Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » L’immigration n’est pas l’unique solution pour rétablir le poids démographique des francophones hors Québec. Lire la suite
Dans le muskeg, un roman pour vos vacances d’été Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 7689 of views Balises Marguerite Primeau Le soleil de plus en plus chaud nous indique que les vacances d’été approchent. Et, pour certains, vacances riment avec lecture. Si vous aimez lire à la plage ou devant un feu de camp, permettez-moi de vous proposer le roman de Marguerite Primeau intitulé Dans le muskeg. Il se peut que vous n’ayez jamais entendu parler de Marguerite Primeau. Malheureusement, elle vit dans l’ombre d’autres écrivaines francophones hors Québec plus célèbres telles que Gabrielle Roy ou Antonine Maillet. Cependant, l’œuvre de cette Franco-Albertaine touche de près les Fransaskois. Au cours de sa vie, Marguerite Primeau a publié trois romans ainsi que des contes et des nouvelles où elle explore la langue française, l’amour, les souvenirs, la vie rurale et l’identité culturelle, entre autres thèmes. Marguerite chez Pamela 1999. Originaire de Saint-Paul, en Alberta, la Franco-Albertaine Marguerite Primeau est l’auteure de trois romans. Crédits: Pamela Sing Née en 1914 à Saint-Paul, en Alberta, Marguerite Primeau devient enseignante et travaille dans les écoles de campagne en Alberta pendant dix ans avant de retourner aux études universitaires. Excellente élève, elle gagne de nombreux prix, ce qui l’aide à devenir professeure de français à l’Université de la Colombie-Britannique de 1954 à 1979. Elle est décédée à Vancouver en 2011 à l’âge de 97 ans. Si je suggère Dans le muskeg, c’est parce que, trop souvent, les livres viennent d’ailleurs et nous, francophones minoritaires, nous ne nous retrouvons pas dans le texte. Tel n’est pas le cas avec ce roman dont l’action se situe dans un village du nord de l’Alberta. Les résidents, surtout des pionniers canadiens-français, savent qu’un jour l’anglais risque de l’emporter sur le français. Les villageois pourraient préserver la langue en se mariant avec les Métis, qui parlent également français, mais quel sera l’impact au niveau de leur culture canadienne-française ? Publié en 1960, Dans le muskeg explore un thème qui touche les Fransaskois – celui du maintien de la langue française. De nos jours, les nouveaux arrivants francophones renforcent le fait français dans la province, mais dans quelle mesure leur intégration changera-t-elle la fransaskoisie ? Dans le muskeg se penche sur l’enjeu de la préservation de la langue et de la culture. J’aime ce roman parce que j’y trouve ma culture. Par exemple, les personnages portent des noms de famille de chez nous. Même si l’histoire se déroule en Alberta, il y a très peu de différences entre les Franco-Albertains et les Fransaskois. Dans le muskeg souffre d’un manque de valorisation. Le livre et son auteure sont méconnus, ce qui donne la fausse impression que les deux n’ont rien à dire. Néanmoins, cela ne diminue pas la force du roman qui est de voir notre langue et notre culture devenir un objet d’art littéraire. En vous plongeant Dans le muskeg, vous allez vous reconnaître, et retrouver votre réalité linguistique et culturelle. Le roman est notamment disponible à la Bouquinerie Gravel à Gravelbourg. Plus de renseignements au 306-648-3156. Imprimer Comments are only visible to subscribers.