Le groupe d’étudiantes partant en Provence
Photo : Alexandre Daubisse
C’est en Provence, une région du sud-est de la France, que se rendront dix étudiantes et deux accompagnatrices du département de français de l’Université de Regina, du 13 au 29 mai prochains.
Ce séjour de deux semaines s’inscrit dans le cadre du cours FR390 Séjour en France. Mesdames Nadine Bouchardon et Céline Magnon enseignent la culture et la civilisation française à des élèves en troisième année du Bac en enseignement, et à des élèves de première année dont le niveau avancé leur permet de suivre le cours. Quoi de mieux qu’une immersion totale en France pour découvrir la culture et les modes de vie de ce pays?
Au programme, chargé, des visites guidées de villes et de musées, mais aussi des dégustations de produits du terroir, tel que huile d’olive et fruits confits. « Il s’agit de découvrir la culture en contexte, » déclare Nadine Bouchardon.
En préparation du voyage, les étudiantes devaient se familiariser, entre autres activités pédagogiques, avec, au choix, un roman de Jean Giono ou de Pierre Magnan, auteurs régionaux, de notoriété mondiale concernant le premier.
L’idée de ce voyage est née de son cours sur la civilisation française, nous explique madame Bouchardon. « Il est important de sortir du cadre artificiel de la salle de classe et de pratiquer la langue avec des locuteurs natifs, » ajoute Céline Magnon. « Les étudiants connaissent la culture et l’histoire québécoise, mais sont peu familiers avec les cultures régionales françaises. Il est important qu’ils soient exposés à d’autres réalités culturelles francophones, » explique madame Magnon. Celle-ci, d’origine provençale, apprécie de partager sa culture. « C’est même un peu émotionnel, car cela fait penser à la maison. »
Les étudiantes, quant à elles, étaient très impatientes de partir ce vendredi 8 mai. Erin, qui avait passé un mois à Paris, en 11e année, a hâte de comparer les deux régions, tandis que Kaya se réjouit de l’expérience culturelle à venir. Cloé estime intéressante l’expérience de parler le français en milieu majoritaire. Si toutes ont la crainte de ne pas bien comprendre ou de ne pas être comprises en raison de la différence d’accents, toutes sont enthousiastes à l’idée de découvrir une autre façon de parler et une autre façon de vivre.