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Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ?

Alors que les infrastructures scolaires francophones ne répondent pas aux besoins en Saskatchewan, certaines voix appellent même à considérer les écoles de proximité.

21 décembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (990)/Commentaires ()/
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Une nouvelle présidence au Conseil scolaire fransaskois

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Après sept années de mandat, Alpha Barry a laissé sa place à Geneviève Binette au poste de présidente du Conseil scolaire fransaskois.

14 décembre 2024/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1432)/Commentaires ()/
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Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

19 novembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2902)/Commentaires ()/
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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (3412)/Commentaires ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (4357)/Commentaires ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4598)/Commentaires ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4274)/Commentaires ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5126)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3694)/Commentaires ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (3934)/Commentaires ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

17 septembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (4125)/Commentaires ()/
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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

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En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

16 septembre 2024/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (5125)/Commentaires ()/
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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

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Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

10 septembre 2024/Auteur: Eya Ben Nejm – Francopresse/Nombre de vues (3390)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

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Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4783)/Commentaires ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

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Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5429)/Commentaires ()/
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Parlons de francophobie

Auteur: Réjean Paulin/26 février 2019/Catégories: Société, Francophonie, Réjean Paulin

« Francophobie ». Voilà que ce mot nauséabond réapparait dans le vocabulaire courant. Il plane sur tout le Canada. Le Nouveau-Brunswick est gouverné par un gouvernement minoritaire à la merci d’un parti hostile aux francophones.

L’Ontario de Doug Ford a indiqué ses couleurs l’automne dernier. Des voix leur font écho ailleurs au pays selon la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). La situation ne serait pas rose au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

La FCFA s’en inquiète au point de le signaler au premier ministre du Canada. Son président, Jean Johnson, et Justin Trudeau se sont rencontrés le 15 février pour en discuter.

Cela se passe alors que la Loi sur les langues officiellescélèbre un demi-siècle d’existence.

Curieux comment l’histoire fait les choses. Il y a 50 ans, un maire est devenu tristement célèbre chez les francophones à cause de son hostilité à leur endroit. Leonard Jones, alors à la mairie de Moncton au Nouveau-Brunswick, hantait les Acadiens. On l’avait coiffé du titre de francophobe.

En même temps, il y avait éveil francophone au Canada et ailleurs dans le monde. On assistait à la création de l’Agence de coopération culturelle et technique devenue l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Ici, nos communautés s’organisaient pour mieux revendiquer leurs droits. C’est à cette époque que la Fédération des francophones hors Québec (FFHQ) a vu le jour avec toutes les associations qui font maintenant partie de la FCFA.

Dans ce tourbillon, le Canada confirmait son statut d’état bilingue, avec sa Loi sur les langues officielles.

Un mal qui accable encore le pays

La francophonie a connu de belles avancées pendant ce demi-siècle.

Le système scolaire s’est développé, la participation des francophones aux affaires de l’État a pris de l’ampleur, divers programmes de soutien aux minorités linguistiques ont pris naissance, des anglophones sont devenus francophiles… Bref, il y a du positif. Malgré tout, une tache indélébile jusqu’à ce jour nécessite un coup d’abrasif. La francophobie, virulente à l’époque, est un mal dont le pays n’est pas encore guéri.

Une idée a surgi lors d’une récente séance du Comité permanent des langues officielles à Ottawa : la tenue d’un sommet sur les langues officielles. C’est le néodémocrate François Choquette qui en a fait mention. Il voit « un recul, de manière générale, de la défense des langues officielles partout au pays ».

Il est certain qu’une réflexion pancanadienne est nécessaire, car l’enjeu dépasse la seule question linguistique. Il en va de la reconnaissance de notre histoire et de l’ouverture à l’autre, un trait de caractère qui gagne en importance avec la mobilité des peuples qui occupent notre Terre.

Le Canada est beaucoup plus diversifié au plan culturel et ethnique qu’il l’était il y a 50 ans. Une communauté sénégalaise vit au Manitoba. Des Philippins viennent de s’installer à Saint-Quentin dans le nord du Nouveau-Brunswick. Cette diversité l’enrichit et continuera à le faire.

Revenons à ce francophobe qu’était le maire de Moncton à la fin des années 60. Ces francophones qui lui faisaient tellement peur ont fait de Moncton une ville universitaire, puis une ville d’envergure internationale qui a accueilli tout un cortège de chefs d’État dans le cadre du Sommet de la Francophonie de 1999. François Mitterrand s’y était rendu en 1987.

Manifestement, il reste des Canadiens qui n’y croient pas. Un autre demi-siècle suffira peut-être? Un bon sommet qui réunirait beaucoup de monde, premiers ministres, ministres, ténors des langues officielles, même des diplomates témoins de l’apport du bilinguisme pour la reconnaissance du Canada dans le monde, donnerait un nouvel élan à une Loiqui n’a pas encore terminé son œuvre.

Ce serait l’occasion de donner un bon coup « d’effaçouère » (ça me semble plus fort qu’une « efface ») à un mot délétère tristement réapparu dans un lexique qui pourrait être plus beau.

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Réjean Paulin

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 - mercredi 25 décembre 2024