Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. Intitulé Gardiens de Lys’toire, le projet vient ainsi répondre à une demande croissante d’activités ludiques en français.

« Souffrant d’une trop forte demande de la part des écoles de la province, nous avons dû élaborer une nouvelle méthode pour offrir les ateliers », explique dans un communiqué Alexandre Chartier, directeur de la SHS. C’est chose faite avec le projet pilote Gardiens de Lys’toire qui a recruté depuis janvier cinq animateurs à travers la province pour animer des ateliers dans les écoles francophones et d’immersion.

Les animateurs ont eu le temps de donner 13 ateliers entre janvier et mars, jusqu’à ce que le confinement soit imposé. Certains ateliers sont ensuite devenus virtuels, notamment le fameux Fléché fransaskois pour les établissements du Conseil des écoles fransaskoises : une activité obligatoire dans le parcours des étudiants qui vient ponctuer leur scolarité lors de la remise des diplômes.

Janie Moyen, 18 ans, fait partie des cinq animateurs. Elle a elle-même suivi l’atelier du Fléché fransaskois à l’École canadienne-française de Saskatoon, un moment propice à la découverte des jalons importants de l’histoire francophone de la province, « comme le moment où le père André Mercure a refusé sa contravention en anglais, ou la lutte pour la gestion scolaire francophone ».

L’unité par l’histoire

Les couleurs de la ceinture fléchée, emblème de la fransaskoisie, sont également expliquées aux jeunes : « Le jaune des plaines, le vert des forêts, le rouge des Métis », évoque Janie Moyen. « Ce symbole réunit tous les Fransaskois. On veut montrer aux jeunes qu’ils en sont l’avenir. Ça représente leur parcours et celui de ceux qui les précèdent », ajoute-t-elle.

Passionnée d’histoire, l’animatrice aime en particulier l’atelier des Cent noms qui retrace la vie de francophones illustres : Jeanne Sauvé, Joe Fafard, Gabriel Dumont… « On parle aux jeunes de personnes qui ont impacté notre histoire », résume-t-elle.

Même constat pour Omer Labrie-Boulay, étudiant de 19 ans à l’Université de Regina, lui aussi animateur pour la SHS et qui anime des ateliers dans les écoles de Regina et de Moose Jaw. « Ça donne un sentiment de fierté aux jeunes. Ce n’est pas juste leur donner des informations, c’est aussi leur donner une belle image de la culture et de l’histoire francophones. »

Soif de découvrir en français

Du côté des écoles, l’offre des ateliers est accueillie à bras ouverts. « Quand on enseigne en immersion, c’est difficile d’avoir des programmations en français. C’est important d’avoir des ateliers en français pour nos apprenants bilingues en immersion », confie Sarah Phipps, directrice de l'école St. Margaret à Moose Jaw.

La directrice est d’autant plus satisfaite que l’approche est ludique et pédagogique. « Les élèves ont hâte de participer aux ateliers car c’est quelque chose de différent », observe-t-elle. En outre, les ateliers montrent aux apprenants bilingues que le français peut être utilisé en dehors de la salle de classe.

Le projet pilote des Gardiens de Lys’toire s’achève le 30 juin mais sera reconduit. « Certains gardiens pourraient devenir des formateurs à leur tour car nous pensons augmenter nos effectifs », indique Leslie Garrido-Diaz, coordinatrice de la programmation. L’embauche de gardiens plus âgés est même envisagée : « Nous pensons étendre notre recrutement aux aînés. Cela pourrait être tellement enrichissant pour les jeunes », songe-t-elle.

Pourquoi le nom de Gardiens de Lys’toire ?

« Nous voulions un terme qui parle de transmission et de rétention du savoir. Et nous voulions faire écho à l’histoire, alors le jeu de mot avec la fleur de lys était un choix original et avait du sens », explique Leslie Garrido-Diaz, coordinatrice de la programmation à la Société historique de la Saskatchewan.

 

Article précédent La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités
Prochain article Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême
Imprimer
27233

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APFLucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27316)/Commentaires (0)/
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (34387)/Commentaires (0)/
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28311)/Commentaires (0)/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (27901)/Commentaires (0)/
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28199)/Commentaires (0)/

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26286)/Commentaires (0)/
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31136)/Commentaires (0)/
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (36692)/Commentaires (0)/

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (18775)/Commentaires (0)/
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (25239)/Commentaires (0)/
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26654)/Commentaires (0)/
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26140)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25791)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (25955)/Commentaires (0)/
Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24008)/Commentaires (0)/
RSS
Première2728293031333536

 - dimanche 22 décembre 2024