Retour sur les vacances !
Cet été, nous avons décidé, mon épouse et moi, d’aller chez notre fille au Nouveau-Brunswick en empruntant la route. Nous n’avions aucune envie de voyager avec Air Canada. Voilà neuf ans que nous n’avions pas fait le voyage de cette façon.
Nous avons pris un peu plus de temps pour nous rendre là-bas et avons fait un retour plutôt express. Et si vous vous demandez si nous avons fait une planification du voyage, la réponse est non !
Pas de tracé précis à suivre, pas de réservations de camping (car nous avons fait une partie du voyage de cette façon) ni d’hôtels. Je ne vous cache pas qu’il y a eu quelques défis à relever sur la route.
L’itinéraire pour aller là-bas nous a fait rouler sur la route 13 dans le sud de la Saskatchewan, puis sur la route 2 et la route 23 jusqu’à Morris en remontant par St-Pierre-Jolys et La Broquerie en direction de la route transcanadienne.
De là, en direction de Thunder Bay, contournant le lac Supérieur jusqu’à Sault Sainte-Marie et Sudbury. Par la suite, nous sommes descendus jusqu’à Midland pour revenir vers Barrie et contourner le lac Simcoe en direction de Peterborough, puis vers Cornwall. Traverser l’Ontario, tout le monde vous dira que c’est la plus longue partie du voyage.
Au Québec, le trajet nous a amenés à Saint-Hyacinthe, Drummondville, Kingsey Falls, Victoriaville, Québec puis direction Fredericton, Nouveau-Brunswick.
Au retour, nous avons traversé le fleuve Saint-Laurent à Sorel-Tracy pour nous diriger jusqu’à Pembroke, Kapuskasing, Nipigon, Fort Frances, Ontario, Steinbach et Winnipeg, Manitoba et finalement retour à la maison.
Avec le recul de neuf ans, nous avons pu constater une forte progression de l’urbanisation, surtout en Ontario et au Québec. Actuellement, il y a beaucoup de construction, d’élargissement et de réparation de routes, partout où nous sommes passés.
À beaucoup d’endroits, les communautés nous accueillent maintenant en trois langues : français, anglais et la langue de la Première Nation de la région. Pas partout, mais souvent.
Vous allez me dire, pourquoi ne pas être passé par les États-Unis. C’est une question de choix et d’appréciation des paysages canadiens très variés : de la plaine des prairies aux vagues du lac Supérieur, des marées du fleuve Saint-Laurent aux forêts, des palissades de la région de Nipigon aux lieux historiques ou panoramiques à visiter, des activités à voir ou auxquelles prendre part.
Et, par hasard, la thématique qui est ressortie de notre voyage a été la visite de plusieurs villages historiques, ce dont j’ai l’intention de vous parler dans les prochaines chroniques, pour piquer votre curiosité et surtout vous parler de notre pays.
Michel Vézina
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