Achalandage record pour la rentrée de l'ACFR à Regina
REGINA - Qu’on se le tienne pour dit, l’Association canadienne-française de Regina semble bel et bien entreprendre sa saison 2019-2020 sous de bons augures,à en constater l’achalandage record lors de son 5 à 7 de la rentrée le 20 septembre dernier.
« Je n’ai jamais vu autant de personnes pour un 5 à 7 », s’entendaient pour dire plusieurs participants observateurs et présents au bistro du Carrefour des plaines ce vendredi-là. Victime de son succès, l’événement a fait patienter jusqu’à 45 minutes certains convives pour pouvoir manger.
Mais l’attente aura permis de socialiser avec les gens placés dans la file d’attente et de s’entretenir avec de sympathiques nouveaux visages. Pour récompense, les fameuses poutines concoctées par le chef-enseignant du Pavillon secondaire des Quatre Vents, Marc Drolet, attendaient les invités.
Quelle originalité d’ailleurs, ces fameuses poutines. Cinq choix différents de sauces étaient offerts et les gens pouvaient en choisir trois pour compléter leur repas de trois petites poutines au choix, patates douces ou pierogies en guise de féculent pour les visiteurs qui avaient envie de s’aventurer au-delà de la traditionnelle patate frite. L’idée venait du cuisinier lui-même, responsable du remplissage des bedaines pour ce 5 à 7 de la rentrée.
Une saison pour se retrouver
Petits et grands étaient de la partie. Au passage, il faut souligner le vaillant travail d’un bon nombre de bénévoles et d’autres acteurs communautaires qui ont participé au rassemblement. Ces derniers, pour la plupart des élèves ou des parents d’élèves du secondaire de Monseigneur de Laval, permettront de financer le prochain projet de voyage scolaire. De 16 h à 20 h, le gymnase du Carrefour des plaines, son fameux bistro ainsi que l’extérieur de l’école n’ont pas dérougi de plaisir et n’ont pas désenflé d’achalandage.
En guise de plaisirs autres que culinaires, les enfants ont pu s’amuser dans un jeu gonflable installé pour l’occasion. Le public installé dans le gymnase a pu, lui, profiter des artisans danseurs et musiciens autour des tambours de la communauté burundaise qui ont fait grand effet. En outre, quelques artisans, acteurs et metteurs en scène de la troupe de théâtre Oskana ont assuré un passage déguisé pour recruter des jeunes et moins jeunes acteurs pour leur saison de la rentrée.
Les francophones n’étaient pas les seuls à être de la partie : plusieurs francophiles, jeunes et moins jeunes, ainsi que des parents d’élèves de la communauté des différents pavillons des écoles de Monseigneur de Laval en ont profité pour célébrer la rentrée avec leurs petits ou tout simplement pour pousser la conversation et la socialisation en français. Une activité peu banale en milieu minoritaire.
Somme toute, le 5 à 7 de la rentrée fut un beau travail de concertation communautaire, engageant tout à la fois la communauté, l’Association canadienne-française de Regina et les employés du Conseil des écoles fransaskoises. Un événement à ne pas bouder, donc.
L'Eau vive
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