André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois (CSF)
2015-09-03 02:01:37
Nous francophones faisons tout avec notre cœur. C’était une réunion pleine d’émotions. Le CSF fait de son mieux même s’il n’est pas parfait. Moi-même j’ai peut-être parfois des difficultés à expliquer la situation au public. Nous avons une dette de 7 millions de dollars qu’il faut redresser. C’est un défi. La vérificatrice nous a montré que nous avions des faiblesses. Nous tentons de les corriger. Nous avons dû chercher de nouvelles manières d’assurer les services, d’être plus efficaces.
Si nous n’avions pas coupé le transport en porte-à-porte, nous aurions dû couper ailleurs. Notre but c’est toujours que les restrictions aient le moins d’impact possible. Dans les ministères, il y a toujours des gens qui voient les francophones comme un fardeau. Nous devons les faire changer d’avis. C’est le but de la négociation entamée avec le gouvernement.
Photo: Sébastien Németh (2015)