La Saint-Jean a battu son plein dans la province. Plusieurs centaines de Fransaskois ont célébré avec convivialité la fameuse fête canadienne-française. Une célébration qui dépasse les frontières et rassemble les francophones où qu’elle se déroule.
Un peu plus de 200 personnes se sont rendues aux festivités de la Saint-Jean à Saskatoon. Un chiffre en baisse par rapport à 2018 où 350 individus s’étaient déplacés, indique Éric Lefol, directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS).
La fête a pu compter sur le solide appui de plusieurs organismes communautaires, dont l’Association des juristes (AJEFS), l’Association des parents (APF), l’Assemblée communautaire (ACF), le Réseau Santé (RSFS), le Conseil culturel (CCF), l’Institut Gabriel Dumont, le Conseil des écoles (CÉF) et le Conseil économique et coopératif (CÉCS).
Ce dernier proposait un parcours de géocache. Les participants devaient utiliser les données de positionnement satellite à l’aide d’un téléphone intelligent, ou bien d’un appareil GPS, et retrouver les six cachettes disséminées autour de l’École canadienne-française, pavillon Gustave-Dubois. En outre, l’ACF offrait un questionnaire tout public avec des prix à remporter et l’APF avait installé une table de confection de macarons, ainsi qu’un château gonflable qui a fait le bonheur de la soixantaine d’enfants présents.
De son côté, l’AJEFS a collaboré à la mise en place de la scène qui a accueilli le spectacle du CCF animé par les artistes de la Nouvelle scène. En parallèle, l’Institut Gabriel Dumont proposait des jeux traditionnels métis et les convives ont même pu faire quelques pas de danse avec une démonstration et des ateliers de gigue menés par Jeff Soucy.
Un événement fédérateur
« C’est l’une des trois célébrations dans l’année où on essaie d’attirer des familles de nouveaux arrivants pour faciliter l’intégration avec les familles fransaskoises installées depuis longtemps, indique Éric Lefol à Saskatoon. On essaie de montrer dans une atmosphère festive ce qu’on fait dans la communauté francophone. »
Pour le responsable, la Saint-Jean permet avant tout de réunir : « Notre facteur de réussite est d’avoir une foule aussi diversifiée que possible pour que tout le monde puisse s’amuser en même temps dans cette atmosphère de la Saint-Jean qui rassemble tous les francophones au Canada », complète-t-il.
À Regina, la fête s’est tenue sur le terrain du Bistro du Carrefour des Plaines à l’École Monseigneur de Laval. Une cinquantaine de personnes, pour la plupart des familles, sont venues pour profiter de l’ambiance détendue et festive. Pêche aux poissons pour les enfants, jeux de société, peinture sur visage, sports, musique avec les artistes Thomas Chevalier, Sylvie Walker et Samy Samantha qui ont partagé leur univers musical avec le public… Il y en avait pour tous les goûts. « Il y avait pas mal de nouveaux visages, témoigne Elma Bos, organisatrice communautaire pour l’ACFR. C’était assez diversifié. Des anglophones aussi, et des Fransaskois de longue date. » Pas de doute, la magie de la Saint-Jean a bel et bien opéré.