche avaient une valeur. Alors, il a cessé de les donner à son père. À la place, Henri prenait des notes méticuleuses pour indiquer où il trouvait ses artéfacts. Agrandissant sa collection petit à petit, il préparait sans le savoir les fondements de l’œuvre de sa vie. Plus âgé, Henri a beaucoup lu au sujet des Premières Nations, de la géologie et de l’archéologie. Il continuait aussi à explorer les champs autour de Ponteix, surtout lors des journées venteuses lorsque la terre s’effrite et dévoile ses précieux cadeaux. Souvent, les gens pensent que les Autochtones ne façonnaient que des têtes de flèches, des pointes de lances ou des marteaux en pierre. En réalité, les Premières Nations taillaient toute une gamme d’outils et faisaient de la poterie. Selon Henri Liboiron, des têtes de flèche rares comme les éléments 5, 11 et 41 ne servaient pas à la chasse ni à la guerre, mais démontraient plutôt le talent des tailleurs de pierre. Crédits : Dominique Liboiron L’un des outils les plus intéressants dans la collection d’Henri Liboiron est un hameçon en pierre qui servait probablement à la pêche d’esturgeons sur la rivière Saskatchewan Sud. En 1980, Henri a converti le sous-sol de sa maison en musée, qu’il a nommé Musée Notukeu. Sa collection remplissait la cave, dont la plus vieille tête de flèche datant de 11 000 ans. Henri est un des membres fondateurs de la Société archéologique de la Saskatchewan et il a publié beaucoup d’articles au sujet de ses découvertes. Il est décédé le 30 septembre 1996 à l’âge de 67 ans. En 1992, un étudiant nommé Robert Saint-Cyr a trouvé près de Ponteix ce qu’il pensait être des os de dinosaure. Il a fait part de sa découverte à Henri qui, à son tour, a communiqué avec Tim Tokaryk, un paléontologue. Une fouille au nord-est de Ponteix a permis de déterrer un plésiosaure, un dinosaure marin vieux de 70 à 75 millions d’années. Le plésiosaure se caractérise par son long cou et ses quatre grandes nageoires. Il mesurait environ 40 pieds, ou 13 mètres, et pesait autour de 5 000 livres, ou 2 270 kg. Une statue de taille réelle, surnommée Mo, accueille aujourd’hui les visiteurs à l’entrée de Ponteix. En 1994, la collection d’Henri a déménagé pour occuper de nouveaux locaux à la suite de la construction du Centre culturel Royer à Ponteix, au 110 avenue Railway. Des visites guidées dans les deux langues officielles sont disponibles sur rendez-vous du lundi ou vendredi de 9 h à 16 h en contactant le 306-625-3340 ou par courriel à notukeu.heritage.museum@gmail.com. Imprimer Comments are only visible to subscribers.