Skip Navigation
Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Des Fransaskoises s’initient à l’art du drag

Des Fransaskoises s’initient à l’art du drag

Pendant le mois de mai, le programme En toute fierté de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) offre à la communauté fransaskoise plusieurs occasions de s’impliquer dans le monde du « drag ». C’est le 6 mai qu’a eu lieu le premier atelier, intitulé À la découverte du drag ! au Pavillon Gustave Dubois de l’École canadienne-française à Saskatoon.

Le programme En toute fierté vise à « offrir des services et opportunités à la communauté 2ELGBTQIA+ francophone en Saskatchewan et à sensibiliser la population générale sur les enjeux de cette communauté », explique Denis Rouleau, coordinateur du projet.

L’initiative a récemment fait l’objet d’une série d’activités qui ont pour but de donner une expérience unique au public francophone de la province en vue d’en apprendre plus sur une communauté locale parfois mal comprise.

Un atelier initiatique

Au cours du premier atelier de la série, trois animateurs ont accueilli les participants dans une petite salle de préparation du théâtre au Pavillon Gustave-Dubois de l’École canadienne-française de Saskatoon.

Image
Tim LeMay arrange les cheveux de la participante, Jasmine Chopra, avant l’application du maquillage. Crédit : Leanne Tremblay

Le lieu se prêtait bien à l’exercice, puisque des miroirs se trouvent tout le long du mur de la pièce, ce qui a permis au groupe de bien se maquiller, se coiffer et pratiquer le fameux lip sync, ou synchronisation labiale.

Denis Rouleau a présenté l’atelier avec une courte explication de l’art du drag. « On dit que le drag est de se travestir et de s’exprimer dans le cadre d’un spectacle vivant incluant le chant, la danse et du lip sync. »

Et d’ajouter : « Les artistes drag se représentent souvent lors des événements dans le cadre du Mois de la fierté ou dans des concours, dans des endroits comme des cabarets ou des boîtes de nuit. »

Décryptage d’un monde original

Le coordonnateur a également donné une explication sur le vocabulaire propre à la profession. « L’origine du terme drag est incertaine, mais il y a des théories, a-t-il avancé. On dirait que l’utilisation du mot faisait référence aux acteurs habillés avec des habits féminins dans les années 1800, parce que les femmes n’avaient pas le droit de jouer dans le théâtre à ce temps-là.

Image
Jasmine Chopra en train de se faire maquiller par l’artiste drag Mara Pistachio Crédit : Leanne Tremblay

« Les hommes s’habillaient en femme et se maquillaient et personnalisaient les rôles féminins, a-t-il poursuivi. Donc on faisait référence aux robes qui traînaient sur la terre derrière ces acteurs, ou plutôt dragged on the floor en anglais. »  

Denis Rouleau a également explicité le terme de « drag queen ». « On préfère un mot non binaire maintenant : artiste drag », précise-t-il.

Et c’est le terme qui a été utilisé lors de l’atelier pour présenter Mara Pistachio, artiste drag de Saskatoon. « J’ai commencé à faire du drag en 2020 après avoir commencé à regarder des spectacles de drag locaux en 2019, commente l’artiste. Mon but pour cet atelier est de donner une expérience à des gens qui n’ont jamais fait du drag. »

Pour Mara Pistachio, la pratique de cet art est « une façon d’explorer son identité et sa créativité ». Une activité qui peut se faire dans la langue de Molière : « Je trouve que c’est vraiment cool de pouvoir le faire en français, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’opportunités de mettre en valeur ce type d’art en Saskatchewan en français. »  

Un art théâtral

Après l’application du maquillage, Tim LeMay, coiffeur retraité et artiste drag, a placé et coiffé une perruque sur chaque participant pour parfaire leur look.

Image
Tim LeMay met une perruque sur la tête de la participante Debs Ferber. Crédit : Leanne Tremblay

Selon ce dernier, l’art du drag fait partie du monde du théâtre. « Après la Seconde Guerre mondiale, mes parents ont fondé le Plunkett Lite Players, un groupe de théâtre à Plunkett, un village situé à l’est de Saskatoon, à environ 45 minutes. Mon père a fait du drag à cette époque-là. J’ai même une photo de lui en drag », a-t-il confié.

Tim LeMay dit avoir aimé répondre aux questions des participantes. « On voit plus souvent du drag ces dernières années. Tout a commencé sur la côte est, à New York. Maintenant, on se sent plus acceptés en public, mais il y aura toujours des individus contre. Il faut comprendre que le drag est du théâtre. C’est un art ouvert et inclusif. C’est vraiment pour tout le monde. »

Un deuxième atelier de découverte du drag sera offert le 20 mai à Regina. Pour consulter les autres activités du programme En toute fierté de l’ACF, rendez-vous sur la page dédiée.

Imprimer
7885

Leanne Tremblay – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez

Autres messages par Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27449)/Commentaires (0)/
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (34537)/Commentaires (0)/
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28457)/Commentaires (0)/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (28270)/Commentaires (0)/
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28369)/Commentaires (0)/

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26432)/Commentaires (0)/
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31258)/Commentaires (0)/
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (37162)/Commentaires (0)/

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (19000)/Commentaires (0)/
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (25389)/Commentaires (0)/
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26830)/Commentaires (0)/
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26250)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25913)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (26073)/Commentaires (0)/
Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24158)/Commentaires (0)/
RSS
Première2728293031333536

 - jeudi 26 décembre 2024