Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
La Saskatchewan vibre au rythme de la Légende de Calamity Jane
Verno Katshite Nyembo
/ Catégories: Arts et culture, Musique

La Saskatchewan vibre au rythme de la Légende de Calamity Jane

Le groupe de musique La Légende de Calamity Jane, porté par les sœurs Michelle et Annette Campagne ainsi que le guitariste André Lavergne, a effectué une tournée dans six villes de la province du 18 au 25 février avec l’appui du Conseil culturel fransaskois. L’occasion de transporter le public dans un univers majestueux et captivant, imprégné de l’esprit pionnier de l’Ouest canadien. Les sœurs Campagne reviennent sur leur tournée provinciale pour L’Eau vive.

Comment est née La Légende de Calamity Jane ?

Michelle : Ça remonte à 2017, quand on se trouvait en France et que j’accompagnais Annette dans son spectacle. On avait fait un festival country et le répertoire était plutôt rock. On a vu comment c’était vraiment naturel pour nous de faire ces chansons-là. Et puis j’ai dit à Annette qu’on allait faire un groupe country, parce que l’auditoire avait beaucoup aimé ça, et qu’on s’appellerait Calamity Jane.

Comment définiriez-vous le style de musique de votre groupe ?

Annette : C'est du country alternatif. Ce n’est pas de la country pure dans le sens qu’on parle d’alcool, d’auto, etc. C’est vraiment à la façon de nos harmonies, parce que moi et Michelle chantons depuis très longtemps et les harmonisations font partie de ce qu’on fait. Ça chevauche un peu de l'americana aussi, mais c’est du country alternatif.

Fortes de vos succès et de vos multiples tournées, vous êtes devenues de véritables ambassadrices de la francophonie saskatchewanaise. Comment appréhendez-vous ce rôle ?

Annette : On est bien contentes de représenter la Saskatchewan. On a de longues racines ici. On a grandi à peine à 50 km des États-Unis, pas loin du Montana, dans la culture de cowboy. Pour nous, représenter les Fransaskois a pris une nouvelle envergure, car on célèbre aussi nos racines un peu plus cowboy.

Vous vous épanouissez également chacune de votre côté. Comment faites-vous pour concilier carrière solo et aventure en groupe ?  

Annette : On partage nos projets et nos efforts personnels. Moi, j’ai des projets personnels très différents. Je fais aussi de la direction artistique pour des spectacles. Je partage mon énergie entre trois choses, mais ça semble bien marcher. Ça nous garde occupées et on apprend toujours.

Michelle : Nous avons une équipe qui nous épaule, on a des gérants au Québec. Et puis, le fait qu’on soit trois à gérer le groupe avec André Lavergne, on se partage la tâche et ça nous donne des opportunités quand on a des contrats personnels.

Qu’est-ce qui vous a motivées à vous lancer dans cette tournée provinciale composée de six dates dans six villes différentes ?

Annette : C’est le Conseil culturel fransaskois qui gère cette tournée pour nous. On les a approchés pour savoir s’ils seraient intéressés à nous prendre en main pour la tournée et ils ont tout de suite dit oui. C’est un grand privilège. On avait très hâte d’entreprendre une tournée, surtout rurale, car pour moi la Saskatchewan est d’abord une communauté rurale et ça va bien avec notre style de musique.

Image
Calamity Jane à Saint-Louis Crédits : Marie-Lou Bernatchez Le groupe La légende de Calamity Jane était de passage à Saint-Louis le 22 février.

Est-ce que tous les concerts de la tournée étaient identiques ?

Michelle : C’est le même répertoire pratiquement, mais c’est sûr que chaque spectacle est différent dépendamment de son auditoire. C’est un spectacle qu’on a conçu avec des chansons du premier album. On a aussi de nouvelles chansons qu’on va enregistrer au mois de mai de cette année. C’est la première fois qu’on joue ces nouvelles chansons et on va faire aussi des chansons de l’époque de Folle Avoine.

Pourquoi avoir voulu associer une chorale au concert de Regina ?

Annette : J’ai dirigé une chorale gospel pendant dix ans à Regina. La chorale était vraiment pour moi un projet qui me tenait beaucoup à cœur. Je me suis dit pourquoi ne pas inviter la chorale gospel de Regina pour venir chanter avec nous au spectacle. Deux de nos sœurs, Solange et Suzanne, ainsi que mon mari Dave, font partie de cette chorale. C’est juste un grand spectacle d’amour.

Quels sont vos projets après la tournée ?

Michelle : On va prendre quelques mois pour finir l’écriture de notre prochain disque. On est chanceux, parce qu’avec cette tournée on va avoir quatre nouvelles chansons présentées dans notre spectacle. On va pouvoir écrire et bonifier le prochain spectacle et au mois de mai on va se rencontrer dans le studio à Québec chez André Lavergne. On va se retrouver au mois de mai avec d’autres musiciens et tout un nouveau répertoire. On a très hâte !

Imprimer
4202

Verno Katshite NyemboGhita Hanane

Autres messages par Verno Katshite Nyembo
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (8385)/Commentaires (0)/
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7596)/Commentaires (0)/
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (8701)/Commentaires (0)/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8671)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (10334)/Commentaires (0)/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7890)/Commentaires (0)/
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (13576)/Commentaires (0)/
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (13170)/Commentaires (0)/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13636)/Commentaires (0)/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12508)/Commentaires (0)/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8832)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9758)/Commentaires (0)/
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10437)/Commentaires (0)/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (11699)/Commentaires (0)/
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16522)/Commentaires (0)/
RSS
123578910Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024