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Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

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Edward Simon, finissant de l’école Sans-Frontières

Edward Simon, finissant de l’école Sans-Frontières

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.


En 2010, l’école fransaskoise de Lloydminster voit le jour pour répondre aux besoins éducatifs de plus de 400 familles d’ayants-droits. Près de quatre années plus tard, l’école, devenue depuis école Sans-Frontières, est sur le point de décerner son diplôme de fin d’études à Edward Simon, son premier et, pour le moment, son seul finissant.


Mais cela devrait changer, car la relève est là. Son petit frère, bien sûr, qui est à la même école, mais aussi tous les autres élèves qui peuvent voir en lui ce qu’ils peuvent devenir. Des finissants certes. De fiers francophones aussi.

 

Une histoire bien vivante

 

Avec la fin des études secondaires d’Edward, c’est une nouvelle page de la riche histoire des Fransaskois qui s’écrit. Le Canada est jeune, l’histoire de la Saskatchewan et de ses francophones a débuté à peine hier. L’histoire chez les Fransaskois est tangible, elle se fait tous les jours. Chaque contribution, si infime soit-elle, contribue à souder la communauté et à bâtir son histoire. Chacun y contribue, que ce soit en demandant un service, une ressource en français ou chaque fois qu’un élève passe la porte d’une école francophone. 

 

Une belle opportunité

 

Edward Simon se dit fier de faire partie de cette histoire. Il est fier également d’avoir pu trouver cette école. Edward vivait à Terre-Neuve avant d’arriver à Lloydminster, et il fréquentait une école francophone. Il souhaitait poursuivre ses études en français, et il a trouvé l’école Sans-Frontières. 


Être le seul élève en douzième année, en apparence un défi, s’est révélé un atout. « L’enseignant avait beaucoup de temps pour moi. Cela m’a permis de bénéficier d’une meilleure qualité d’enseignement et le résultat, c’est que mes notes sont meilleures, » raconte Edward. 


Pour Tom Michaud, directeur par intérim de l’école Sans-frontières, le fait de ne compter qu’un seul élève en douzième année n’a pas constitué un défi pédagogique. Au contraire, « c’était encourageant d’ajouter une programmation secondaire, » assure-t-il. Concernant la fin des études secondaires d’Edward, Tom Michaud ajoute : « Il s’agit d’un évènement historique. C’est un privilège d’accompagner Edward et de célébrer son parcours. » Monsieur Michaud, qui a connu des expériences similaires à Prince Albert et qui a contribué au lancement des écoles du CÉF à Zenon Park, Prince Albert et Lloydminster, est fier de cet engouement pour le français. Il est « fier de cette nouvelle génération dévouée qui poursuit ses études en français. C’est exceptionnel, » conclut-il avec passion. 


Tom Michaud confie qu’il est impatient de voir le parcours universitaire d’Edward. C’est aussi ce genre de relation que l’on peut développer entre élèves et enseignants / membres de l’administration dans une « petite » école.

 

La prochaine étape


La prochaine étape de son parcours sera le campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, à Edmonton, où il étudiera l’administration des affaires.


Lorsqu’on lui parle d’être un modèle pour les plus jeunes, Edward se dit fier de ce rôle. Il espère que cela « va les encourager à venir à l’école Sans-Frontières de Lloydminster. Ça montre que c’est possible, que ça prend de la volonté et de l’engagement. » Et de conclure, « le CÉF aide vraiment! »


La fête de fin d’études d’Edward aura lieu le 23 mai pour célébrer son parcours et témoigner de sa belle réussite. Son message à ses camarades des écoles du CÉF : « Lâchez-pas! ».