Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Isabelle Mercier éphémère comme un Feu de prairie
Leanne Tremblay
/ Catégories: Arts et culture, Musique

Isabelle Mercier éphémère comme un Feu de prairie

Le 4 octobre est sorti le nouveau titre de l’auteure-compositrice-interprète Isabelle Mercier, Feu de prairie. Bien connue pour son répertoire humoristique, l’artiste propose ainsi une nouvelle chanson qui met en lumière une autre facette de sa sensibilité. Sa ballade Feu de prairie donne à entendre une réalité souvent vécue dans l’Ouest canadien : l’amour éphémère.

Quelle histoire se cache derrière votre nouvelle chanson Feu de prairie ?

L'histoire derrière la chanson est un peu particulière. Un été, un couple que je connaissais était follement amoureux et beau à voir. C'était un été où il y avait des feux de prairie, donc ça sentait le feu et le ciel était opaque.

Le gars a décidé de retourner au Québec parce qu'il s'ennuyait trop de sa famille et de ses amis, ce qui a mis fin à la relation.

J'ai vu ce que ça a fait à la fille. Ils avaient quelque chose de tellement fort et de tellement beau, mais ça a été éphémère.

Je me suis demandé quels seraient les derniers mots qu'elle lui dirait ? Quelle serait sa lettre d'adieu ?

Était-ce facile de se mettre dans les souliers de cette fille ?

Image
Isabelle Mercier, établie à Saskatoon, s’est inspirée du fait qu’il y a des gens qui ne sont que de passage dans l’Ouest canadien pour l’écriture de son nouveau titre Feu de prairie. Crédit : Courtoisie de l’artiste

Malheureusement, c'est une réalité qu'on trouve beaucoup dans l'Ouest : des gens qui viennent et qui ne sont que de passage, qui nous marquent, qui nous rendent amoureux. En amitié, c'est pareil.

La chanson est un peu une ode à l'amour des amitiés qui sont parfois éphémères, mais qui sont tellement fortes en même temps.

Le style de cette chanson diffère de la plupart de vos autres titres.

Complètement. J'ai de la misère à me catégoriser dans une boîte. Il y a des chansons que j’écris et qui ne correspondent pas à mon genre, mais j'ai besoin d'écrire l’émotion du moment.

Je ne veux pas me couper la possibilité d'écrire ce genre de chanson parce que mon projet n'est pas qu’humoristique. Il y a aussi de la chanson engagée et de la ballade émotionnelle un peu plus sérieuse. Je veux vraiment être capable de montrer tout ça au public.

Votre public vous retrouve-t-il facilement dans ce registre ?

Ça élargit un peu mon audience parce que, mine de rien, il y a beaucoup de gens qui aiment ce que je fais parce que ce sont des chansons humoristiques.

Mais, à l'inverse, il y a des gens qui vont aimer ce que je fais parce qu'ils aiment les ballades. Je trouve ça intéressant d'avoir une offre diversifiée à ce niveau-là. Je ne voulais pas me couper de cette chanson simplement parce que ça ne rentrait pas dans mon style.

Composez-vous vos chansons selon un processus particulier ?

C'est une idée qui inspire tout. C'est bizarre parce que ça peut arriver n'importe quand. La douche est souvent un endroit où c'est très inspirant ! Je ne sais pas pourquoi me laver m’inspire !

Ça m’arrive souvent de vivre une émotion, qu'elle soit positive ou négative, et puis je m'installe avec ma guitare et c'est là que mes meilleures chansons sortent.

C'est quand je suis en train de vivre moi-même une émotion ou je vois quelqu'un proche de moi en train d’en vivre une que c'est le meilleur moment pour écrire.

Où peut-on vous retrouver prochainement ?

Je serai à Regina lors du Contact Ouest, à la salle The Cure le 17 octobre, en vitrine à Darke Hall le 18 octobre et encore à Darke Hall pour la soirée du 50e anniversaire du Conseil culturel fransaskois le 19 octobre.

Je serai également à la Place des arts à Montréal du 10 au 15 novembre pour une résidence qui s'appelle Du haut des airs Canada dans le cadre des Coups de cœur francophones. Je ferai une de mes chansons, Feu de prairie, et j’interpréterai Le temps qu’on a de Kelly Bado et St-Denis de Ponteix, entre autres.

 

Feu de prairie est disponible sur toutes les plateformes de musique en plus d’être distribuée par Believe et l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM).  

Imprimer
1021

Leanne TremblayGhita Hanane

Autres messages par Leanne Tremblay
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (8385)/Commentaires (0)/
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7596)/Commentaires (0)/
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (8701)/Commentaires (0)/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8671)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (10334)/Commentaires (0)/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7890)/Commentaires (0)/
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (13576)/Commentaires (0)/
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13170)/Commentaires (0)/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13636)/Commentaires (0)/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12508)/Commentaires (0)/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8832)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9758)/Commentaires (0)/
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10437)/Commentaires (0)/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (11699)/Commentaires (0)/
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16522)/Commentaires (0)/
RSS
123578910Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024